Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

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Madame la présidente, madame la ministre, madame et messieurs les rapporteurs, chers collègues, depuis plusieurs années, nos forces armées sont engagées sur plusieurs théâtres extérieurs et déployées sur le territoire national. Avant d'examiner le budget, je veux rendre hommage aux hommes et femmes mobilisées. Mes chers collègues, il nous faut...

Si, c'est vrai ! Les modestes programmes qu'a invoqués la majorité en commission ne suffiront pas à renverser la tendance. Dans la marine, le nombre de patrouilleurs est si faible pour surveiller et protéger notre territoire maritime, le deuxième au monde, que cela reviendrait à protéger l'Hexagone avec deux voitures de police !

L'armée de l'air n'est guère mieux lotie. L'excellent rapport de notre collègue Cornut-Gentille sur le transport aérien stratégique souligne que la flotte, en période d'opérations, atteint un taux de disponibilité de 7 %. Quant à l'armée de terre, le matériel qu'elle utilise est bien souvent d'une ancienneté alarmante. Le cas des véhicules de l...

En plus de l'insuffisance des moyens, il faut regretter l'absence de vision. La majorité refuse le débat et nous renvoie à la discussion du prochain projet de loi de programmation militaire. Elle brandit la revue stratégique de défense et de sécurité nationale, qui a le mérite de dresser une liste exhaustive des menaces, mais qui ne produit auc...

Les traités font de l'adhésion à l'OTAN une obligation. Aucun intérêt général européen n'est discernable en matière de défense et les tentatives de coopération à ce sujet n'ont jamais donné satisfaction. Même l'objectif de faire parvenir le budget de la défense à 2 % du PIB n'est rien d'autre que la soumission à une injonction de l'OTAN.

Pour conclure, la stratégie est première : c'est elle qui doit dicter les orientations budgétaires. Or, en l'absence de vision claire du Gouvernement, ce sont les orientations de l'OTAN, cette organisation obsolète et pourtant expansionniste, qui finissent par faire loi.

Les postures ne résistent pas à l'examen des faits. Avec ce budget, le Gouvernement poursuit dans la voie de ses prédécesseurs. Le groupe La France insoumise promeut pour sa part un nouvel indépendantisme français en faveur de la paix. Il ne votera donc pas les crédits de la mission.