Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier

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Vous l'avez déjà organisé hier en voulant continuer à tout prix jusqu'au petit matin des discussions qui sont importantes pour les Françaises et les Français ; vous recommencez de nouveau aujourd'hui avec un Président de la République qui décide, en plein débat parlementaire, de créer le chaos comme il le fait dans son interview.

Il a dit : « J'appelle la représentation nationale à la sérénité qu'exigent les circonstances ! ». C'est vous qui détruisez cette sérénité, je demande donc une suspension de séance.

Je ferai deux remarques préalables en répondant, tout d'abord, à M. Gouffier-Cha. Eh bien si, cher collègue, il est rare dans cet hémicycle de parvenir, de nuit, à des accords, même minimaux. Je souscris aux propos des Républicains :

il est préférable d'avoir un vrai débat sur cette question plutôt qu'un débat au rabais qui se serait terminé à six, sept ou huit heures du matin. Deuxièmement, au vu de l'amendement, même minimal du Gouvernement, il apparaît que la Défenseure des droits avait raison d'estimer que la mise en place d'une obligation vaccinale déguisée pour les m...

…parce qu'elle constitue notamment une atteinte au droit à la culture et aux loisirs, un droit reconnu par la Convention internationale des droits de l'enfant, et que, s'agissant du cadre extrascolaire, elle donne lieu à une stigmatisation de l'élève non vacciné. Nous avons aujourd'hui la preuve que la Défenseure des droits avait raison. Vous ...

Cela ne veut pas dire que nous sommes d'accord avec le passe sanitaire ni avec le passe vaccinal. J'appelle cependant votre attention, monsieur le ministre. Vous nous avez donné des chiffres. Malheureusement, le bilan du covid-19 ne se résume pas au nombre d'hospitalisations ni même au nombre de décès. L'hôpital Robert-Debré a alerté l'opinion...

Comme vous l'a dit Jean-Luc Mélenchon, en Macronie, l'individu est coupable : coupable d'être chômeur, d'être pauvre ou d'être malade. Ce n'est pas là la seule énormité que vous avez au compteur, puisque l'une des vôtres – Aurore Bergé, pour ne pas la nommer – suggérait qu'augmenter le nombre de lits revenait à augmenter le nombre de personnes ...

Cela en dit long sur votre vision de la santé à court terme. Monsieur le ministre, vous avez supprimé 5 700 lits d'hospitalisation complète en pleine pandémie. Cela signifie, concrètement, des déprogrammations d'interventions chirurgicales, l'annulation de certaines consultations, des retards au diagnostic et la remise de diverses formes de soi...

Monsieur le ministre, vous jouez un jeu dangereux. Vous installez dans le pays une ambiance complètement délétère.

Non seulement vous êtes en train de diviser le peuple, vous envoyez le GIGN et le RAID – Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion – en Guadeloupe et vous gazez des soignants avec leurs patients en Martinique, mais la discussion médiatique qui se joue maintenant est de savoir s'il faut, oui ou non, continuer à soigner les non-vaccinés. Pe...

Peut-être allez-vous arrêter de soigner les plus pauvres, qui sont ceux qui souffrent le plus de comorbidités. Et ensuite, on nous demande, à nous, comment trier les patients !

Nous avons fait des propositions. Où sont les tests gratuits et les purificateurs d'air ? Voilà les questions que vous devriez vous poser.

Mon rappel se fonde sur l'article 50, alinéas 4 et 5, de notre règlement. Je serai brève, ne voulant pas retarder nos débats ,…

…mais je souhaite m'adresser à vous et à notre assemblée qui me semble très bien réveillée. En commission, nous avons examiné 150 amendements sur les quelque 250 qui avaient été déposés. Nous avons commencé nos débats à quatorze heures trente, et nous les avons terminés vers deux heures trente. Ce soir, il nous reste 560 amendements à examiner...

Que l'on soit pour ou contre le passe vaccinal n'est pas la question. Nous allons donner l'impression que nous votons ce texte en catimini,…

…en employant une méthode que nous connaissons toutes et tous : à minuit, nous allons décider de poursuivre encore et encore, et finir par bâcler les discussions.

Cette méthode soulève un problème démocratique, il n'est pas sérieux de procéder de cette manière.

Nous devons nous en préoccuper maintenant et non pas à minuit si nous ne voulons pas avoir un gros problème cette nuit. Si nos débats se poursuivaient au-delà de sept heures du matin, nous aurions même un gros problème pour la journée de demain.

Monsieur le ministre, comme vous êtes inspiré ! Vous nous revenez de vacances avec une nouvelle lubie, le passe vaccinal, lequel succède au passe sanitaire dont l'efficacité n'a jamais été prouvée – dans aucun document ni aucune étude. Le passe vaccinal, lui non plus, ne nous immunisera pas contre le virus ni contre le risque de contaminer nos...

Où sont les tests gratuits, unique moyen de savoir si l'on est contaminé ou non ? Où en est-on de la levée des brevets, seule solution pour mettre fin à l'épidémie mondiale mais que vous avez refusée par deux fois ?