Les amendements de Manuel Bompard pour ce dossier

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Tout d'abord, je veux remercier M. Mattei pour sa franchise, mais je n'en ai pas moins envie de le convaincre. Il nous dit que ce n'est pas le bon texte, qu'on y reviendra plus tard, qu'il faut faire confiance à la navette… On a vu le résultat ! L'amendement avait été voté par la majorité des députés de cette assemblée ,

Et puis, s'il faut remettre la question à plus tard, quand l'examinerons-nous ? Devrons-nous attendre 2023, 2024 ou 2025 ? C'est dès maintenant qu'il faut mettre en place cette taxe sur les superdividendes

puisqu'on en a l'occasion. Vous avez la possibilité, chers collègues, de vous mettre en conformité avec votre vote précédent dans le cadre du PLF en adoptant cet amendement pour qu'il s'impose, puisque le Gouvernement n'a pas dit – pour l'instant – qu'il allait utiliser le 49.3 sur ce texte ; on peut avoir un vote qui s'applique, pas un vote ef...

Votre vote est donc très important et tous ceux qui ont été favorables à l'amendement de M. Mattei devraient le voter à nouveau maintenant pour qu'il figure dans le PLFR, qu'il reste ainsi dans la loi et qu'enfin cette indispensable taxation sur les superdividendes existe.

Cet amendement vise à introduire une taxation sur les superprofits des producteurs et des distributeurs d'énergie assise sur les ventes effectuées en France, ce qui permettrait de taxer la totalité des superprofits, y compris lorsque le chiffre d'affaires de l'entreprise est réalisé à l'étranger. Cette mesure, proposée par plusieurs ONG, devra...

Je vous rappelle quelques chiffres : 18 % des Français en situation de grande pauvreté vivent dans nos collectivités ultramarines alors que leur population ne représente que 3 % de la population totale de notre pays ; le taux de pauvreté outre-mer est compris entre 33 % et 77 % alors qu'il est de 14 % dans l'Hexagone ; l'Insee observe que les p...

Cet amendement vise à appliquer une TVA à 0 % sur un panier de produits de première nécessité, ce qui constitue une mesure d'urgence pour faire face à la vie chère dans les départements et territoires d'outre-mer.

Je prends M. le rapporteur général à son propre jeu : vous dites que le taux de la TVA est déjà extrêmement faible et que l'impact sur le pouvoir d'achat sera donc limité, mais, dans ce cas, il le sera également sur les finances publiques !

Il ne s'agit donc pas d'un investissement extrêmement important. Est-ce que vous mesurez à quel point ce qui s'est passé la semaine dernière a envoyé un signal désastreux pour les habitantes et pour les habitants des territoires d'outre-mer ?

Ils croyaient obtenir un soutien public face au problème de la vie chère et ils ont été très déçus lorsque vous avez décidé d'utiliser le 49-3. Nous avons l'opportunité de leur envoyer un message sans dépenser trop ; nous devrions la saisir.

Nous sommes bien évidemment favorables à toutes les dispositions qui permettent d'augmenter les pensions de retraite, qui sont trop faibles dans notre pays. Franchement, monsieur Attal, il serait bon d'avoir un débat un peu sérieux et honnête.

Lorsqu'on dénonce les baisses et les suppressions d'impôts que vous avez actées pour les plus riches – suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), suppression de la flat tax –, arrêtez de nous parler de la personne qui gagne 1 800 euros par mois : vous savez très bien que ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Quand on suggère...

Arrêtez avec cette antienne, cela améliorera la qualité du débat. Enfin, puisqu'on a compris qu'il fallait poser dix fois la même question pour avoir une réponse, je me permets de vous relancer. À partir de 2025, les recettes d'une taxe ne pourront plus être affectées au financement d'un service public si elles n'ont pas de rapport avec le ser...

Sur celui de l'article 70, alinéa 3. Une collègue – que je ne citerai pas, pour qu'elle ne fasse pas à son tour un rappel au règlement – a affirmé que l'extrême gauche – elle l'a dit en s'adressant au groupe LFI – NUPES

Ce propos met en cause notre intégrité et notre rapport aux militaires et à leurs familles. Nous n'avons jamais pris de fonds affectés aux militaires et à leurs familles !

Pour le reste, je voudrais dire à M. le ministre, calmement et solennellement – il n'y a pas de raison de s'énerver : vous l'avez dit, c'est votre droit de demander une seconde délibération ; mais en procédant de la sorte, vous abîmez fortement le Parlement.

Je vous invite donc à revenir sur cette méthode, afin que nous poursuivions l'examen législatif dans de bonnes conditions, contrairement à ce que vous faites.

Quand il s'agit de retirer des financements au budget de la sécurité sociale, que ce soit en multipliant les exonérations sociales, en augmentant le plafond de la prime défiscalisée ou en rehaussant le plafond des heures supplémentaires exonérées, vous n'hésitez pas.

Mais quand il s'agit de remettre de l'argent dans le budget de la sécurité sociale, cela devient plus problématique !

Je voudrais intervenir sur les propos d'Aurore Bergé et sur ceux du ministre. Je le redis avec force : personne, sur ces bancs, n'a proposé d'augmenter tous les impôts, toutes les taxes, tous les prélèvements obligatoires.