Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre de la justice, mes chers collègues, c'est un plaisir de vous retrouver ce matin.

Ce premier amendement de notre discussion est important et l'actualité lui donne une résonance toute particulière. Je pense évidemment à ces professeurs qui ont été victimes d'une forme de vindicte et de pressions dans les universités parce qu'ils avaient osé expliquer qu'ils n'étaient pas d'accord avec le fait de mettre l'islamophobie au même ...

C'est toujours le moment de procéder à un grand carénage, monsieur le ministre, et d'ailleurs, si cela ne tenait qu'à moi, nous pourrions en profiter pour corriger quelques erreurs comme la durée actuelle du mandat présidentiel mais je ferme cette parenthèse. Alors que nous voyons tous les jours comment cette idéologie essentialisante et nociv...

Vous avez raison, monsieur le président, mais je souhaite tout de même réagir. D'abord, il ne s'agit pas d'une de mes marottes. Vous pouvez penser que la montée de l'islamisme n'est pas un sujet de préoccupation, monsieur le ministre, mais, en ce cas, je ne suis pas certain que vous rendiez service à votre charge parce qu'il y a beaucoup de Fra...

Non, ce n'est pas une caricature. Vous me parlez de lubie, de marotte, comme si vous ne partagiez pas l'idée, sur ces bancs, qu'il faille lutter contre l'islamisme.

Nous n'aurions pas le droit d'avoir un débat sur le fond ? Mais pourquoi donc venez-vous devant la Chambre, monsieur le ministre ? Vous nous avez expliqué que les dix-sept mots retenus par la convention citoyenne ne pouvaient être modifiés, ce qui revient à rejeter tout débat sur l'enjeu environnemental. Et lorsque nous proposons autre chose, v...

Finalement, vous m'expliquez, monsieur le ministre, que l'examen du texte se réduit à un seul exercice : adopter la rédaction que vous avez choisie, …

… alors que l'objet de cette réforme constitutionnelle est d'arriver à un compromis. Vous me dites que je ne vous écoute pas, mais qu'aurais-je à écouter ? Vous ne dites rien.

Vous ne faites que répéter en boucle que vous n'êtes pas content d'être ici, que vous nous trouvez insolents à votre égard, et cela d'un ton un peu suffisant et méprisant, et qu'en réalité, vous n'avez pas de marge de manoeuvre pour répondre quoi que ce soit parce que votre seule lettre de mission, c'est de faire en sorte que les dix-sept mots ...

Je sens le malaise de M. Raphan et d'une partie de la majorité quand j'entends la petite musique du « nous ne sommes pas assez nombreux dans l'hémicycle ». Tout d'abord, en l'absence de quorum, tous les amendements débattus peuvent être valablement adoptés. Les députés seront bien plus nombreux pour se prononcer, mardi prochain, sur l'ensemble ...

Que d'occasions perdues ! Quand je vois la qualité de ce qui est proposé par mes collègues, notamment cet amendement qui permet de tirer parti de cette révision constitutionnelle pour nous interroger concrètement sur le fonctionnement de la démocratie…

Ayant constaté que la sérénité était revenue, je vais défendre cet amendement très important de notre collègue Julien Ravier, qui vise à imposer aux partis politiques le respect des principes de la République. Il fait allusion à ces partis clientélistes, communautaires, qui peuvent se présenter aux suffrages et proposer, en réalité, des program...

Quelles occasions gâchées par le fait que vous soyez à ce point étroits dans votre volonté de ne parler que de dix-sept mots…

… alors que la langue française en possède beaucoup plus pour exprimer toute la subtilité et les nuances constitutionnelles qui devraient nous occuper aujourd'hui ! Vous êtes un jeune ministre, mais je dois vous faire une confidence…

J'ai compris que nous ne partageons pas la même conception de la navette parlementaire entre le Sénat et l'Assemblée nationale. Avant de revenir au droit d'amendement, je tenais à vous dire que contrairement aux apparences – il en a l'étoffe et la carrure – Philippe Benassaya n'a jamais été ministre.

Ne lui demandez pas pourquoi il n'a pas fait cela quand il était au pouvoir, à moins de croire que dans les partis politiques, le patrimoine génétique se transmet par le vote ! Si un homme de droite a été au pouvoir il y a vingt ou vingt-cinq ans, nous en serions automatiquement responsables ?

Quand on vient déjeuner chez le ministre, il choisit le lieu, la date, le menu, les couverts et le sujet de conversation ! Si, par malheur, vous voulez en choisir un autre, il vous répond qu'il n'y aura pas de dialogue car ce n'est pas le sujet dont il souhaite parler et qu'il faut être deux pour l'évoquer. Figurez-vous que j'ai souffert penda...

Je n'ai pas senti, spontanément, votre volonté de dialogue. D'ailleurs, cette volonté de dialogue s'est achevée comme il se devait : vous avez fait passer votre proposition, mais sans l'opposition. Si vous appelez cela un dialogue, permettez-moi de vous dire que je reste circonspect. Je n'ai jamais prétendu que nous avions l'exclusivité des su...

Si je vous demande d'engager le débat, c'est bien pour que nous partagions les sujets que nous vous soumettons ; d'ailleurs, nous avons besoin de la majorité pour les défendre et j'essaie par conséquent de vous convaincre. Si nous parvenions à dialoguer sur le fond et si vous acceptiez de reconnaître que ces sujets sont importants – et ils le s...