Les amendements de Elsa Faucillon pour ce dossier

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Enfin, s'agissant de l'intervention que vous venez de faire, je tâche de cacher ma colère. À un moment donné, il faut arrêter de nous prendre pour des idiots et de nous faire la leçon !

Il faut surtout arrêter d'employer une technique assez connue – nous l'avons tous pratiquée – inspirée de l'adage « La meilleure défense, c'est l'attaque ». Vous maniez en effet le discours politicien – dans ce domaine, vous êtes même passé maître – tout en tentant de nous faire croire que tel n'est pas le cas.

Ainsi, vous prétendez rechercher le consensus, mais vous venez d'appeler à repousser tous les amendements visant à améliorer votre proposition d'article additionnel !

Arrêtez de nous prendre pour des idiots ! Défendez votre texte, mais cessez de prétendre que notre seul but est de vous mettre dans l'embarras, alors même qu'un travail parlementaire est en cours sur le sujet depuis plusieurs mois ! Nous constatons l'existence de problèmes auxquels nous tâchons d'apporter des solutions. C'est notre travail !

C'est bien volontiers que je défends cet amendement déposé par notre collègue Gabriel Serville. Sensible au rappel de l'horloge, je me contenterai d'indiquer que Mme la rapporteure, en refusant l'amendement qui vient d'être présenté, l'a on ne peut mieux défendu. Il vise à compléter les dispositions du code de l'éducation relatives aux séances...

Le débat me semble intéressant. Informer les élèves au sujet de l'égalité entre garçons et filles et de la lutte contre les discriminations est une chose, établir un lien entre elles et la vie affective et sexuelle en est une autre. Je ne pense pas que l'amendement soit satisfait par les dispositions que vous venez d'évoquer, madame la rapport...

Les députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine défendent de longue date l'instruction obligatoire à 3 ans ; nous avions d'ailleurs déposé une proposition de loi en ce sens en décembre 2017. Nous pensons en effet que cette scolarisation précoce constitue un moyen efficace de lutter contre les inégalités scolaires et contre les inég...

Certains propos que j'ai entendus sont extrêmement inquiétants ; j'espère vivement que cet amendement ne sera pas adopté. Il faut voir combien les débats qui se déroulent ici, et qui auront certainement lieu demain dans le cadre du débat public, touchent et affectent des personnes. Je vous le dis très sereinement : vous faites souffrir des gen...

Je viens d'un territoire populaire où différentes religions s'expriment et se rencontrent dans l'espace public et où des gens qui ne croient pas en côtoient d'autres qui croient. Chacun perçoit que, dans les discussions qui ont lieu dans cet hémicycle, vos mots n'ont pas pour but de défendre le principe de la laïcité mais de stigmatiser une rel...

Et ne tentez pas de nous faire croire que vous vous battez tout d'un coup, de manière inopinée, pour la femme, dont l'avenir et la libération vous intéresseraient soudain !

Vous faites des amalgames et parlez de prosélytisme et d'image de la femme, mais vous n'utilisez ces mots que pour les agresser et les faire souffrir, et pour diviser l'opinion. Vous cherchez non pas à les libérer mais à les exclure de l'espace public, avec un esprit qui renvoie à des heures passées.

Vous opérez ainsi un profond dévoiement du principe de laïcité. Vous ne ferez croire à personne ici que vous vous battez pour ce principe ; au contraire, vous allez totalement à son encontre et à l'encontre des droits des femmes.

Après Mme Sabine Rubin, qui a évoqué George Orwell, j'ai moi aussi le sentiment, monsieur le ministre, – et peut-être y verrez-vous un compliment – , que vous êtes passé maître en communication orwellienne, tant les propos que vous tenez pour défendre ce projet de loi sont loin des faits et du texte même. Vous avez notamment parlé de « promouv...

Nombre d'entre nous l'ont dit : cet article 1er donne le ton de l'ensemble de la loi ; et, au rebours de l'annonce faite par le titre, c'est un ton de défiance vis-à-vis des enseignants – comme si une confusion s'installait entre l'accomplissement responsable d'une mission et une obéissance aveugle, comme si ressurgissait cette vieille confusio...

Vous avez affirmé que l'article 1er avait surtout pour but de poser des principes. Mais dans sa rédaction actuelle – et il est probable qu'il sera adopté telle quels – , il se contente essentiellement de rappeler certains devoirs à la communauté éducative. Pour notre part, nous proposons d'y faire également figurer un droit important des enseig...

Votre réponse m'étonne, madame la rapporteure. L'amendement que vous avez fait adopter en commission pour justifier le maintien de l'article 1er a eu justement pour effet de compléter cet article par des éléments déjà présents dans le code de l'éducation. Je me contente de vous proposer d'en mentionner d'autres, afin de trouver un équilibre ent...

Je ne reviens pas sur l'insulte du ministre à l'encontre de ma famille politique, qui, elle, a su tirer des leçons très importantes du passé. Il semble, en revanche, que le Gouvernement oublie, à l'heure qu'il est, la dimension historique des valeurs fondamentales, s'agissant notamment du respect de la liberté.

Il est normal que Les Républicains considèrent que l'ancien directeur général de l'enseignement scolaire sous Sarkozy n'aille pas assez loin dans le projet de loi pour une école de la confiance.

Comme je l'ai déjà souligné pour expliquer le vote favorable du groupe de la Gauche démocrate et républicaine sur la motion de rejet préalable, nous souhaitons rejeter de nombreux aspects du texte, tandis que d'autres demeurent très flous – il en est ainsi du pré-recrutement des enseignants, dont nous ne connaissons pas les futurs rouages. Il c...

je veux dire mon soutien à la mobilisation légitime d'enseignants qui souhaitent la restauration d'un service public de l'éducation de qualité. Monsieur le ministre, je ne vous reprocherai pas d'avoir changé d'avis sur l'opportunité de faire ou non une loi, mais plutôt ce que votre texte contient. J'y vois une habileté visant à ne pas affoler p...