Intervention de Ugo Bernalicis

Séance en hémicycle du jeudi 17 janvier 2019 à 21h30
Programmation 2018-2022 et réforme de la justice — Article 50 ter

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

On sait aussi qu'il ne serait pas facile de mobiliser les personnels un dimanche pour organiser les bureaux de vote.

Le vote par correspondance apparaît donc finalement comme le truc le moins embêtant pour satisfaire les desiderata du Président de la République ! C'est la solution d'extrême facilité…

Il faudrait avoir l'ambition de permettre aux détenus de voter, mais pas seulement aux élections européennes comme le prévoit le texte. De vrais bureaux de vote montreraient une véritable volonté politique. Oui, il faut des moyens ; oui, il faudrait mobiliser des personnels, par exemple pour procéder aux inscriptions ; non, cela ne se fait pas en claquant des doigts. Heureusement, désormais, on peut s'inscrire sur les listes électorales jusqu'à un mois avant la date des élections : ce n'est donc pas encore raté pour les prochaines.

La matérialité du bureau de vote, la solennité du passage dans l'isoloir et du bulletin glissé dans l'urne sont importants : il ne faut pas en déposséder les détenus. Leur droit de vote ne doit pas être un vote dégradé – ce que serait le vote par correspondance.

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