Intervention de Albane Gaillot

Réunion du mardi 10 avril 2018 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

J'associe Mme Fiona Lazaar à ma question. Madame la ministre, vous avez évoqué l'enjeu qui consiste à accompagner la croissance et à s'assurer qu'elle est inclusive. Il est vrai que personne ne doit être exclu des réformes que nous menons. Aussi, quand nous parlons d'apprentissage et de formation professionnelle, comment ne pas évoquer les disparités entre les hommes et les femmes, inégalités persistantes qu'il faut combattre dans toutes les strates de notre société ?

L'apprentissage et la formation professionnelle ne sont pas exonérés des efforts à fournir. Aujourd'hui, les femmes sont clairement désavantagées dans l'accès aux principaux dispositifs de formation, seules 40 % des salariées éligibles bénéficient du plan de formation des entreprises. Même après avoir bénéficié d'une formation, les femmes continuent de subir les inégalités puisque la valorisation financière des rémunérations des hommes du fait des formations est supérieure à celle des rémunérations des femmes. Un rapport a été rédigé sur ces sujets par Catherine Smadja-Froguel, après des échanges avec le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, qui dresse un bilan critique de la formation professionnelle. Le constat est net : elle ne permet pas de renforcer l'égalité entre les hommes et des femmes, et elle renforcerait même les inégalités déjà fortes dans le monde du travail.

Comment la réforme de la formation et de l'apprentissage peut-elle participer à la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes ?

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