Les amendements de Alain Bruneel pour ce dossier

53 interventions trouvées.

Laissez-moi parler, monsieur Cazeneuve ! Vous avancez des propositions scandaleuses, laissez-moi expliquer pourquoi je vais voter contre ! On parle de salaires : regardons comment les augmenter. Les restaurateurs y ont réfléchi parce qu'ils ne trouvent pas de personnel. Quelles perspectives offrez-vous aux citoyens ?

Comment construiront-ils leur cheminement de vie ? À cela s'ajoutent le débat sur les retraites et les autres : c'est scandaleux ! Retirez votre amendement, monsieur Barrot ! Il faut le retirer !

Il vise à améliorer le dispositif du forfait mobilités durables. S'il est actuellement possible de cumuler celui-ci avec la participation de l'employeur à l'abonnement de transports en commun, de nombreuses entreprises soulignent en effet l'impossibilité de rendre ce cumul effectif en raison du plafond fiscal, fixé à 500 euros par an et par sal...

Comme notre collègue vient de le rappeler, ce n'est pas en défiscalisant tout que l'on règle tout.

Je n'étais pas au pouvoir en 2015, madame. Il existe un véritable problème dans les hôpitaux, dont nous parlerons la semaine prochaine lors de l'examen du PLFSS. Il manque des médecins, des infirmières, des aides-soignants, et le Ségur de la santé n'a pas tout réglé. Même dans les hôpitaux, quand on manque de médecins, on prend désormais des me...

Dans le même esprit, nous voulons réintroduire un impôt composé de onze tranches, contre cinq aujourd'hui. En 1987, il comportait onze tranches, en 1994 il en avait sept et il s'est réduit à cinq tranches en 2007. Notre objectif est d'augmenter la progressivité réelle de l'impôt. Les cinq tranches actuelles ne permettent pas de tenir compte de ...

Je ne partage pas votre avis. Nous ne parlons pas d'augmenter les tranches, sinon celles des plus riches, mais de faire en sorte que les tranches dans lesquelles se trouvent ceux qui ont peu de moyens correspondent véritablement à ce qu'ils ont reçu, au fruit de leur travail. Or vous balayez nos propositions d'un revers de main, estimant qu'ell...

Nous allons voter cette motion de rejet préalable déposée par nos collègues du groupe Les Républicains, bien que nous n'en partagions pas entièrement les termes.

Je me disais, en écoutant M. Carrez et le ministre Le Maire, que le temps du grand amour entre la majorité et Les Républicains, quand les uns et les autres défendaient les mêmes objectifs, semblait bel et bien révolu. Si, pour notre part, nous voterons la motion de rejet préalable déposée par Les Républicains, c'est parce que ce projet de loi d...

Le plafond du crédit d'impôt en faveur des services à la personne est actuellement fixé à 12 000 euros par an, ce qui représente une charge globale pour l'État s'élevant à 4,8 milliards d'euros. Nous proposons d'abaisser ce plafond à 8 000 euros, estimant que les personnes capables de rémunérer une aide à domicile à hauteur de 235 euros par sem...

Je ne peux admettre l'argument selon lequel le maintien du crédit d'impôt à son niveau actuel contribuerait à lutter contre le travail au noir. Comme l'évasion fiscale, ce phénomène doit être combattu par des dispositions spécifiques, pouvant notamment consister à augmenter la rémunération des personnes exerçant ces professions.

Nous voici réunis pour l'examen du dernier projet de loi de finances de cette législature, à l'heure d'établir le bilan d'une politique économique qui, durant cinq ans, aura favorisé les nantis et les entreprises, détérioré le pouvoir d'achat des ménages populaires, laissé sombrer dans la pauvreté des centaines de milliers de nos concitoyens et...

…avant de les abandonner, au cœur de la crise sanitaire, en refusant d'augmenter le RSA ou de l'étendre aux moins de 25 ans. À l'autre bout de la chaîne, au contraire, une petite élite peut s'estimer très satisfaite de votre politique, car c'est pour elle que vous gouvernez depuis maintenant cinq ans. En même temps que l'APL, vous réduisiez le...