Les amendements de Antoine Léaument pour ce dossier

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Notre maison brûle et nous ne pouvons plus regarder ailleurs car les incendies sont désormais en bas de chez nous. Vous proposez par cet article de faciliter la réouverture des centrales à charbon grâce à des CDD de trois ans – ce qui laisse entendre que la mesure est durable ; trois ans, ce n'est pas court. Quelle ironie ! Je pense à ceux qui ...

Voilà la situation dans laquelle nous place l'impréparation dans ce domaine. Alors que cet article apporte la preuve de l'échec du nucléaire, vous vous obstinez. Vous voulez dépenser 100 milliards d'euros pour le plan du grand carénage. Sachez qu'avec cette somme, on pourrait construire entre trente-trois et soixante-six parcs éoliens offshore,...

Vous répondrez que l'énergie éolienne est intermittente, mais désormais l'énergie nucléaire est elle aussi devenue intermittente. Si vous arrêtiez de privatiser les barrages, vous pourriez maintenir un niveau d'énergie constant.

Il faut sortir du nucléaire maintenant car, avec le changement climatique, il deviendra de plus en plus intermittent. Les rivières se réchauffent ; leur niveau est bas ; il sera plus difficile de refroidir les centrales nucléaires. Cette énergie est vouée à disparaître, car nous ne serons bientôt plus capables de l'utiliser. Voilà donc le reto...

Madame la ministre, vous nous avez dit tout à l'heure que le retard pris par la France dans le développement des énergies renouvelables s'expliquait par des problèmes administratifs. Chacun constate ce soir que vous êtes capables de faire voter tant l'installation de terminaux méthaniers, en dérogeant aux règles de protection de l'environnement...

Il vise à demander au Gouvernement de remettre au Parlement, dans un délai de six mois, un rapport évaluant la perte de pouvoir d'achat pour les bénéficiaires de pensions de retraite et de prestations sociales, résultant de l'application de cette loi qui n'est pas une loi sur le pouvoir d'achat. Vous vous vantez de donner des coups de pouce ma...

Nous connaissons le monde de l'entreprise mais, à votre différence, chers collègues, nous discutons davantage avec les salariés qu'avec les patrons.

Par cet amendement, nous proposons de soumettre les sommes versées au titre de l'intéressement aux cotisations à l'assurance maladie. Il faut en effet savoir que les exonérations de cotisations relatives à ce dispositif coûtent 1,7 milliard d'euros par an à l'État. Aussi, vous qui nous faites sans cesse des leçons sur le financement de l'État, ...

nous savons que les salariés préfèrent le salaire aux primes et à l'intéressement, en ce qu'il est fixe, prévisible et qu'il donne de la visibilité dans le temps.

Quand on a un salaire élevé, on peut emprunter pour acheter une maison ou une voiture. Voilà à quoi sert un salaire fixe. Or quand on bénéficie de primes, rien n'est sûr ! On ne sait pas quel en sera le montant, on ne sait ce qu'il en sera réellement ni même si on les touchera tout court.

Il en va de même de l'intéressement : on ne sait pas davantage s'il sera élevé ou non. Ainsi, en décidant de rétablir les cotisations à l'assurance maladie sur les primes d'intéressement, vous participeriez au moins à financer la sécurité sociale : ce serait déjà pas mal !

Le même mot a été utilisé par Mme la rapporteure et par M. le ministre, qui nous disent qu'il faut garantir le caractère aléatoire de cet intéressement. Mais les courses à faire, le réservoir d'essence de la voiture à remplir pour pouvoir aller au travail, le loyer à payer tous les mois, ce n'est pas aléatoire.

Les factures de gaz, d'électricité, ne sont pas aléatoires. En revanche, quelque chose rend la vie aléatoire : l'augmentation des prix – et la manière la plus simple d'y faire face consiste à augmenter les salaires. La vie des gens n'est pas celle des actionnaires, des spéculateurs, elle n'est pas un jeu de hasard dans un casino, elle n'est pas...

Chers collègues, nous vous prenons au mot. Vous nous parlez sans arrêt de compromis, alors nous essayons de vous faire des propositions utiles. Vous nous dites vouloir défendre les petits : les petits salaires, les petites et les très petites entreprises.

Mais chaque fois que nous vous avons pris au mot, vous avez refusé nos propositions. Nous vous avons proposé de ne pas exonérer la prime de cotisations patronales lorsqu'elle concerne des salariés gagnant plus de 7 000 euros par mois : refusé ! Nous vous avons proposé de ne pas appliquer l'exonération patronale aux entreprises de plus de 5 000 ...

Merci beaucoup de ce chaleureux accueil. Madame Dalloz, je tenais à vous rappeler qu'il existe des entreprises dans lesquelles les salariés décident des salaires qu'ils se versent : ce sont les entreprises coopératives. C'est un modèle que nous pourrions largement développer.

La théorie de la valeur aborde la question du partage de la richesse créée au sein de l'entreprise : la plus-value est essentiellement destinée aux capitalistes, notamment dans les grandes entreprises. En préférant la notion de salaire à celle de prime, nous proposons une répartition durable – et non temporaire – de la plus-value, au bénéfice d...