Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Deux ans ! La crise du coronavirus n'est pas une parenthèse dont nous sortirons du jour au lendemain, aussi longtemps que vous ne traiterez pas ses causes à la racine. Collègues, ce que nous vivons pourrait bien préfigurer les bouleversements sociaux que nous connaîtrons lors d'événements climatiques extrêmes. Le jour viendra peut-être où une p...

Il est pourtant de notoriété publique que nous ne viendrons pas seuls à bout du virus. Garantir un accès universel au vaccin relève de l'intérêt général humain.

Cela signifie rétablir les droits humains partout où ils sont bafoués. En Guadeloupe, vous n'avez même pas daigné distribuer des bouteilles d'eau à la population qui en manquait, en déclenchant le plan ORSEC – organisation de la réponse de sécurité civile – eau potable. Cela prendrait des années et coûterait trop cher, m'avez-vous répondu. Cel...

Nous soutenons évidemment cet amendement. Vous nous avez indiqué, monsieur le rapporteur, que l'obligation vaccinale pesant sur les soignants reposait sur une raison médicale : il ne fallait pas que les soignants transmettent le covid à leurs patients. Or, comme M. Nilor vient de le rappeler à juste titre, du fait de la pénurie de soignants, on...

Cela va à l'encontre de toute logique. M. Nilor a raison de dire que la surmortalité qui a frappé les outre-mer est notamment liée à un système sanitaire absolument désastreux, en particulier aux Antilles. Un professeur de Tours qui y a été envoyé en renfort a même parlé de maltraitance sanitaire. Lorsque les gens avaient le covid, on leur disa...

Monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, je vais vous expliquer ce qu'il se passe déjà dans notre pays, avec le passe sanitaire. Imaginez dans quelle société de contrôle nous nous retrouverons, et quel sera le glissement par rapport à l'État de droit avec le passe vaccinal, quand chacun pourra contrôler d'autres membres de la popu...

 « Bonjour monsieur. Veuillez vous asseoir, monsieur. Que puis-je faire pour vous, monsieur ? Monsieur est bien en règle ? Monsieur désire-t-il la carte du vin ?

Quelle horreur ! Si j'ai un souhait à formuler pour cette année : que le Gouvernement nous ferme plutôt que de nous obliger à faire le travail insupportable de la police ! Qu'il arrête de faire reposer sur nos épaules, avec le bâton en plus, la responsabilité de sa politique sanitaire ! Nous ne sommes pas les agents de l'État. »

Je m'appuie sur les articles 50-5 et 49 pour évoquer l'organisation de nos débats jusqu'à ce soir. Il reste plus de 320 amendements. Monsieur le président, vous étiez présent lorsque le président de l'Assemblée nationale a rappelé qu'il ne fallait pas s'habituer à organiser nos discussions au dernier moment. Comment allons-nous procéder ce soir...

Les collègues le répètent depuis tout à l'heure : entendez l'alerte que nous sonnons pour la jeunesse ! À l'hôpital Robert-Débré – comme dans de nombreux autres hôpitaux –, on vous explique que les tentatives de suicide des moins de 15 ans ont augmenté de 199 % entre la fin de l'année 2019 et la fin de l'année 2020, cette tendance se poursuivan...

Oui, vous faites bien de le dire, car le passe est contre-productif dans la mesure où il empêche les jeunes de faire du sport. Une étude récente très sérieuse, publiée dans le British Journal of Sports Medicine, a montré que le sport était le facteur le plus protecteur contre les formes graves du covid-19 et contre les décès dus à ce vir...

Monsieur le secrétaire d'État, le covid a des conséquences qui nous échappent en grande partie à l'heure actuelle, parce que vous vous focalisez sur la courbe des contaminations et la surcharge des hôpitaux – dont l'état catastrophique s'explique largement par la politique menée par votre gouvernement et ceux qui l'ont précédé. En avril dernier...

Monsieur le ministre délégué, avec tout le respect que je vous dois, je ne suis pas d'accord pour que nous reprenions nos travaux comme si rien ne s'était passé, comme si le Président de la République n'avait pas avoué avoir envie d'emmerder une partie des Français, comme s'il n'avait pas dit qu'un irresponsable n'était plus un citoyen, inventa...

D'autant qu'il a contredit, ce faisant, le principal argument que vous avancez pour justifier l'instauration du passe vaccinal, monsieur le ministre des solidarités et de la santé : les nombreuses déprogrammations d'opérations – d'ailleurs confirmées par les soignants – et l'état désastreux dans lequel se trouve l'hôpital public – en partie du ...

En effet, ce que dit le Président de la République dans cette interview, c'est qu'il n'y a actuellement pas de tri dans les hôpitaux :

toute la logique à laquelle vous avez recouru en présentant le texte est donc remise en cause par ses propos. Je rappelle qu'hier, lors des questions au Gouvernement, le Premier ministre a adressé, au vu de la situation, un appel solennel au rétablissement de la sérénité des débats à l'Assemblée. Mais c'est vous qui êtes responsables de la cri...

mais, puisque vous n'y êtes pas disposés, comme vous nous l'avez dit tout à l'heure, je demande, en tant que présidente de groupe, une suspension de séance.

Nous avons demandé un scrutin public sur ces amendements dont nous avons longuement débattu en commission et qui traitent d'un sujet important. L'objectif est que le passe sanitaire ne s'applique pas aux activités sportives pratiquées au sein d'un club ou d'une association. Nous avions rappelé les effets sur les jeunes d'une absence de pratique...

Nous avons discuté de cette question en commission, mais j'aurais aimé que vous vous exprimiez ce soir sur ce point, monsieur le ministre. Chers collègues, si vous rencontrez les représentants des associations sportives de vos circonscriptions, ils vous expliqueront que le nombre de licenciés est en baisse, les jeunes et les enfants étant égale...

Monsieur le Premier ministre, nous vous attendions hier, ce qui aurait peut-être évité, non pas de rencontrer de l'obstruction ,