Intervention de Bruno Studer

Réunion du mercredi 5 juillet 2017 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

Chers collègues, j'ai le plaisir d'accueillir en votre nom à tous M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation nationale. J'en profite pour saluer les téléspectateurs, sans doute très nombreux à l'occasion de cette première réunion de notre commission, qui nous regardent via le site de l'Assemblée nationale.

Nous sommes très heureux, monsieur le ministre, que vous soyez le premier membre du Gouvernement que nous auditionnons : cela témoigne de l'importance cardinale que nous accordons, dans la droite ligne des engagements pris vis-à-vis de nos concitoyens, aux enjeux de l'éducation. J'espère que cette audition sera la première d'une longue série et que nous sommes au début d'une collaboration que je souhaite intense et fructueuse, dans laquelle vous serez assuré de trouver auprès de nous, au-delà de nos rendez-vous législatifs traditionnels, une puissante force d'initiative, d'évaluation et surtout – j'en forme le voeu le plus cher – de propositions audacieuses.

Je veux d'emblée saluer l'originalité de vos expériences : vous alliez une connaissance scientifique très fine, en particulier dans les domaines cognitifs, à une pratique chevronnée de notre système éducatif. Vous incarnez, monsieur le ministre, l'ambition de bâtir une école de la confiance. Je serais honoré que vous puissiez expliquer votre méthode pour bâtir cette confiance parmi nos enfants, les élèves, mais aussi parmi tous les personnels impliqués dans l'éducation nationale.

Nous sommes aussi nombreux à avoir été sensibles à votre volonté de travailler main dans la main avec Mme Françoise Nyssen, ministre de la culture, sur la question de l'éducation artistique et culturelle. Il s'agit là d'un enjeu majeur pour l'avenir de nos enfants et nous serons heureux là-encore de connaître vos ambitions et vos projets en la matière. Au-delà cette feuille de route commune, peut-être pourrons-nous également nous projeter plus loin dans le futur, s'agissant par exemple de la formation des enseignants – un sujet parfois douloureux ces dernières années – qu'il faudra mettre en place pour réussir sur cet enjeu.

S'agissant de la méthode de nos travaux, lors de la réunion qu'il a tenue hier, le bureau de la commission a décidé d'encadrer le déroulement des interventions. En conséquence, je vais abréger mes propos et vous poser peu de questions, monsieur le ministre, car mes collègues, dont beaucoup sont de nouveaux élus, ont sans doute été abondamment sollicités par nos concitoyens au cours de la campagne pour vous en poser de nombreuses autres. Permettez-moi simplement de préciser que les orateurs des groupes auront deux minutes pour vous interroger et qu'après la réponse que vous leur ferez, les autres membres de la commission vous interrogeront à leur tour pendant deux minutes chacun ; vous pourrez leur répondre après des « salves » de deux ou trois questions de sorte que nos échanges soient plus dynamiques.

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