Interventions sur "voulez"

124 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Mais vous ne voulez pas en parler ! Vous multipliez les tentatives d'incident, les tweets, et ainsi de suite, parce que nous mettons au jour la énième arnaque, qui consiste à prétendre qu'il n'y a pas d'argent, raison pour laquelle il faudrait faire travailler les gens deux ans de plus. Nous affirmons au contraire qu'il y a de l'argent, pour augmenter les salaires, pour remplir les caisses, pour financer la retrait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

Si vous ne voulez pas défendre les intérêts des salariés, des travailleurs, comme nous le faisons, défendez au moins les intérêts de ceux pour qui vous êtes là ! Tel est le sens de ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

... en 2027. Vos primes défiscalisées, la participation, les rachats de RTT : tous ces mécanismes contournent la nécessaire augmentation des salaires. Les hausses de salaires augmentent le pouvoir d'achat des Français, ainsi que les comptes sociaux et publics. Non, augmenter l'âge de départ n'est pas la seule solution pour financer les retraites ! Vous dites que vous craignez le déficit et que vous voulez sauver le système par répartition, mais les Français ne sont pas d'accord pour sacrifier deux années supplémentaires de leur vie. Pour résoudre cette équation, nous ne cessons de vous proposer des solutions de financement, auxquelles vous faites obstruction. Le présent amendement vise à soumettre aux cotisations sociales les revenus d'intéressement, afin d'en finir avec cet effet d'aubaine et de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

Vous voulez supprimer les exonérations de cotisations à la sécurité sociale pour les revenus d'intéressement, les réserves de participation et l'abondement versé dans le cadre des plans d'épargne salariale. Nous sommes très attachés au partage de la valeur dans l'entreprise, or vos propositions vont totalement à l'encontre du développement de la participation et de l'intéressement, notamment pour les 4,4 mil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...sont pas des millionnaires. Ensuite, je vous rappelle qu'il existe des caisses de rachat qui permettent une certaine liquidité de l'actionnariat salarié. Lorsque survient un événement tel qu'un décès, une naissance, l'achat d'une résidence principale ou encore un mariage, cette somme permet à certains de traverser ces moments importants de la vie de manière sereine sur le plan financier. Et vous voulez taxer cet argent qui n'appartient pas à des milliardaires puisque, comme je l'ai dit, 90 % des personnes concernées sont de petits épargnants. Une nouvelle fois, les mesures que vous proposez pénaliseraient ceux qui travaillent, qui essaient de se constituer une petite épargne ou qui veulent prendre soin de leur famille. Ce sont bien eux qui seraient punis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Monsieur le ministre délégué, je vais vous confier un secret – qui n'en est pas vraiment un. Je vais vous révéler pourquoi vous n'avez pas réussi à convaincre à propos de cette réforme des retraites. Vous voulez faire travailler des millions de Français pendant deux ans de plus pour récupérer 12 milliards. Pendant ce temps, nos concitoyens voient défiler devant leurs yeux d'autres milliards, ceux du CAC40. Je pense aux 24 milliards que représentent les rachats d'actions, soit deux fois plus que le montant que vous voulez récupérer. On atteint même les 80 milliards si l'on ajoute les dividendes distribués...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

Vous voulez faire payer à l'ensemble de la population votre inconséquence, votre complicité avec ces multinationales voraces, en imposant à nos concitoyens de travailler deux ans de plus, ce qui affectera surtout ceux d'entre eux qui sont les plus précaires et qui exercent des métiers pénibles, ainsi que les femmes. Comment osez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Vannier :

Rapportons ces montants à ce qui manque aux régimes spéciaux, qui ont leur histoire, leur légitimité et leur nécessité, comme cela a été rappelé dans les débats. Vous voulez diviser les Français, mais ils comprennent que votre politique est de faire pleuvoir des milliards de cadeaux fiscaux que les plus riches et les plus grandes entreprises accumulent depuis 2017. Voilà le fond du problème !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIdir Boumertit :

