Je vous remercie, madame d'Artois, pour votre présence ce matin. Comme Gérard Cherpion, je suis très surprise par votre présentation, qui est sûrement d'une parfaite lucidité. Un plan de restructuration, qui prévoyait la suppression de 1 541 postes en CDI, a été annoncé, avant d'être ramené à quelque 800 postes ; il prévoit également la fermeture de trente-quatre centres. À vous écouter, j'ai eu l'impression que toutes ces mesures ne servaient finalement à rien, qu'elles n'amélioreraient pas la situation, puisque votre déficit a encore augmenté depuis l'année dernière. Au-delà du diagnostic que vous posez, qui conforte celui de la Cour des comptes, et alors que nous sommes persuadés que l'AFPA a un rôle à jouer dans nos territoires, notamment ruraux, quelle réforme structurelle allez-vous proposer, sachant que ce qui a été envisagé est insuffisant ? Allez-vous réinvestir les territoires ou vous réorganiser par rapport à la concurrence ? La question se pose également pour les prestataires auxquels vous avez recours.