Intervention de Général d'armée Christian Rodriguez

Réunion du mercredi 27 juillet 2022 à 11h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Général d'armée Christian Rodriguez :

Je me renseignerai pour vous apporter une réponse précise. Là où le DGE fonctionne bien, par exemple en Isère (où il a d'abord été mis en œuvre, avant d'être généralisé), limiter au nécessaire le travail des gendarmes de nuit a permis de libérer 40 ETPT pour travailler de jour. Les algorithmes ont ainsi été utilisés pour générer de la présence physique.

Des brigades interdépartementales ont été créées également, pour systématiquement engager les brigades les plus proches, plutôt que celles situées dans le même département.

Je réfléchirai à la question que vous me posez concernant la sécurité routière, et je vous y répondrai ultérieurement. Je crois beaucoup aux radars embarqués dans des véhicules conduits par des personnes qui ne sont ni gendarmes ni policiers. Cela permet d'augmenter le nombre de mesures réalisées et de les rendre invisibles, ce qui devrait davantage inciter au respect des limitations de vitesse.

En matière immobilière, une ancienne étude avait montré que 300 millions d'euros par an seraient nécessaires pour entretenir notre patrimoine domanial. Une autre solution consisterait à passer du domanial au locatif, mais cela rigidifierait les budgets. Les collectivités ne sont pas réticentes à construire des casernes, car il leur suffit généralement de neuf ans pour rentrer dans leurs frais, et cela apporte des familles supplémentaires sur leur territoire. Lorsque les taux étaient presque négatifs, une foncière d'État aurait pu être intéressante. Nous avions commencé à y travailler avec M. Jolivet, mais cela n'a malheureusement pas abouti.

Un problème de recrutement d'officiers de police judiciaire se pose dans la police, mais pas dans la gendarmerie, où ils sont presque trois fois plus nombreux que dans la police. De plus, les nouvelles grilles indiciaires devraient encore inciter les personnels à monter en grade.

Les spécialistes en affaires immobilières sont rares et très recherchés, notamment par le privé. Nous avons plus de mal à les conserver que les « geeks ».

J'invite enfin les députés qui s'intéressent comme moi aux questions de cybersécurité à visiter notre service de la transformation.

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