Intervention de Nicolas Dupont-Aignan

Séance en hémicycle du vendredi 27 octobre 2017 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 — Article 34

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

A-t-on encore le droit de s'exprimer dans cet hémicycle si l'on n'est pas d'accord avec vous ?

Monsieur le rapporteur général, paradoxalement, de quoi toute cette affaire est-elle née ? De la volonté d'1 million de Français, qui ont saisi le Conseil d'État pour pouvoir accéder à la commercialisation du vaccin obligatoire DTP sans que celui-ci soit associé à d'autres vaccins non obligatoires. Vous affirmez que ceux qui s'étonnent de la précipitation du Gouvernement sont opposés aux vaccins, ce qui est parfaitement mensonger. Tout est venu du souhait de ces familles de disposer du DTP sans être forcées à faire administrer à leurs enfants des vaccins complémentaires dont des travaux scientifiques, que vous cachez volontairement, mettent en doute les conséquences ! Je songe évidemment aux travaux du professeur Romain Gherardi sur les conséquences neurologiques de certains vaccins.

Il ne s'agit absolument pas, en tout cas en ce qui me concerne, de prétendre mettre fin à l'obligation vaccinale. Il existe une obligation vaccinale et des vaccins qui ont fait leurs preuves. L'enjeu est simplement celui-ci : qui gouverne, de l'autorité politique ou des multinationales ? des entreprises vont-elles dicter les obligations vaccinales de nos enfants, ou bien les scientifiques vont-ils avoir le droit, dans notre pays, de débattre sans que l'on fasse tout pour cacher leurs travaux ?

De tels travaux ont été conduits non seulement en France mais aussi aux États-Unis. Lisez les rapports du ministère américain de la santé, beaucoup plus audacieux que ceux du ministère français – il est vrai que les conflits d'intérêts n'y sont sans doute pas comparables. Observez ce qui se passe en Italie et ailleurs !

Enfin, madame la ministre, chaque fois que l'on s'oppose à vous, vous mettez en avant des décès monstrueux, parce que nous sommes tous sensibles à la mort d'un enfant.

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