Intervention de Bernard Perrut

Réunion du mercredi 30 mai 2018 à 21h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Merci madame la ministre, vos propos font apparaître votre connaissance du sujet, peut-être même vous êtes-vous rendue sur place pour constater l'importance du travail qui est mené ? Nous avons entendu votre réflexion, le problème du cadre juridique, la complexité : les amendements ne répondent peut-être pas à toutes les questions.

Vous nous donnez l'assurance que l'ensemble des financements seront maintenus pour les écoles de production, et qu'elles pourront poursuivre leurs ambitions. Aujourd'hui, elles sont vingt-cinq, et elles envisagent de s'implanter fortement et de porter leur nombre à cent, parce qu'elles sont soutenues par les entreprises, les élus, les collectivités et les branches professionnelles.

Ce qui est important, c'est qu'elles entendent de votre part l'assurance que tous les financements sont maintenus, qu'elles pourront continuer leur action et la faire évoluer. C'est leur préoccupation majeure, elles ont peur d'une asphyxie, d'une fermeture, parce qu'elles ne rentrent pas dans le texte. Quelles mesures juridiques dans ce texte pourraient conforter les écoles de production, pour qu'elles soient bien reconnues ?

Vous évoquez le problème des modèles. C'est là que l'organisation de notre système français manque certainement de souplesse. Lorsque nous avons des écoles de production qui réussissent, qui mènent 100 % des jeunes vers un métier, dans de très bonnes conditions, pourquoi ne pas prévoir des dispositifs qui s'adaptent ? Le but est de réussir, pas d'avoir des carcans qui limitent, contraignent, et empêchent de donner la liberté de réussir. C'est en cela qu'il faudrait aller plus loin : plus de souplesse dans l'organisation de notre système de formation, quel qu'il soit, pour permettre des exemples aussi intéressants que celui-là.

Madame la ministre, dans la mesure où vous assurez que les financements sont maintenus avec le texte actuel et qu'il n'y aura pas de difficultés sur le sujet, nous pouvons retirer l'amendement. Mais quelle certitude est donnée dans le texte à ces écoles ? Comment, aujourd'hui, les écoles de production qui suivent nos travaux auront l'assurance qu'elles peuvent continuer ?

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