Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier

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Il nous reste quelques heures avant la fin du débat. En effet, le Gouvernement a contraint le temps du débat, il veut aller vite, espérant abréger le temps de la contestation sociale et politique. Alors que nous arrivons à la fin de ce débat,…

…le Gouvernement laisse de nombreuses questions sans réponse ou apporte des réponses qui varient, errant de mensonges en mensonges. La première question est fondamentale : pourquoi avez-vous décidé de voler les deux plus belles années de retraite aux Français ,

alors que des sources de financement pour compenser un potentiel déséquilibre momentané de notre régime, il y en des wagons ? Que sont les 12 ou les 17 milliards dont vous vous prévalez pour nous imposer cette immense régression au regard des 80 milliards d'euros de dividendes reversés aux actionnaires en 2022 ? Avec ces amendements, nous prop...

Cela ne résoudrait pas le problème des retraites, nous a rétorqué l'une de nos collègues, car ce ne sont pas les mêmes caisses. Mais si, grâce à l'argent que nous ferions ainsi rentrer dans celles de l'État, nous dégelions le point d'indice, par exemple, et augmentions le traitement des fonctionnaires, le problème serait immédiatement réglé.

Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 100, madame la présidente. Pour assurer la sincérité de nos débats, il serait bon, messieurs les ministres, que nous obtenions des réponses aux questions que nous vous posons de façon répétée.

Afin que tout le monde puisse être éclairé, répondez donc à nos questions, que nous réitérons. La mesure de l'amendement Pradié coûtera-t-elle effectivement 10 milliards d'euros à l'État ? C'est important pour la sincérité du budget !

Par ailleurs, la réforme va-t-elle entraîner une hausse de 3 % du taux de chômage, soit 90 000 chômeurs supplémentaires ?

Monsieur le ministre Dussopt, pour tenter de retenir votre attention, je vous propose une définition de mots croisés : « Propos contraires à la vérité visant à tromper », mot de huit lettres commençant par la lettre M. Je vais vous aider en illustrant mon propos par des exemples. D'après la Première ministre, les femmes sortiraient gagnantes de...

Je me fonde sur l'article 100 du règlement ; l'enjeu est la sincérité des débats. Je pose de nouveau la question…

Il concerne la sincérité des débats. Le ministre affirme dans cette enceinte, devant nous, parlementaires, qu'il ne peut pas nous indiquer à quel moment il a obtenu les informations qu'il a données sur France Inter.

Nous lui demandons à quel moment il les a reçues et pourquoi il ne les a pas transmises à la représentation nationale.

C'est d'une violence manifeste et inouïe pour toutes celles et ceux qui occupent des emplois physiquement éprouvants et psychiquement difficiles.

C'est aussi d'une grande violence pour toutes celles et ceux qui sont au chômage. Aujourd'hui, 63 % des 44 -55 ans en recherche d'emploi n'ont pas été sollicités par des recruteurs au cours des six derniers mois, contre 26 % des 18-34 ans. Une personne sur trois n'est pas en emploi à 59, 60 et 61 ans. Vous avez donc imaginé un index seniors qui...

Monsieur le ministre, je vous pose la même question que mes collègues : combien de personnes seront concernées par ces 1 200 euros ?

Si votre réforme est adoptée, 4,3 millions de retraités seront toujours en-dessous des 1 200 euros. Pouvez-vous confirmer ce chiffre ? Le cas échéant, êtes-vous capable de nous dire combien de personnes pourront bénéficier de ce petit goody ?

Cet après-midi, M. Paul Christophe a parlé de passion au travail et d'émancipation par le travail. Bien sûr, cela existe et c'est heureux, mais vous avez un côté « ravis de la crèche », plus exactement vous êtes béats devant le libre marché, dans lequel les premiers de corvée doivent accepter toutes les servitudes, tandis que vous ne cessez de ...

Dès que nous évoquons des exemples précis, dès que nous parlons de la vie réelle de nos concitoyennes et concitoyens dont la vie se joue en ces instants, vous n'en avez rien à faire ! Jamais !

Dès que nous décrivons les aspects concrets des métiers, vous regardez ailleurs, parce qu'il est trop difficile d'imaginer que vous légiférez sur des vies.

Ces gens-là ont, en effet, des régimes spéciaux qui comportent des avantages, parce qu'ils sont soumis à des servitudes. Vous n'enlevez aucune servitude, mais vous supprimez le peu d'avantages qu'ils ont.

Cet après-midi, M. Turquois disait que les jeunes qui entrent dans ces métiers ne les choisissent pas en fonction du régime de retraite, qu'ils sont trop jeunes pour s'y intéresser. C'est faux : quand ils entrent, ils connaissent les avantages qui viennent compenser les contraintes.