Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier

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Il s'est produit une chose très grave hier : une personne extérieure à nos institutions a clairement demandé aux parlementaires de faire de l'obstruction au sein de l'Assemblée nationale.

Cette personne, M. Mélenchon, a distribué les bons et les mauvais points. Il a dit à nos collègues communistes : « Vous avez retiré vos amendements ; ce n'est pas bien, ce que vous avez fait ! »

Vous avez déposé 17 000 amendements, chers collègues, puis vous en avez retiré 500 un jour, et encore 1 000 un autre jour : donnez-nous des explications. J'aimerais savoir : quelles sont les instructions de M. Mélenchon pour aujourd'hui ?

Depuis le début de la législature, la NUPES a inventé toutes sortes de techniques d'obstruction : dépôt d'un très grand nombre d'amendements, défense de nombreuses motions, rappels au règlement incessants.

…quelles que soient les réponses apportées ! La vérité, chers collègues, c'est que vous vous moquez complètement de la réponse, puisque de toute façon, vous avez décidé de voter contre ce projet de loi ! Dans ces conditions, pourquoi vous y intéresseriez-vous ? Vos questions ne sont qu'une nouvelle manœuvre dilatoire !

Chaque fois que le ministre a répondu précisément, vous avez renchéri. Par exemple, vous nous avez interrogés sur le montant effectif de l'augmentation pour les 1,8 million de retraités qui touchent de petites pensions : ils toucheront, en moyenne, 680 euros de plus par an.

Nous vous l'avons dit, mais vous avez immédiatement demandé : et telle personne, combien touchera-t-elle ? Et telle autre ? Il n'est pas possible d'entrer dans un tel niveau de détail ! Pour terminer, vous avez parlé de mariage, cher collègue Jumel. Malgré toute l'amitié que je vous porte, je voudrais, moi, vous parler de divorce.

Je ne peux que constater qu'en ce moment, les quatre composantes de la NUPES ne se parlent que par tweets et communiqués de presse interposés.

Je ne voudrais pas laisser dire que le gouverneur de la Banque de France a contesté les baisses d'impôt engagées dans notre pays depuis cinq ans. Au contraire, il les a soutenues, même s'il a en effet émis quelques réserves quant au rythme auquel elles devraient se poursuivre dans le futur.

…pour ce qui concerne l'ensemble des impositions – impôts de production, impôts des particuliers et des sociétés, impôts sur le capital, etc. Nous en sommes encore assez loin. Si nous déployons cette politique, c'est parce que nous souhaitons réindustrialiser la France. Nous souhaitons lutter contre le chômage, ce mal endémique qui affecte le ...

Il est tout de même assez hallucinant d'entendre nos collègues répéter en boucle que nous ferions de l'obstruction. C'est l'hôpital qui se moque de la charité !

Sur le projet de loi, chaque député de notre majorité a déposé en moyenne 2,5 amendements. Si la NUPES avait respecté le même ratio, le nombre total des amendements serait de 1 400, de sorte que nous aurions abordé depuis très longtemps déjà l'article 7 !

On nous a également reproché nos rappels au règlement. Or la NUPES, qui représente environ 25 % des députés, est à l'origine de plus de 60 % des rappels au règlement depuis le début de l'examen du texte.

Cet amendement du groupe Renaissance part du constat que rien n'oblige aujourd'hui les entreprises à mener une politique en faveur de l'emploi des seniors, que ce soit en matière de formation, de suivi ou d'adaptation des postes de travail. Même si la création de cet index n'est qu'une première étape, elle nous paraît essentielle. L'approche pa...

Dans le même esprit que la proposition de notre collègue Louwagie, il nous semble que la création de l'index seniors est une première étape qui doit permettre d'obliger les entreprises à développer une véritable politique d'emploi des seniors, mais ce n'est qu'une première étape. Mon amendement vise à créer la seconde, laquelle consiste à suivr...

Ce long tunnel d'amendements de suppression de l'article liminaire en dit long sur la stratégie d'une partie des oppositions : l'obstruction, depuis le début.

D'autant plus que les prises de parole ne portent absolument pas sur l'article liminaire ! Vous répétez les mêmes arguments et contre-vérités en boucle !

La majorité a voté le projet de loi de programmation des finances publiques ; ce sont les oppositions qui n'en ont pas voulu ! Vous ne pouvez pas nous le reprocher !

Respectons le travail parlementaire. Le projet de loi de programmation des finances publiques a été voté au Sénat. Certes, la commission mixte paritaire (CMP) n'a pas été conclusive, mais le texte va revenir en seconde lecture à l'Assemblée nationale. J'espère qu'alors, vous le voterez. Enfin, le ministre l'a rappelé, les 400 millions d'euros ...