Les amendements de Loïc Prud'homme pour ce dossier

70 interventions trouvées.

Il s'agit non pas d'écarter les représentants professionnels des conseils d'administration, mais d'en confier la présidence à un fonctionnaire, car celui-ci sera sans doute plus à même de mener, dans son établissement, les politiques publiques décidées par l'État. Cette disposition serait aussi un moyen de nous prémunir contre d'éventuels confl...

Au-delà des beaux discours creux, des belles déclarations d'intention, les faits montrent que rien ne freine la course vers le gigantisme et l'industrialisation de notre agriculture. Après la ferme des 1 000 vaches dans la Somme, voici le projet de la ferme des 4 000 veaux en Saône-et-Loire. On peut y ajouter, ici, la ferme des 25 000 porcelets...

Il s'agit toujours de bien-être animal et, en l'occurrence, des méthodes d'abattage des volailles par électro-narcose. Cet amendement vise à mettre un terme à cette méthode barbare, d'ailleurs peu fiable puisque certaines volailles arrivent vivantes au moment de la saignée. Il est temps d'utiliser les méthodes alternatives qui existent aujourd'...

Cet amendement a le même objectif s'agissant de l'abattage des porcs par le gaz – dioxyde de carbone. Cette méthode est, elle aussi, décriée par l'ensemble des associations qui se préoccupent du bien-être animal. Nous espérons un sursaut d'humanité de votre part pour mettre fin à ces méthodes d'abattage.

Mon intervention porte sur un sujet particulièrement important : les nanoparticules. Depuis 2014, la mention « [nano] » doit apparaître sur les emballages alimentaires, mais, visiblement, cette obligation n'est pas respectée par les industriels. Or nous savons, par le biais d'un registre de traçabilité national, que près de 400 000 tonnes de na...

Je plaide en faveur de l'amendement no 2289 : il est nettement plus ambitieux, puisque nous y avons également intégré la nanosilice, nanomatériau qui pose les mêmes problèmes que le dioxyde de titane. Plutôt que de revenir sur la question de la nanosilice dans quelques mois, après s'être aperçu qu'elle pose elle aussi de graves problèmes sanita...

Chers collègues, nous venons de passer plus d'une heure et quart à discuter des conditions d'abattage dans les abattoirs industriels. Je pense qu'il faut s'interroger : comment en est-on arrivé à cette dérive que constitue l'abattage industriel ? Elle s'explique sans doute par la disparition de bon nombre d'abattoirs de proximité, qui se sont r...

M. Garot l'a dit : l'éducation au comportement est une clé pour que les nouvelles générations s'alimentent correctement. Mais pour que cette éducation soit efficace, il faut éviter que les jeunes ne subissent en amont un lavage de cerveau. C'est là un enjeu majeur. Actuellement, un adolescent sur cinq est en situation d'obésité. En outre, quand...

L'enseignement initial et la formation professionnelle agricole s'articulent d'ores et déjà autour d'axes vertueux : « Ils contribuent à l'éducation au développement durable, à la promotion de la santé et à la mise en oeuvre de leurs principes, ainsi qu'à la promotion de la diversité des systèmes de production agricole. » À travers cet amendeme...

On ne cessera jamais de répéter qu'il est urgent de mener vraiment la transition écologique de notre modèle agricole. La meilleure façon de le faire rapidement et surtout de manière durable, c'est de donner la possibilité à tous les élèves des lycées agricoles publics d'être formés aux pratiques alternatives aux modèles actuels. Les établissem...

La journée du goût a été créée en 1990, essentiellement pour promouvoir les productions du terroir français et le savoir-faire culinaire national. Quelques années après, l'éducation nationale en est devenue le partenaire principal et la journée du goût est devenue la semaine du goût. Vus les enjeux écologiques et de santé publique liés à l'alim...

Nous sommes également favorables aux mesures tendant à rendre obligatoire le Nutri-Score. L'argumentaire que vient de développer notre collègue Véran à propos des prétendues limites fixées par l'Union européenne est brillant. Le Nutri-Score est un dispositif important. La malbouffe en France est un véritable fléau. Selon les données de la Sécu...

J'interviens brièvement pour répondre à M. Orphelin et compléter le propos de François Ruffin. Hier, nous avons proposé un amendement très clair, qui visait à interdire la vente à perte pour les agriculteurs. Il s'agissait d'une vraie garantie, contrairement à ce que vous nous promettez, l'usine à gaz que dénonce François Ruffin.

Lors des États généraux de l'alimentation, le chef de l'État a annoncé un projet de loi visant imposer un meilleur partage de la valeur ajoutée : celui dont nous discutons en ce moment. Dans ce cadre, il a été décidé de légiférer par ordonnances afin de rééquilibrer les contrats entre agriculteurs et distributeurs, de sorte que les premiers soi...

Monsieur le rapporteur, en acceptant que les producteurs vendent à perte, vous actez le fait qu'ils ne peuvent vivre de leur métier. Vous dites qu'ils ont parfois besoin de réaliser des opérations de dégagement pour faire sortir leurs stocks, mais au sein d'une filière donnée, c'est au distributeur de prendre ses responsabilités et de gérer les...

Il est défendu, puisqu'il s'agit toujours de la notion de prix plancher : gardons du temps pour les discussions suivantes !

Monsieur le rapporteur, il faudrait préciser dans quelle mesure ces indicateurs sont pris en compte. Vous dites que la rémunération y est intégrée, mais à quoi doit servir cette prise en compte ? À indiquer la hauteur de la rémunération à la moitié de l'indicateur ? Aura-t-on la garantie que ces indicateurs seront vraiment un seuil au-dessous d...

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, mes chers collègues, voici donc venu le moment de discuter de votre projet de loi pour l'agriculture et l'alimentation. Vous parl...

Malgré vos belles déclarations, avec ce projet de loi, le monde agricole ne retrouvera pas sa vocation : produire une alimentation saine et suffisante pour assurer l'autonomie alimentaire du pays. C'est pourtant une urgence à l'heure où nous importons encore des produits agricoles faute d'une production nationale suffisante et en exportons d'au...

Prenons la tristement célèbre « ferme des mille vaches ». Voilà le modèle industriel : un outil de production détenu par des investisseurs et une main-d'oeuvre rare et mal considérée, dans l'optique de produire à bas prix du lait de faible qualité.