On tombe dans l'absurde en croyant que féminiser le nom de la fonction garantira la parité. La démarche est purement symbolique, sans effet réel. Je vous renvoie aux préconisations de l'Académie française : comme l'un de nos anciens collègues aimait à le rappeler, la fonction, employée au masculin, désigne un député comme une députée. Il n'y a aucune ambiguïté sur ce point. Chercher des querelles là où il n'y en a pas, essayer de pousser des symboles qui n'apportent rien ne rend pas service à la cause ; ce n'est qu'une forme de féminisme mal placé.