Les amendements de Alain Bruneel pour ce dossier

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L'article 16 prévoit, à titre expérimental et pour une durée de quatre ans, de limiter la durée des contrôles administratifs visant les PME, qu'ils soient engagés par l'administration fiscale, l'administration des douanes, l'inspection du travail, les URSSAF, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fr...

Comme je l'ai dit il y a quelques instants, la limitation du nombre et de la durée des contrôles est contraire aux prérogatives de l'inspection du travail, qui doit pouvoir contrôler quand elle le souhaite les entreprises de son ressort territorial, conformément à la convention no 81 de l'Organisation internationale du travail. Nous avons discu...

Nous vous proposons d'expérimenter une instance de lutte contre le non-recours aux droits sociaux. Cet amendement important devrait être suffisamment consensuel pour recueillir, nous l'espérons, l'avis favorable du Gouvernement et de la majorité. De quoi s'agit-il ? Le constat s'impose aujourd'hui du décalage, dans l'accès aux droits sociaux, ...

Les articles 5 et 6 instaurent un droit à l'erreur pour les droits et taxes recouvrés par l'administration des douanes en cas d'infraction en matière de cotisations indirectes ou en matière douanière. Si l'administration douanière peut déjà décider de ne pas appliquer de sanctions en cas d'infraction dans le cadre d'une transaction, le disposit...

L'article 8 revient sur une disposition récente instaurée dans le cadre de l'ordonnance du 7 avril 2016, prise sur le fondement de la loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite loi Macron, de 2015, qui comportait des dispositions visant à réformer l'inspection du travail et à alléger les sanctions pesant sur l...

Ce débat est en effet intéressant, mais je me demande ce qu'il vient faire dans le cadre de ce projet de loi. La question relève du code du travail. C'est un article de ce code que nous sommes en train de modifier dans cet hémicycle. Or, cette question n'a pas été abordée dans le cadre du dialogue social, alors que les partenaires sociaux peuve...

L'article 9 vise à consacrer au profit des usagers l'opposabilité des circulaires et instructions émanant de l'administration centrale, sur le modèle de ce qui existe déjà en matière fiscale avec la doctrine fiscale. C'est la première fois que la loi consacre ainsi de manière générale l'opposabilité de la doctrine administrative au profit des a...

Comme nous avons déjà eu l'occasion de le souligner, le Conseil d'État et le Conseil économique, social et environnemental ont exprimé des réserves sur les dispositions de cet article 2, en particulier s'agissant du droit au contrôle. Nous ne comprenons pas du tout votre choix de proposer des mesures de portée générale, dont les effets sont trè...

Votre décision de ne pas donner de définition claire de la bonne foi, au prétexte discutable de maintenir pour les administrations une certaine souplesse sur la présomption de bonne foi dans le cadre du droit à l'erreur, fait difficulté. Dans son avis sur l'avant-projet de loi, le Conseil économique, social et environnemental nous alerte sur le...

Je comprends bien la réflexion du rapporteur. Cela dit, on sait qu'une entreprise du CAC 40 dispose d'un arsenal juridique pour savoir si elle peut ou non bénéficier du droit à l'erreur, et utiliser les failles du dispositif. Il ne me semblerait donc pas logique de reconnaître qu'une telle entreprise est de bonne foi.

Notre groupe votera la motion de renvoi en commission défendue par Valérie Rabault. Le texte qui nous est aujourd'hui proposé soulève en effet de nombreuses difficultés. Ainsi, il est examiné selon la procédure accélérée, alors même qu'il embrasse un champ très large. Le Parlement se trouve ainsi dans l'incapacité d'appréhender les conséquence...

Nous proposons, par cet amendement, de supprimer les dispositions relatives au droit au contrôle. Le Conseil d'État a, vous le savez, jugé sévèrement ce dispositif, estimant que son champ d'application, extrêmement vaste, pourrait porter atteinte au bon fonctionnement de l'administration dès lors que celle-ci devra faire droit à la demande de c...

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission spéciale, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le projet de loi pour un État au service d'une société de confiance affiche de grandes ambitions, puisqu'il permettra, selon vos dires, s'il est approuvé, de transformer l'action publique en s'appuyant sur de...

Dans le cas présent, les dispositions portant strictement sur le droit à l'erreur côtoient des mesures de simplification diverses et variées telles que la suppression du papier pour les démarches administratives à l'horizon de 2022 ou la fin de l'envoi par courrier des professions de foi avant les élections, remplacé par un site internet. Nous...

En tout état de cause, nous saluons le travail de la commission spéciale et de son rapporteur. C'est dans un esprit constructif et d'ouverture au débat que les députés membres du groupe de la Gauche démocrate et républicaine abordent l'examen de ce texte.

Le projet de loi que vous nous proposez fait figurer en annexe les orientations et les objectifs de la stratégie nationale de l'action publique d'ici à 2022. Nous regrettons que ces orientations n'aient pas été précédées d'une consultation approfondie des syndicats de la fonction publique, pas même associés à la réflexion préalable. Lors de leu...