Les amendements de Alain Bruneel pour ce dossier

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L'amendement proposé par nos collègues socialistes évoque la spécificité et la pénibilité de certains métiers. Je voudrais ici témoigner de la situation de milliers de travailleurs confrontés à un métier pénible. Je parle de ceux qui nettoient vos rues, enlèvent vos poubelles. Alors que vous dormez encore, ils courent après le camion en respira...

Toujours à propos de la spécificité et de la pénibilité de certains métiers, j'ai eu l'occasion de rencontrer des salariés de Renault qui m'ont expliqué à quoi ressemblait une journée de travail et quelles étaient les cadences qu'ils subissaient. Ils commencent à sept heures du matin et s'arrêtent à quatorze heures cinquante-trois, avec une pa...

Il vise à compléter le verbe « garantir » par le mot « solennellement ». La question, en effet, demande une certaine solennité : c'est celle de la vie des gens, de l'humain, des valeurs de solidarité. Si le projet de réforme se veut « universel », les opinions ne le sont pas ; elles ne sont pas uniques. Permettez-nous donc d'affirmer dans ce d...

Il propose d'insérer, après le mot « esprit », celui d'« équité », qui figure dans les grands principes de l'article 1er. L'équité est une notion de justice, consistant à attribuer à chacun ce qui lui est dû. Comment, dans cette réforme, pouvez-vous parler d'équité sans examiner la spécificité de chaque métier ? Je pense en particulier aux pers...

… et je sais ce que c'est que la pénibilité du travail ! Vous, vous ne le savez pas et vous voulez intervenir sur une situation que vous ne connaissez pas.

J'irai dans le même sens que mes collègues. En préambule, je voudrais souligner qu'en discutant de différentes catégories – les personnels hospitaliers, les avocats ou, ici, les pompiers – , nous donnons notre point de vue. S'il n'est pas partagé, eh bien, tant pis.

Mais l'évoquer fait partie du débat démocratique. Nous ne sommes pas là pour polluer l'examen du texte, nous souhaitons rapporter ce que les personnes que nous avons rencontrées nous ont dit. Ce sont là les règles d'un véritable débat démocratique, que j'essaie d'appliquer. Comme tous les parlementaires présents dans l'hémicycle, nous avons re...

Je rejoins ce qu'a exprimé mon collègue Marleix à l'instant. Nous disons la même chose : que ce soit pour les avocats ou pour le système hospitalier, c'est pareil, nous n'avons pas de réponses, on est toujours dans l'inconnu… Nous apportons des propositions, nous relayons des témoignages poignants sur des situations très fortes, et nous aimerio...

Alain David vient d'évoquer la situation des avocats. Je rappelle qu'ils ont jeté leurs robes ou les ont accrochées à des ponts, ont interrompu des cérémonies de voeux de personnalités politiques, ont organisé des concours d'éloquence, ont distribué des roses aux magistrats et greffiers à la Saint-Valentin. Pourtant, ils ne sont toujours pas en...

Je défendrai en même temps le no 41846. Il y a quelques heures, le président Ferrand a expliqué qu'il nous faudrait 150 jours pour examiner tous les amendements. Nous sommes d'accord avec l'idée de prendre le temps nécessaire pour discuter du système universel de retraite : vous balayez un système qui existe depuis plus de soixante-dix ans en ...

Il y a un débat de société, un véritable débat de rapport de classes, je le répète ; depuis que nous discutons en séance, nous nous sommes efforcés d'apporter des exemples de pénibilité issus de nombreux métiers – les infirmiers, les aides-soignants, les éboueurs, les salariés de chez Renault – , et nous évoquons maintenant le cas des avocats. ...

Je voudrais évoquer la promesse, annoncée avec votre réforme, d'une plus grande liberté de choix quant au départ en retraite. Je m'interroge : savez-vous comment cela se passe, dans la vraie vie des travailleurs ? Je pense aux salariés des verreries, dont mon collègue Sébastien Jumel a déjà évoqué la pénibilité du travail. Il reste dans ma circ...

 « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » C'est la raison pour laquelle nous continuons à demander une retraite à taux plein à 60 ans. Notre pays est bien assez riche pour la financer, à condition de mettre fin au régime spécial de la fina...

Mon collègue Sébastien Jumel a brillamment démontré que cette réforme ne présentait pas seulement des trous dans la raquette, mais aussi des trous dans le gruyère. Il n'y a même plus de gruyère ni de raquette car on ne sait pas où l'on va. C'est important ! Vous nous appelez à discuter du fond, mais de quel fond devons-nous discuter ? Là, le fo...

Dans son amendement, M. Vallaud nous invite à nous pencher sur des professions spécifiques pour lesquelles le travail est pénible. Notre collègue Marc Le Fur nous a notamment alertés sur la situation des assistantes maternelles, …

… qui exercent une profession difficile, avec des horaires décalés. Ce sont souvent des femmes qui se rendent chez des personnes âgées pour faire leur toilette, faire le ménage, leur préparer à manger, les rassurer.

Chaque matin, elles doivent rendre visite à plusieurs patients, qui les attendent avec impatience parce qu'elles leur apportent du réconfort, de l'aide, de l'écoute. Ces professions travaillent deux ou trois heures le matin, une heure l'après-midi, une heure à midi, une heure le soir.

Elles travaillent souvent à mi-temps pour mettre un peu de beurre dans les épinards, comme on dit chez moi, parce que leur mari ne gagne pas un salaire mirobolant. Cette profession, très pénible, qui subit des horaires très décalés, doit être reconnue dans notre système de retraite ; or, dans celui que vous proposez, on ne sent pas vraiment que...

Quand mon collègue Pierre Dharréville nous a lu des courriers exprimant les craintes et les interrogations des kinésithérapeutes ou des infirmiers, j'ai entendu une rumeur s'élever dans l'hémicycle. Vous nous demandez de débattre sur le fond, et quand nous exprimons les interrogations et les craintes de personnes qui se demandent si elles pourr...

Il est intolérable que dans un pays qui se prétend le pays des droits de l'homme on tente ainsi de brider la liberté d'expression. Heureusement, il y a toujours des gens qui manifestent pour dire qu'ils s'opposeront jusqu'au bout et qu'ils veulent être respectés !