Les amendements de Jean-Louis Thiériot pour ce dossier

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Au début de la discussion générale, j'avais indiqué que cette LPM n'était pas historique, mais qu'elle était raisonnable. Aujourd'hui, elle est plus raisonnable encore. Une loi historique aurait permis de retrouver le niveau de financement de la guerre froide, 3 % du PIB, alors que nous n'atteindrons que 2 %. M. Poutine est certainement aussi ...

Une loi historique aurait engagé la réécriture de nos contrats opérationnels pour disposer de moyens aéroterrestres accrus, notamment de moyens organiques de niveau corps d'armée et d'une flotte dotée de davantage de navires de premier rang. Une loi historique aurait exigé au moins 40 milliards complémentaires. Néanmoins, nous connaissons l'éta...

Monsieur le ministre des armées, vous avez fait le choix de la cohérence sur la masse. Cette LPM renforce la dissuasion, garantit une armée réellement opérationnelle, traite des nouveaux champs de conflictualité, sauvegarde les grands programmes, assure la préparation de l'avenir. La copie n'est pas sans mérites. Elle préserve la sécurité de la...

Quel marqueur fort ! Il nous aurait permis de peser davantage sur l'échiquier européen. Cela étant, durant ces débats, nous avons obtenu beaucoup. Monsieur le ministre, vous nous avez écoutés et vous avez donné un avis favorable à une vingtaine de nos amendements avec un respect qui pourrait servir de modèle pour d'autres textes, en ces temps ...

Nous avons obtenu l'engagement de budgétiser les 13 milliards de ressources extrabudgétaires s'ils devaient ne pas être à la hauteur des espérances. C'est essentiel. C'est une garantie de sincérité qui fait l'unanimité et nous permet de parler avec certitude d'une loi de programmation militaire de 413 milliards. Nous avons obtenu qu'un rapport ...

Mais ce n'est pas un chèque en blanc. Vous n'avez pas accepté de faire évoluer les marches. Une loi de programmation militaire est un subtil assemblage qui dépend des contrats opérationnels. Loin de moi l'idée de la bouleverser en visant des cibles capacitaires qui aligneraient davantage d'avions ou de blindés pour se bercer des illusions de la...

…présentée par le collègue Roussel, ou plutôt le camarade Roussel. A-t-il si peu confiance dans la représentation nationale et dans la délibération démocratique qu'il refuse que les débats relatifs à notre politique de défense aient lieu dans cette enceinte ? Nous nous trouvons dans le lieu où s'exerce la démocratie, alors n'ayez pas peur du dé...

Pour notre part, nous ne mangeons pas de ce pain-là. Nous voterons donc évidemment contre la motion de rejet préalable. Sur le fond, quelle folie de vouloir renoncer à la dissuasion nucléaire ! Un pays en guerre, l'Ukraine, s'il n'avait pas signé le mémorandum de Budapest, posséderait cette fonction de dissuasion, ce qui aurait évité des dizai...

En outre, vous voulez sortir de l'Otan. Vous vous plaignez de l'importance des dépenses militaires – 413 milliards – par rapport à d'autres postes, mais si nous sortions de l'Otan, ce ne sont pas 2 % du PIB, mais 4 ou 5 % qu'il faudrait dépenser !

À l'époque où le général de Gaulle a choisi de sortir du commandement intégré de l'Otan, les dépenses militaires françaises s'élevaient à 4 ou 5 % du PIB. Messieurs, faites donc preuve d'un peu de cohérence, pour la sécurité des Français et pour les armes de la France ! Cette motion doit être rejetée.