Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Ça ne nous dérange pas de passer l'été ici, avec vous, même le samedi et même la nuit ; ça ne nous dérange pas, si c'est pour le bien des Français !

Mais aujourd'hui, de quoi parlons-nous ? D'une loi d'affichage, d'une loi publicitaire. Nous nous attendions à des miettes ; il n'y en aura même pas pour les Français !

Nous sommes aujourd'hui le mercredi 3 août ; demain, nous serons le 4 août. Il y a 233 ans, que faisaient nos aînés parlementaires ? Ils abolissaient les privilèges des seigneurs !

Que faites-vous aujourd'hui ? Que font leurs fils et leurs filles, ici ? Ils protègent les privilèges et couvrent les nouveaux seigneurs !

En direct du G7, le Président Macron a déclaré qu'il s'en prendrait aux profiteurs de guerre. Mais qu'avez-vous fait, ici, contre eux ? Rien !

Que faites-vous face à Total, qui affiche 10 milliards de profits en six mois et qui ne paie pas d'impôts sur les sociétés en France ? Rien !

Le 14 juillet, le Président de la République a déclaré qu'il fallait que les Français vivent de leur travail et de leur salaire. Pour une fois, nous étions d'accord. Mais pour les manants, pour la France qui se lève tôt, qu'avez-vous prévu dans le projet de loi ?

Cela signifie qu'avec une inflation de 6 % maintenant et de 8 % à l'automne, les Français qui font tourner le pays vont se faire gratter jusqu'à 6 % de pouvoir d'achat !

La réalité de votre projet, c'est l'organisation de la baisse du pouvoir d'achat. Vous défendez la valeur travail dans vos discours, mais vous l'écrasez dans les faits !

en demandant très sincèrement à mes collègues députés qu'une mission d'information soit lancée sur les autoentrepreneurs.

C'est un champ de l'emploi qui se développe, qui se transforme très massivement et très rapidement, et sur lequel on a peu de vue. C'est un point aveugle. Quand on interroge les chercheurs en sciences sociales ou les économistes, on s'aperçoit qu'on dispose de très peu de données. On ne sait ni combien il y a d'autoentrepreneurs ni combien ont ...

Au fil de la campagne, dans les propos des gens qui travaillent, nous avons entendu revenir le sentiment qu'ils n'ont droit à rien. Selon moi, l'universalité de certains droits constitue une des réponses possibles. La question de M. Vigier mériterait au moins la rédaction d'un rapport afin d'étudier les possibilités. Je suis favorable à l'attri...

Le problème ne se pose pas seulement dans les outre-mer mais aussi en métropole. Dans ma circonscription, je suis régulièrement amené à devoir verser de l'argent, simplement pour que les personnes soient enterrées. Le coût moyen d'un enterrement s'élève à 3 450 euros. Tant au moment de la naissance qu'à la fin de la vie, la solidarité nationale...

Nous devons instaurer un capital décès pour les personnes et les familles en difficulté, nous l'avons réclamé régulièrement sur ces bancs. Aujourd'hui, le premier souci de la femme quand son mari décède n'est pas d'ordre humain mais financier. Elle se demande comment elle paiera les obsèques, quelle caisse de solidarité elle sollicitera, commen...

Dans cet hémicycle, ma philosophie a toujours été de considérer que si jamais nous pouvons gratter quelque chose, nous le prenons. S'il est possible de faire un petit pas, que nous arrivons à remplir un demi-caddie pour une auxiliaire de vie, nous le prenons. Le souci, c'est qu'en l'occurrence il n'y a pas de petit pas, ni même un orteil, mais ...

La mesure principale que vous nous avez proposée n'est pas le triplement de la prime Macron – fake news que vous avez répétée –, mais le triplement du plafond de cette prime. Aujourd'hui, 75 % des salariés et des ouvriers, 93 % des femmes de ménage, 90 % des ouvriers de l'agroalimentaire et 86 % des ouvriers du bâtiment ne l'ont pas touc...

Vous savez qu'une hyperinflation profite aux plus riches, ce qui ne vous pose pas de problème. Ayons au moins la franchise de nous dire ce que nous faisons ce soir.

à l'article « Il faudrait relever les salaires mais nous allons confier cette tâche à la négociation de branche », à l'article « Nous voulons diminuer la sous-traitance et la maltraitance mais nous allons confier cette tâche à la négociation de branche ». C'est un classique depuis cinq ans, pour justifier votre inaction. Je donnerai un seul ex...

Que les partenaires sociaux fassent donc leur travail au niveau des branches mais faisons aussi le nôtre : nous devons faire la loi !

J'entends dire sur les bancs de la majorité qu'il faut laisser les bons acteurs agir, que ce n'est pas au Gouvernement ni à l'Assemblée de s'en mêler… Ce texte est supposément une loi d'urgence, mais les mesures en question ne seront pas effectives avant un an ou un an et demi. C'est une éternité pour des gens qui, d'ores et déjà, perdent 100 à...