Interventions sur "voulez"

124 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

…huit jours seulement avaient été nécessaires pour terminer l'examen du texte et des 616 amendements déposés. Si ce n'est pas possible aujourd'hui, c'est précisément en raison du très grand nombre d'amendements déposés : si vous voulez avancer, retirez-en certains.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Riotton :

...ez de cesse de demander une réforme des retraites plus juste et plus équitable. Mais ce que vous réclamez, c'est que l'ensemble des travailleurs continuent de financer les privilèges de quelques-uns. Considérez-vous que cela soit juste et équitable ? Je rappelle que les régimes spéciaux ne sont pas autofinancés, et que c'est l'État qui en comble les déficits. Ce n'est ni juste ni équitable ! Vous voulez préserver les privilèges et les privilégiés ; nous pensons, au groupe Renaissance, qu'il faut valoriser le travail et réserver à tous les métiers la même reconnaissance. C'est cela qui est juste et équitable !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...ntendu les explications techniques fournies par le ministre, je vais retirer mon amendement n° 736. Toutefois, mes chers collègues, ne prenez pas vos désirs pour des réalités. Nous continuerons à défendre nos amendements au rythme qu'il nous apparaîtra utile de tenir. Si vous les trouvez pertinents, je pense notamment à ceux qui portent sur les ressources alternatives aux deux ans de vie que vous voulez prélever, je vous invite à les adopter. Je suis certain que vous pourrez partager certaines de nos nombreuses propositions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

...s nous sommes attaqués est celui des députés, en 2017. C'est notre majorité qui l'a aligné sur le régime général. Après ces trois jours et demi de débats, qui ont porté exclusivement sur les régimes spéciaux, je n'ai toujours pas compris la position du Rassemblement national qui s'en tient à un « peut-être bien que oui, peut-être bien que non ». Vous vous dites opposés à ces régimes mais vous ne voulez pas les supprimer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...niversel », si cela signifie qu'il prendrait mieux en compte la pénibilité des différents métiers, la réforme que vous proposez aujourd'hui fait malheureusement exactement l'inverse. Quand je lis dans l'exposé des motifs de l'amendement que le rapport demandé porte sur un système voué à s'inscrire « dans le prolongement de la réforme portée dans le présent PLFRSS », j'ai la confirmation que vous voulez simplement renforcer les inégalités que vous allez contribuer à créer avec le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. On ne peut donc soutenir ni la philosophie de votre réforme ni cette demande de rapport qui sont à l'opposé de la réforme véritablement juste et égalitaire que nous défendons. Nous voterons donc contre cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFarida Amrani :

Vous dites défendre la retraite par répartition, mais en soutenant cet amendement, c'est la retraite par points que vous voulez imposer !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...cou à l'idée reçue selon laquelle les régimes spéciaux sont des régimes de privilégiés – sont liés à des contraintes inhérentes à leur fonction. Non, un chauffeur de bus ne peut pas poursuivre son activité jusqu'à 64 ans car il a le dos brisé bien avant cet âge. Nous sommes nombreux à nous opposer à l'article 1er car nous refusons cette « clause du grand-père » que vous promettez aux bébés. Vous voulez que les grands-pères restent chauffeurs de bus, mais ce n'est pas ce que nous souhaitons !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Delautrette :

Vous dites que c'est au nom de l'équité que vous voulez réformer les régimes spéciaux, monsieur le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, mais vous ne les réformez pas tous. Vous dites que les régimes spéciaux sont déficitaires. Or force est de constater que plusieurs d'entre eux sont excédentaires. En les intégrant au droit commun, vous actez le départ de leurs salariés à 64 ans, ce à quoi nous nous opposons, et vous ignorez la pénib...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Détruire les régimes dits spéciaux, voilà une vieille marotte des libéraux et de la Macronie ! Après avoir supprimé quatre critères de pénibilité, vous essayez une fois encore de faire passer des conditions de travail difficiles pour des avantages indus. Au nom de l'équité que vous avez chevillée au corps, vous voulez les faire travailler plus longtemps, ces privilégiés d'EDF qui grimpent à des pylônes électriques dans la fournaise de l'été comme dans le gel de l'hiver, et qui passent des heures à genoux devant les coffres électriques, à toute heure du jour et de la nuit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

N'écoutant que votre sens aigu de la justice, vous voulez les faire trimer plus longtemps, ces privilégiés de la RATP qui conduisent des trains toute la semaine, mais aussi les week-ends et jours fériés, qui répètent toujours les mêmes mouvements, jusqu'à développer des troubles musculo-squelettiques !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

…sauf si nous vous battons, comme nous allons le faire ! Vous voulez condamner les Français à travailler deux ans ferme de plus, et rien ni personne ne doit échapper à votre brutalité ; mais nous vous battrons ! Le deuxième aveu, c'est que vous n'avez que la division pour essayer de gagner. Vous voulez diviser les Français, attiser des ressentiments, chercher des boucs émissaires, mais les Français vous répondent par l'unité la plus large dans la rue ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

dans l'action et dans tous les sondages : ils ne sont pas dupes de votre jeu ! Troisième aveu : en détruisant les régimes spéciaux, vous voulez, ni plus ni moins, continuer à détruire les services publics. Vous avez détruit le service public de l'électricité, mettant le pays dans un tel état que même des artisans et commerçants ne peuvent plus payer leurs factures. Vous bordélisez le service public du rail : la précédente réforme des régimes spéciaux a provoqué une pénurie de candidats au métier de conducteur de train et vous allez créer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Coulomme :

...ant en dessous du seuil de pauvreté. Deuxième incohérence : en faisant travailler les gens deux ans de plus, vous allez produire – telle est peut-être votre intention – davantage de services et de produits ; mais où est votre marché accessible ? Il n'existe pas puisque vous n'avez pas préalablement augmenté le Smic pour susciter une demande – ce qui ne suffirait d'ailleurs peut-être pas. Si vous voulez que la demande augmente dans les mêmes proportions que les biens et services produits par les seniors restés au travail, il faut augmenter les salaires. Sinon, il n'y aura pas d'acheteurs pour ce supplément de services et de marchandises. Quelle logique formidable permettra d'éviter ce phénomène ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

...es facteurs de pénibilité ou le fait que les salariés ont une espérance de vie diminuée par le travail. Nous ne sommes pas vraiment surpris puisque vous aviez déjà supprimé quatre critères de pénibilité en 2017. Dans les manifestations à Paris et dans toutes les villes de France, pour la troisième grande journée de mobilisation, il y avait aussi les salariés de l'énergie et de la RATP, dont vous voulez détruire le statut. Personne ne vous croit quand vous expliquez que la suppression des régimes spéciaux serait une mesure de justice sociale et d'équité. Tout le monde a compris que les travailleurs seront équitablement forcés à s'abîmer deux ans de plus au travail.