En voulant supprimer les régimes spéciaux, vous réduisez encore davantage l'attractivité de certains emplois dont l'utilité sociale est pourtant fondamentale. Nos visions du monde se confrontent : vous voulez supprimer les régimes spéciaux afin d'aligner les travailleurs et les travailleuses du pays sur la retraite à 64 ans quand nous proposons, au contraire, de ramener l'âge de la retraite à 60 ans, de préserver les acquis des travailleurs et des travailleuses et de créer de nouveaux régimes spéciaux, notamment pour les travailleurs de première et de deuxième ligne. Chers collègues, n'oubliez pas qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Puisque vous voulez maintenir le saucissonnage de la protection des accidents du travail, je vous rappelle que c'est en gérant ceux-ci de manière de plus en plus universelle que nous avons réussi à en réduire le nombre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Ménagé :

...le mot « taxe » à la bouche, êtes-vous déjà allé dans le monde réel, dans les entreprises ? Connaissez-vous la situation économique de notre pays après plus de cinq ans de présidence d'Emmanuel Macron ? Elle est catastrophique : la compétitivité diminue ; la balance commerciale est la plus mauvaise de notre histoire ; les gains de productivité sont nuls ; la dette s'élève à 600 milliards d'euros. Voulez-vous mettre le pays à genoux ? Vous êtes les alliés de la Macronie, car vous nous empêchez encore une fois de débattre du fond du sujet, contrairement à ce que les Français attendent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPrisca Thevenot :

Que faites-vous de la pénibilité dont Mme Keke vient de parler ? Que faites-vous des carrières hachées ? Que faites-vous de celles des femmes ? Vous ne voulez pas en parler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Vous mettez fin aux principaux régimes spéciaux de retraite alors que les Français veulent vivre mieux et en bonne santé. En réalité, vous leur volez leurs meilleures années de retraite ! Vous voulez tout simplement amplifier la souffrance de ceux qui sont déjà fatigués ! Vous voulez pousser les gens plus vite dans le couloir de la mort afin de faire des économies ! Vous, députés complices, assumez votre rôle de traîtres de la retraite ! Votre réforme est totalement injuste, car vous ignorez la pénibilité. Elle est injuste pour les femmes et les plus pauvres d'entre nous. Elle est injuste, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Rome :

Il vise à supprimer l'article 19, qui prévoit d'ajouter les mots « ou de leur statut » à l'article L. 311-2 du code de la sécurité sociale. Votre volonté de supprimer les régimes négociés au sein de certaines entreprises n'est qu'une diversion : vous voulez faire oublier que le cœur de votre réforme sociale n'est rien d'autre qu'un impôt injuste sur l'âge de départ la retraite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Monsieur Ratenon, vous nous invitez à être justes et bons. Vous voulez que les gens puissent partir très tôt à la retraite, mais le corollaire à terme serait de verser à tout le monde une pension de misère. Aujourd'hui, l'espérance de vie atteint 85 ans ; si tout le monde partait à 60 ans, les pensions pourraient diminuer jusqu'entre 600 et 900 euros : vivre dans ces conditions pendant vingt-cinq ans, c'est très long et très difficile !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Vous avez besoin de la droite sénatoriale pour la faire passer ! Vous êtes des hypocrites ! Vous voulez voler deux ans de vie aux citoyennes et aux citoyens, mais vous n'y arriverez pas : comme l'a très bien dit ma collègue Andrée Taurinya, quand le peuple est uni, il est invincible ! Or il est uni, avec les syndicats…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophia Chikirou :

Dans cette tribune parue le 18 janvier, le CESE demande tout le contraire que ce que prévoit votre réforme. C'est sans doute pour ça que vous les visez et que vous leur en voulez ! Vous ne pouvez pas attaquer ainsi l'organisation de la société et provoquer des conséquences néfastes en cascade, en particulier sur l'engagement citoyen dont font preuve les membres du CESE. Renoncez à cela ! J'invite les membres du CESE à venir manifester avec nous demain.