Les amendements de Benjamin Lucas-Lundy pour ce dossier

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Qui se fonde sur l'article 70, alinéa 5, de notre règlement. M. Attal s'est comporté de manière à outrager l'Assemblée en qualifiant les oppositions d'« extrémistes ».

Je conseille à M. Attal de suivre un stage d'histoire des institutions et de la République – d'autant plus que nous sommes le 4 août –, car son injure méconnaît la réalité politique de cet hémicycle.

Elle s'inscrit encore une fois dans l'opération qui vise, en renvoyant dos à dos la gauche républicaine et l'extrême droite, à banaliser et à renforcer l'extrême droite !

Une opération qui vous a conduits à élire deux députés d'extrême droite à la vice-présidence de l'Assemblée nationale, qui vous conduit à lui communiquer des renseignements classés secret défense, et qui vous conduit à entretenir une confusion historique dommageable à la République ! Depuis un mois et demi, vous entretenez cette confusion : ça ...

La conditionnalité, qu'elle soit environnementale ou sociale, est une question économique, politique, climatique et sociale majeure. C'est en réalité aussi une question morale. Quand il s'agit de conditionner des droits sociaux ou des subsides pour les plus pauvres, vous n'avez qu'une phrase à la bouche : « À des droits doivent correspondre des...

Vous le répétez à l'envi, comme une évidence, comme quelque chose qui devrait s'imposer à toute discussion et en toutes matières. Sur les questions environnementales et sociales aussi, des devoirs doivent correspondre à des droits. Sur les questions climatiques et sociales, c'est une nécessité vitale.

Nous vous proposons d'aider le Président de la République à tenir une de ses promesses, une fois n'est pas coutume. En effet, Emmanuel Macron avait promis de reprendre « sans filtre » les propositions de la Convention citoyenne pour le climat, notamment l'exonération de TVA des produits commercialisés en circuit court. Une telle mesure permettr...

Chers collègues, si vous voulez que le travail paye, payez correctement le travail et acceptez nos amendements sur la hausse du SMIC et la hausse des salaires : c'est très simple ! Vous pouvez payer correctement le travail.

Avant d'évoquer la question du temps de travail, je tiens à vous dire, madame Bonnivard, qu'il n'est pas correct que nos millions de concitoyennes et de concitoyens qui vivent des minima sociaux et qui tentent chaque jour de survivre se voient insulter à l'Assemblée nationale avec l'usage du terme « assistanat ». Vous devriez présenter vos excu...

Au fond, les présents amendements illustrent nos différences fondamentales s'agissant de la conception de la République sociale. Pour nous, l'histoire de notre République sociale est intimement liée à l'histoire du partage et de la réduction du temps de travail.

Mon collègue Guiraud l'a dit, je n'y reviendrai pas, mais pensez aussi aux aidants, à celles et ceux qui ont besoin de temps pour affronter tout ce que la vie nous amène à vivre. Je terminerai en disant que vous êtes dans le vieux monde : vous avez des décennies de retard.

C'était le cas lors de l'examen du texte précédent et c'est le cas aujourd'hui. Vous vous réclamez très régulièrement du bon sens : partager le travail, c'est bien ce qui permet de travailler mieux, moins et tous.

Ce n'est pas nous qui le disons, ce ne sont pas les syndicats, mais l'INSEE, qui a reconnu que les 35 heures sont la dernière mesure qui, dans ce pays, a créé des centaines de milliers d'emplois. Soyez pragmatiques !