Il est difficile de comprendre pourquoi on souhaite supprimer une institution récente comme le CNESCO (Conseil national d'évaluation du système scolaire), mis en place en 2013 : il est encore tôt pour voir ce qui lui est reproché… Si certains de ses travaux devaient être reconsidérés, peut-être aurait-il mieux valu le consolider, et non le supprimer. J'ai déjà évoqué le risque d'une reprise en main par le ministère et le ministre : on retrouve ici l'esprit de l'article 1er, avec l'idée d'un conseil d'évaluation dont on peut penser qu'il manquera d'indépendance. Préférant un repositionnement du CNESCO si besoin est, nous proposons par cet amendement de supprimer l'article 9.