Les amendements de Célia de Lavergne pour ce dossier

22 interventions trouvées.

En tant que vice-présidente de la commission spéciale, je voudrais intervenir sur la qualité et la bonne tenue de nos débats. En tant que parlementaire et en tant que vice-présidente, je trouve que nous venons d'assister à quelque chose de très grave. Sur le ton comme sur le fond, cette mise en cause personnelle ne donne pas une bonne image de ...

Nous devons travailler sur le fond des sujets. Chacun de nous a un parcours et poursuit un objectif d'intérêt général.

S'agissant de ces amendements comme de l'ensemble de nos débats depuis huit jours, je voudrais que nous soyons tout à fait au clair sur ce que nous sommes en train de faire. Cela permettra d'ailleurs à ceux qui nous regardent de bien comprendre ce qui se passe ici, dans l'hémicycle. Que les choses soient bien claires, il ne s'agit pas là d'un ...

Un bon travail parlementaire ne consiste pas à lancer trois ou quatre idées en l'air, aussi belles soient-elles : la pénibilité par-ci, les femmes par-là.

Cela ne consiste pas non plus à faire un concours de synonymes, ni à invectiver, ni à exiger tout de suite une réponse à une question qui n'a rien à voir avec le projet de loi.

En tant que politiques, ayons un débat d'idées. Un débat sur le fond, nous sommes pour. Nous, députés de la majorité, avons bien montré ces derniers jours que nous sommes capables, comme d'autres, de bien défendre les idées qui nous portent. Mais cela, ce n'est pas un travail parlementaire ; ne vous moquez pas de nous !

Faire la loi, c'est façonner ligne à ligne, idée après idée, amendement sur le fond après amendement sur le fond, …

Comment en sommes-nous arrivés là ? À cause de qui ? À cause de quoi ? De 31 000 amendements vides de sens, qui bloquent notre institution !

À cause de nos collègues insoumis et communistes, soutenus par les socialistes, nous parlementons davantage que nous ne faisons notre travail parlementaire.

Cet amendement vise effectivement à affirmer le principe de solidarité entre les générations, c'est-à-dire le principe de répartition. Or il est déjà inscrit au troisième alinéa. Soit vous avez mal lu le texte, soit vous faites délibérément de la paraphrase pour nous faire perdre du temps. Je n'ai jamais porté de regard désobligeant sur les co...

À ma collègue de La France insoumise qui nous parle de décence ce soir alors que nous souhaitons garantir le niveau de vie des retraités dans le futur système, je dis, au nom de La République en marche, que la décence consiste d'abord à ne pas jouer avec les mots, …

… y compris en proposant par voie d'amendements de substituer au mot : « pour », les mots : « afin de ». De même, la décence, ce n'est pas déposer 41 000 amendements pour bloquer une réforme porteuse de réelles conquêtes sociales

La décence, c'est enfin ne pas bloquer le fonctionnement de l'institution dans laquelle on a été élu et où on représente presque 100 000 citoyens. En revanche, la décence, pour nous, c'est notamment assurer une pension minimale égale à 1 000 euros, puis à 85 % du SMIC net, à des gens qui perçoivent aujourd'hui beaucoup moins.

À écouter les différents orateurs, je constate que nous partageons une préoccupation commune : nous aimerions débattre du fond. Mme Dumont semble s'inquiéter que nous ne puissions pas le faire aux articles que vous avez mentionnés, où il est en effet question du point, de son indexation, de la revalorisation des pensions, et où nous pourrions d...

Soit vous poursuivez l'obstruction et assumez l'impossibilité de conduire un débat organisé sur le fond, soit vous cessez cette obstruction et nous avançons !

La République en marche n'a jamais caché qu'elle accorde une grande importance à la valeur travail. Le système de retraite dont nous débattons doit permettre de valoriser le travail. Autrement dit, il est légitime qu'une personne ayant travaillé toute sa vie, une personne qui a effectué une carrière complète, perçoive une retraite digne. Le sy...

À propos de capitalisation et de répartition, je ne voudrais pas que l'on agite des peurs qui n'ont pas lieu d'être. Quoi de plus rassurant, aujourd'hui, que de savoir que l'État gérera un système de retraite incluant 100 % des actifs ? Dans ce système public, plus protecteur, plus solide, nous retrouverons l'intégralité des Français jusqu'à 10...

Encore une fois, nous sommes en train de créer un dispositif solide, protecteur et durable, pour l'ensemble des Français.

Nous sommes réunis pour débattre du fond de cette réforme, mais aussi pour parler aux Français. Or l'article 1er nous parle, comme il parlera aux Français. En effet, comme nous, ils sont attachés à ce que, grâce à une Caisse nationale de retraite universelle, une solidarité nationale dépasse, sans les renier, les quarante-deux régimes de solid...

Cette solidarité est l'honneur de la France. Elle permet aux actifs d'aujourd'hui de cotiser pour payer en temps réel les pensions de nos retraités. L'article 1er fixe six principes essentiels que d'autres veulent supprimer, mais auxquels les Français sont attachés et que nous réaffirmons haut et fort : l'équité, la solidarité entre les assuré...