Intervention de André Chassaigne

Séance en hémicycle du 27 juin 2013 à 9h30
Consommation — Après l'article 4, amendement 334

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Cela veut donc dire concrètement que, quelquefois, il est nécessaire de se déplacer dans quelques magasins fournissant, il est vrai, des produits tout prêts. Cela n'empêche pas pour autant d'avoir la volonté de faire une cuisine de qualité, en s'appuyant sur les traditions locales.

Allons-nous enlever à ces restaurateurs, qui n'ont pas la possibilité de faire autre chose, l'appellation de restaurant, simplement parce qu'ils ne peuvent pas payer un salarié et qu'ils sont obligés de proposer des menus à des prix extrêmement bas – des menus ouvriers, ne leur permettant pas de tout faire de leurs mains ? Voilà la réalité !

J'apprécie beaucoup la proposition du Gouvernement – quand je ne suis pas d'accord, je le dis aussi : je l'ai fait hier au soir – car elle est mesurée et a surtout le sens du réel. Arrêtons de rêver la France ! La France est ce qu'elle est aujourd'hui, et nous devons en tenir compte !

Dès lors, je voterai le sous-amendement de la commission des affaires économiques même si, je l'avoue, il ne m'emballe pas ; je suis assez d'accord sur ce point avec les propos tenus par Mme la ministre.

Ayant déjà grignoté un peu trop de mon temps de parole – j'aurai une indigestion ce soir

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