Intervention de Philippe Goujon

Réunion du 7 décembre 2016 à 10h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Goujon :

Contrairement au maire du 18e arrondissement, je ne peux satisfaire qu'une demande de place en crèche sur cinq – bien que Mme Hidalgo soit élue du 15e.

Vous évoquiez les commissions d'attribution, monsieur le rapporteur. Il est vrai que nous avons un pouvoir important au sein des commissions mais ce sont en réalité les directrices de crèche qui prennent les décisions, selon des critères administratifs, notamment. En tout état de cause, c'est un pouvoir qu'on veut nous retirer dans le cadre du gigantesque mouvement de recentralisation opéré grâce à la complicité existant entre la mairie de Paris et l'Assemblée nationale : j'ai vu des amendements en ce sens dans la liasse et Mme Hidalgo elle-même souhaite que les attributions soient rendues anonymes.

Vous évoquiez le rôle que nous jouons dans la gestion des crèches mais il est extrêmement modeste : certes, nous pouvons acheter des briques de lait et réparer les carreaux cassés et les fuites d'eau. Tel est le pouvoir énorme des maires d'arrondissement. (Sourires) Ce que nous souhaitons, c'est pouvoir, d'une part, assurer la gestion du fonctionnement de la crèche, sur laquelle nous n'avons aucun mot à dire, et, d'autre part, proposer plus fermement à la mairie de Paris la création de structures pour la petite enfance telles que les crèches parentales.

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