Intervention de Michel Larive

Réunion du mardi 3 octobre 2017 à 17h15
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Les contrats aidés ne sont pas la panacée mais c'est bien leur brutale suppression qui marque cette rentrée scolaire. Des milliers de travailleurs socio-éducatifs passeront directement du statut de précaire à celui de chômeur. Les postes d'animateurs en milieux scolaire et périscolaire dans les zones rurales sont souvent pourvus par des contrats aidés. À Saverdun, ville ariégeoise de 4 600 habitants située dans ma circonscription, ce sont 30 % des effectifs d'animation qui sont concernés par cette mesure. L'impact financier représente une perte de 200 000 euros pour la ville. Aujourd'hui, l'équipe municipale est contrainte de ne proposer à ces personnels que des contrats à durée déterminée (CDD) jusqu'en décembre. Elle n'a pas de possibilité de pérennisation de ces emplois en l'état actuel de ses finances. Cette décision gouvernementale, sans concertation, un mois avant la rentrée scolaire, représente la suppression de 1 000 contrats aidés dans l'éducation et les associations en Ariège. J'ai déjà interrogé Mme la ministre du travail à ce sujet, sans succès à ce jour. Je tente à nouveau ma chance avec vous, monsieur le ministre, puisque votre ministère est peut-être le plus concerné par la suppression de ce dispositif : quelles sont les solutions pour pallier au déficit d'encadrement dans les écoles et aux augmentations de charges financières générés par cette mesure dans les collectivités territoriales ?

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