Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Je voudrais plaider à mon tour et essayer d'interpréter les réactions de nos collègues. Je suis persuadé que celui qui s'est exprimé il y a un instant, disant qu'on allait régler le problème, l'espère en conscience, de même que ceux qui l'ont applaudi – même s'ils montrent ainsi qu'ils le rejoignent sur le refus de voter notre amendement. On se...

C'est exactement à la même attitude que nous vous appelons. Je comprends que des collègues disent que les mineurs en situation irrégulière créent des problèmes techniques et juridiques de toutes sortes, mais il restera avant tout qu'il est de notre devoir d'être humain de leur venir en aide. C'est ce dont nous essayons de vous convaincre, non p...

À la fin de la séance de l'après-midi, j'avais demandé une suspension de séance pour dire que quelque chose était rompu. Il était entendu que la situation présente, que nous considérons, pour notre part, comme une crise, devait déboucher sur la mise en place d'une commission d'enquête ; de fait, la commission des lois s'est vu reconnaître les a...

… l'homme qui est à la tribune est celui-là même qui, pas plus tard qu'il y a deux jours, s'est moqué de nous en mentant.

Vous êtes cet homme qui vient maintenant nous expliquer ce qu'il faut faire, nous dire que nous devons respecter certains principes, nous conformer à la loi.

Vous devez comprendre que cette motion porte sur l'essentiel : la raison que nous avons de refuser de débattre dans de telles conditions, avec pour interlocuteur un homme qui ment à la représentation nationale.

Chers collègues de la majorité, vous étiez bien moins enthousiastes pendant les trois jours où il vous a abandonnés ici tout seuls,

dont nous gardons le souvenir. Les clameurs obscènes auxquelles vous vous livrez ne changent rien au fond de l'affaire.

Monsieur le ministre d'État, faites les efforts que vous voulez, déchaînez des claques autant que vous le voulez ! Vous ne pourrez pas nous faire oublier que, pour dire ce que vous venez de dire, Mme Le Pen est plus convaincante et depuis plus longtemps.

Vous osez dire que vous avez trouvé un texte équilibré sur l'asile et l'immigration, alors que vous avez sur les bras le souvenir de ces 693 personnes que vous avez abandonnées en mer en vous déchargeant hypocritement de vos responsabilités sur les Espagnols.

Vous osez le faire alors que vous êtes en train de présenter un projet de loi qui prévoit la possibilité de garder un enfant en prison pendant trois mois.

Voilà de quoi nous sommes en train de parler. Dans un instant, nous y reviendrons. Aucun d'entre vous n'est en état de m'intimider.

La seule chose que je peux vous dire, c'est que vous auriez tort de croire que quelque procédé que ce soit nous fera nous contenter de deux minutes dans un débat comme celui que nous avons eu avec le Premier ministre. Le moment est venu pour nous de dire ce que nous pensons : c'est ce que nous faisons. Tout à l'heure, vous délibérerez peut-être...

Mes chers collègues, attendez de savoir de quoi il s'agit avant de crier ! Monsieur le président, je vous demande une suspension de séance car nous voulons analyser les résultats de ce vote.

Je m'efforce de voter à la lumière de la raison. Vous dites, cher collègue Larrivé, que les dispositions qui autorisent à travailler sitôt que l'on a déposé une demande d'asile – le dépôt est un acte officiel, qui reconnaît le cadre dans lequel on évolue – représenteraient un grand danger. Mais un danger de combien de personnes ?

Mme Le Pen nous a dit tout à l'heure que les mineurs, le plus souvent, n'étaient pas mineurs. Comment le sait-elle ? Combien y en a-t-il ?

Nous essayons de nous fonder sur des éléments rationnels. La possibilité pour quelqu'un de proposer son travail a un résultat concret : réduire la fraude au travail clandestin. Voilà ce que cela permet ! C'est donc un bon moyen de limiter les embauches en cachette. Si vous avez un argument à opposer à cela, que ce soit un argument rationnel.

Dites-nous de qui vous parlez, combien il y en a, où cela perturbe les relations de travail, où cela faciliterait l'immigration. Car qu'avez-vous l'intention de faire à ce sujet ? Empêcher les gens d'immigrer ? Vous n'y arriverez jamais ! Voilà deux jours que je vous dis qu'il y a entre 200 000 et 800 000 – suivant les fantasmes – personnes ré...

Il est curieux qu'après tant d'heures passées à décrire dans le détail ce qu'on fera subir aux personnes, voilà tout d'un coup qu'on sort des ordonnances pour tout un pan du texte ! Mais ce n'est pas l'heure pour moi d'en parler. Puisque M. Collard nous a fait le bienfait de renoncer à expliquer ses sottises sur l'amendement no 762, je m'en vai...

Il apprendra la connivence profonde qui existe entre les gens comme nous et bien des catholiques qui sont aujourd'hui en première ligne dans la lutte pour faire respecter les droits humains des migrants. J'en profite pour lui dire que sur nos bancs est intact le souvenir de Mgr Romero, assassiné par ses amis au Salvador, celui des soeurs assass...