Les amendements de Hubert Wulfranc pour ce dossier

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Ce matin, j'ai fait une observation sous forme de boutade : à entendre les députés de la majorité relative, le salaire est devenu une taxe insupportable pour les entreprises et le patronat. Cette observation n'a recueilli aucune réaction dans l'hémicycle. Or je viens de saisir le sens de l'une de vos phrases, monsieur le ministre délégué – vous...

Outre l'assurance chômage et la réforme des retraites, quels textes avez-vous encore dans vos tiroirs pour baisser un peu plus le coût du travail et les salaires ?

Encore un petit mot, puisque nous en sommes réduits à réagir à des propos tenus par les membres de la majorité et du groupe LR, dont nous avons bien compris qu'ils s'inscrivent directement dans un certain carcan idéologique. Monsieur de Filippo ,

…vous avez fait un raccourci majeur que je tiens à souligner, parce qu'il guide l'ensemble des réactions émanant des bancs de la majorité, des ministres et de votre groupe. Vous avez dit : « Voilà comment fonctionne le circuit économique ! » Le circuit économique est ainsi fait que lorsqu'on demande un effort aux entreprises, ce sont toujours l...

Les salariés et les consommateurs, en effet. Nous comprenons mieux votre point de vue : à chaque suggestion, à chaque proposition visant à partager l'effort que vous exigez, vous renvoyez toujours vers les salariés ; ce sont d'abord eux qui doivent consentir à ces efforts. C'est 100 % des efforts pour le travail et zéro effort pour le capital !

Merci, monsieur Di Filippo, de cet éclair de génie qui permet de traduire clairement les termes de notre débat du jour.

Permettez-moi d'élargir un peu la perspective. Vous recourez à un vocabulaire attendu – partage de la valeur ; taxation ; prélèvements obligatoires – : nous avons bien compris votre intention d'objecter aux bancs de la gauche qu'ils soutiennent une politique d'imposition généralisée. Revenons aux sources du partage de la valeur. Il faut défini...

J'ai l'impression qu'à la sortie de ce brouhaha dans lequel nous perdons nos repères, vous nous direz que le salaire n'est finalement qu'une insoutenable taxe sur le capital.

À ce stade du débat, le Gouvernement a-t-il seulement imaginé, pour alimenter un peu les caisses, de revaloriser significativement le Smic, c'est-à-dire de donner le fameux coup de pouce qui augmenterait un peu la masse salariale et contribuerait de manière décisive à accroître le montant des cotisations sociales ? Avez-vous chiffré cela, monsi...

Les membres du groupe GDR, plus particulièrement les députés communistes, s'autorisent ce point d'ordre pour vous dénier, monsieur le ministre délégué, le droit d'user d'une manière parfaitement politicienne – qui provoque d'ailleurs le chahut – d'une appréciation extérieure à notre hémicycle,…

…et des visions – certes diamétralement opposées – que nous en avons. Si vous devez vous préoccuper de ce qui se dit et se passe à l'extérieur de cet hémicycle, préoccupez-vous d'abord du mouvement social, qui continue d'enfler

dans les villes et les villages de France ; il est divers, dense, populaire. Peut-être entendrez-vous enfin la petite musique qui vous demande de retirer cette réforme.

Les députés du groupe GDR, plus particulièrement les députés communistes, vous la chanteront jusqu'au terme du débat, dans l'union la plus totale avec le mouvement populaire.

Je conçois que le sujet des retraites chapeaux sème un certain trouble. Au-delà de la juste observation de Mme Chatelain que le groupe Rassemblement national, qui s'apprête à voter pour ces amendements afin de se parer de toutes les vertus, ne s'en est pas moins opposé à l'augmentation de la CSG sur les revenus du capital, il est certain que no...

Je vais moi aussi dire deux mots, d'abord pour vous féliciter, mesdames et messieurs de la majorité. Je vous félicite parce que je ne vous trouve jamais aussi bons que lorsque vous défendez le capital.

En effet, on vous a sentis retrouver une vigueur que nous ne vous avions pas connue jusqu'à ces dernières minutes de débat.

Madame la présidente, s'il vous plaît. Si ma remarque préliminaire pouvait apaiser quelque peu nos collègues, à la suite de cette révélation majeure…

Je ferai ensuite une deuxième observation, qui est un commentaire et non une question au ministre. Tout le monde s'accorde à dire que la question des dépenses et des recettes, s'agissant des retraites, est un sujet essentiel du débat. Or nous avons en la matière, les uns et les autres, des appréciations fort diverses sur ce qui a conduit à assé...

Toujours est-il que vous plaidez en faveur de ces exonérations, en disant que vous développez l'emploi grâce à ces cadeaux sociaux faits au patronat. Quant à nous, nous vous disons que vous avez détruit, après d'autres, le système de retraite par répartition, en procédant à ces exonérations majeures. Quoi qu'il en soit, pour le moment, le mini...

Monsieur Wulfranc, vous m'avez demandé de vous répondre précisément ; je vais donc le faire. Vous avez d'abord indiqué que le déficit de notre système de retraite était creusé par les exonérations de cotisations sociales. C'est faux ! C'est factuellement faux puisque les exonérations sont compensées !