Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier

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Depuis le début de l'examen ce projet de loi, on voudrait lui faire dire beaucoup plus de choses qu'il ne doit en dire.

L'objectif n'est pas, au détour d'un amendement sur un texte concernant la protection du pouvoir d'achat des Français, examiné en procédure accélérée,…

…de revisiter totalement la politique du logement, qu'il s'agisse des rapports entre les propriétaires et les locataires ou du nombre de logements. Le texte pose d'ailleurs assez bien la question du logement, celle du plafonnement maximum de l'augmentation des loyers. Même si cela est d'une grande banalité, je rappelle que, comme pour les sala...

Le Gouvernement présente un bon outil, même si celui-ci ne répond pas, évidemment, à tous les problèmes du salariat – le Gouvernement lui-même n'en espère pas autant. Nous examinons un projet de loi ponctuel pour soutenir ponctuellement le pouvoir d'achat face à l'inflation. Tel est l'objet du texte. Il permet également d'apporter une réponse s...

Si nous n'assumons pas le coût du modèle social, le pays sera fragmenté. Le pacte social, c'est un modèle social qui fonctionne.

Et si, comme en rêve, le modèle social venait à être surfinancé et que le montant des cotisations dépassait celui des dépenses, nous ne pourrions que nous en féliciter. La vraie réponse est donc économique et juridique, comme le propose l'article 4.

Vous savez, monsieur Jumel, un chaudronnier-soudeur gagne bien sa vie : c'est l'exemple type d'un métier hautement qualifié dans une France industrielle. Compte tenu du marché du travail actuel, je pense même qu'il gagne mieux sa vie qu'il y a dix ou vingt ans.

Nos propositions ne sont ni des « mesurettes », ni technocratiques. Elles visent simplement à rendre le dialogue social au sein des branches plus vivant. Rien de plus, mais rien de moins. Je rappelle également que l'augmentation des salaires dépend non seulement du dialogue social, mais aussi de la santé des entreprises. Les salaires ne se décr...

Il faut donc maintenir l'économie en bonne santé. Enfin, sans prétendre donner un cours d'histoire de la pensée économique, je rappelle qu'indexer automatiquement les salaires sur l'inflation conduit à un cercle vicieux extrêmement dangereux : la hausse des salaires renforce l'inflation, ce qui mène à augmenter les salaires, ce qui renforce l'i...

Ce que vient de rappeler le ministre est exact : la tentative de 2008 n'a pas été couronnée de succès. L'idée méritait certes qu'on l'examine, mais mieux vaut s'en tenir à l'article 4 tel qu'il a été adopté, pour une raison simple : comme l'ont dit la rapporteure et le ministre, il s'agit de restructurer les branches qui ne font pas correctemen...

Je tiens à rappeler à notre collègue Simonnet que nous sommes tous élus et que nous n'ignorons rien des difficultés qu'ont à subir certains de nos concitoyens. Cessez donc de nous jeter cet argument à la figure. Nos réponses ne sont pas nécessairement les mêmes que les vôtres, mais elles sont au moins aussi sincères – sinon plus.

Il vise à augmenter ponctuellement le pouvoir d'achat des Français pour les aider à faire face à la surinflation. Cela, nous devons le faire. M. Fernandes a qualifié les dispositions que nous examinons de gadgets. Mais vous rendez-vous compte de ce que représentent 20 milliards d'euros d'argent public ?

Un tel montant injecté dans le revenu des ménages ne compterait-il pour rien ? Si c'est ce que vous répondez, alors vous vous moquez des Français !

La question des primes est primordiale. Je suis d'accord avec vous : les primes ne sont pas des salaires, mais elles donnent du pouvoir d'achat.

C'est ce que les Français attendent. Cette loi ne concerne pas les salaires, mais bien le pouvoir d'achat. Évidemment, il faudra ensuite adopter des lois sur les salaires, et appliquer des réformes structurelles. La France a abordé la crise liée au covid-19 avec des finances publiques relativement faibles ; la politique du « quoi qu'il en coût...

D'ailleurs personne ne le relèvera non plus, ce ne serait pas une solution adaptée, elle serait totalement incongrue, voire impossible. Nous devons adopter des mesures financées, or celles que nous proposons sont intégralement financées, par l'augmentation des recettes fiscales, à hauteur de 50 milliards d'euros.