Intervention de Michel Castellani

Séance en hémicycle du jeudi 11 mars 2021 à 15h00
Article 1er de la constitution et préservation de l'environnement — Après l'article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Je défends globalement différents amendements qui portent sur le statut institutionnel de la Corse.

La réforme constitutionnelle de 2018 a été, vous vous en souvenez, brutalement interrompue. Je le regrette, car elle ouvrait la possibilité de faire évoluer le statut de la Corse.

L'une des idées fortes du programme politique sur lequel nous avons été élus est de doter la Corse de pouvoirs législatifs et réglementaires, non pas par plaisir de l'escalade institutionnelle, mais parce que nous en avons vraiment besoin pour améliorer la situation, qui, vous le savez peut-être, y est désastreuse sur le plan économique et social, marquée par une acculturation galopante et par une spéculation débridée. Il faut nous permettre d'adapter les lois et réglements, dans tous les domaines.

Mes amendements, ainsi que ceux de Jean-Félix Acquaviva et Paul-André Colombani, vont dans ce sens, celui d'un pouvoir d'adaptation et d'une possibilité d'exercer des compétences transférées par l'État.

L'Assemblée de Corse, le 8 mars 2018, a posé les bases d'un statut d'autonomie, à l'image de celui de certains territoires d'outre-mer.

Monsieur le ministre, mes chers collègues, nous avons besoin d'un statut qui nous permette de nous protéger et de faire évoluer les choses, notamment en ce qui concerne le patrimoine foncier, le statut fiscal, la langue, la culture, le développement économique, l'emploi, la santé, l'éducation.

Vous devez en prendre conscience : la situation de la Corse est profondément dégradée. Nous vous demandons de l'aide ! Comprenez nos problèmes et aidez-nous à y remédier.

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