Intervention de Raphaël Schellenberger

Réunion du lundi 22 novembre 2021 à 21h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Coordonner, c'est bien mais, en matière de formation professionnelle, il faudrait aussi laisser une plus grande marge de manœuvre aux régions. Je sais que cela peut sembler contradictoire avec la réforme de la formation professionnelle, telle qu'elle a été menée jusqu'ici mais j'ai été interpellé par plusieurs petites structures de formation. Je ne parle pas d'entreprises de formation à but lucratif qui, à certains moments, ont pu être peu scrupuleuses, mais de structures de formation publiques ou soutenues par la collectivité, qui forment à des métiers de niche.

Je pense notamment aux métiers d'art ou à l'enseignement artistique spécialisé : ce sont des secteurs où il est déjà difficile de trouver un organisme de formation. Or, quand on en trouve un, il dépend généralement d'une collectivité territoriale. La réforme de la formation professionnelle fait que ces structures n'arrivent pas à être reconnues en tant que telles, alors même que les régions cherchent à monter des programmes d'emploi dans ces domaines, car ils assurent la transmission, dans le territoire et dans le temps, d'un savoir-faire particulier.

Je peux comprendre que vous ne vouliez pas d'une réforme systémique, mais nous pourrions laisser aux régions la possibilité d'agir en la matière. J'ai le sentiment, monsieur le rapporteur, que votre amendement ne va pas assez loin.

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