Proposition de loi N° 2228 visant à instaurer de nouveaux objectifs de programmation énergétique pour répondre concrètement à l'urgence climatique

Amendement N° CE18 (Irrecevable)

Publié le 22 mars 2024 par : Mme Pic, Mme Battistel, M. Delautrette, Mme Jourdan, M. Leseul, M. Potier, les membres du groupe Socialistes et apparentés.

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Après l’alinéa 1, insérer les deux alinéas suivants :

« Le I de l’article L. 100‑1 A est complété par un 8° ainsi rédigé :
« 8° Les besoins en termes de métiers et de compétences dans les filières industrielles et de recherche et en particulier dans la filière nucléaire, au regard des 1° à 6° du présent I, ainsi que les objectifs en matière d’enseignement et de formations académique et professionnelle permettant de satisfaire ces besoins, les moyens nécessaires pour l’atteinte de ces objectifs, ainsi que les modalités de la contribution des acteurs économiques à ces objectifs. »

Exposé sommaire :

Le présent amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à assigner à la loi de programmation sur l’énergie et le climat une dimension de programmation sur les besoins en matière de métiers et de compétences pour la recherche et l’industrie, sur la structuration des filières d’enseignement et de formation pour satisfaire à ces besoins et sur les moyens mobilisés pour atteindre ces objectifs. Les acteurs des filières concernées pourront être appelés à contribuer au financement de ces filières de formation qui, in fine, ont vocation à satisfaire leurs besoins de main d’œuvre.

L’atteinte des objectifs de la politique énergétique de la France est dépendante de notre capacité à développer de manière considérable nos capacités industrielles pour les énergies renouvelables comme dans le nucléaire, ainsi que dans le secteur du BTP, de la construction des installations de production d’énergie, de transport et de distribution, ou pour la rénovation énergétique des bâtiments.

Au-delà des moyens financiers à mobiliser les moyens humains nécessaires, de l’ingénieur atomiste à l’ouvrier spécialisé, sont colossaux et impliquent un changement de paradigme pour tout notre écosystème académique et de formation professionnelle. Il est donc essentiel de disposer d’une vision globale des contraintes qui pèseront sur ces métiers, compétences et parcours de formation du fait de la transition énergétique et d’en planifier la montée en puissance.

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