Intervention de Thierry Benoit

Réunion du mercredi 16 septembre 2020 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

S'agissant de la décarbonation et de la conversion du modèle des entreprises industrielles en termes d'approvisionnement en énergie, les territoires ruraux sont potentiellement sources de production de biogaz – des unités s'installent et fournissent du biogaz dans le réseau. Mais, pour l'instant, ces territoires ruraux n'ont que très peu accès à ce gaz qui dessert les grandes villes et les grands centres urbains, parce que le modèle économique actuel ne permet pas d'irriguer ces territoires. Quelles sont vos réflexions et vos propositions dans ce domaine ?

Concernant le bâtiment, il existe de nombreux dispositifs en faveur de la rénovation énergétique. Souvent, la porte d'entrée vers ces aides sont les plateformes locales de rénovation énergétique, avec des cofinancements de l'ADEME et des régions, et des crédits territoriaux. Depuis de nombreuses années, la pérennité de leur modèle économique se pose. Quelle est votre vision en la matière ? J'avais posé la question à M. Nicolas Hulot, il y a quelques années. Il devait m'écrire, mais je n'ai toujours pas la réponse. Or, dans les territoires, les élus cherchent des solutions. Pour l'instant, il n'y a pas de modèle économique bien clair.

Pour ce qui est des transports, le coup de pouce vélo concerne l'urbain, les grandes villes. Lorsque vous vivez à 15 ou 20 kilomètres d'un chef-lieu de canton ou d'une ville moyenne de 15 000 à 20 000 habitants non desservie par le réseau ferroviaire, il est compliqué d'utiliser le vélo. Envisagez-vous des dispositifs innovants, notamment l'hydrogène, pour irriguer ces territoires ?

J'en viens à l'agriculture. Serez-vous une ministre de la transition écologique favorable à éviter les confrontations ? Je pense notamment aux produits phytosanitaires et aux sujets de société, comme le référendum d'initiative populaire en faveur du bien-être animal. Nombre de chevaux et de bovins sont victimes de mutilations, mais je n'entends ni M. Clément, ni L214 s'en émouvoir ou œuvrer en faveur d'un apaisement ou pour éviter des confrontations envers le monde rural.

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