Intervention de Loïc Dombreval

Réunion du jeudi 29 mars 2018 à 9h40
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Dombreval :

Nous touchons le coeur du sujet. En préalable, je souhaite préciser quelques éléments par précaution. Il ne s'agit pas d'espionner, de bloquer et d'ennuyer les uns ou les autres, mais de répondre à des attentes sociétales. Un amalgame est en train de se créer entre la consommation de viande et une forme de cruauté, ce qui est très dommageable pour la filière viande.

De plus, le Président de la République s'est engagé, en réponse au manifeste « Animal politique », à mettre en place au cours de son mandat la vidéosurveillance dans les abattoirs, telle que prévue par la proposition de loi de M. Olivier Falorni.

Ce dispositif d'enregistrement vidéo dans les abattoirs existe déjà dans de nombreux pays de l'Union européenne et au Canada. Un certain nombre d'abattoirs en France l'ont déjà installé volontairement. Ils y voient un intérêt, ne serait-ce que pour leur image et leur communication à l'égard de l'opinion.

Enfin, cette proposition de loi a été votée à l'unanimité en janvier 2017. Elle a fait l'objet de beaucoup de communication – M. Olivier Falorni a très bien fait les choses – et tout le monde l'appelle la « loi Falorni » ! Dans l'esprit de l'opinion, la vidéosurveillance dans les abattoirs est devenue normale et acceptée. D'ailleurs, depuis janvier 2017, on voit circuler beaucoup moins de vidéos d'ONG qu'auparavant.

Ce n'est pas un dispositif coûteux, car on ne va pas faire de murs d'écrans avec des vétérinaires derrière. Il s'agit d'un enregistrement, l'équipement est très peu onéreux.

Cet amendement prévoit d'installer dans les abattoirs un système d'enregistrement vidéo selon des modalités simples, ce qui permettra d'éviter un « retour de flamme » qui se produirait si une telle disposition n'était pas adoptée.

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