Les amendements de Nicolas Dupont-Aignan pour ce dossier

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Les Français qui nous regardent ce matin doivent être vraiment stupéfaits : quel débat surréaliste ! Quel concours de mauvaise foi ! Tous les responsables politiques, dans tous leurs discours, demandent que le travail soit mieux rémunéré et constatent que tout marche à l'envers dans notre pays. L'inflation réelle n'est pas de 6 % car, comme vou...

Ce n'est pas vrai ? Alors que les Français n'arrivent plus à faire leurs courses, qu'ils se privent de tout, que les Restos du cœur sont pleins à craquer et que les inégalités explosent ; alors que les patrons du CAC40 ont augmenté leur rémunération de 52 % et que celui de Stellantis donne des millions d'euros mais refuse la moindre indexation ...

Franchement ! Ce n'est pas correct pour les Français qui souffrent. C'est ignoble et cela déconsidère notre assemblée. Certes, la proposition de loi n'est pas parfaite – on peut toujours trouver des défauts aux textes –, mais pourquoi ne pas essayer d'alléger la souffrance de nos concitoyens ? Apparemment, c'est trop compliqué pour vous ! En ré...

La proposition de loi n'est pas suffisante, mais il faut quand même l'adopter – d'ailleurs, en le faisant, vous surprendriez les Français. Si une telle proposition avait été défendue par La France insoumise ou Renaissance, par les centristes ou par Les Républicains, je l'aurais moi-même votée de bonne foi.

Si les Français ne supportent plus l'hémicycle, c'est précisément parce que les positions des groupes sont arrêtées en fonction non pas de l'intérêt général et d'une conviction profonde, mais uniquement de l'appartenance politique de l'auteur du texte.

Combien de temps cela va-t-il durer ? Cinq ans ? Cinq ans à laisser les Français subir et souffrir ! Fondamentalement, c'est le discrédit du Parlement qui s'affiche au grand jour ce matin.

Certes, nous pourrions faire mieux que la proposition de loi : durant la campagne présidentielle, j'ai proposé d'augmenter les salaires nets de 10 % en réduisant les charges salariales d'un tiers, ce qui permettait d'éviter le filtre des dirigeants d'entreprises. Cette mesure représenterait 40 milliards d'euros, et devrait donc être appliquée p...

…les cotisations salariales, vous avez raison, représentaient 8 % du salaire brut ; aujourd'hui, c'est plus de 23 % ! Cela signifie que, dès le départ, le salaire net est inférieur d'un quart à celui versé par le chef d'entreprise : c'est donc bien sur ce levier qu'il faut agir en complément des mesures présentées dans la proposition de loi. Po...

Et les 10 milliards que les Français versent en pure perte à l'Union européenne – du temps de Jacques Chirac, c'était 1 milliard, avec Emmanuel Macron, ce ne sera pas moins de 15 milliards ?

Et les 5 milliards que coûte l'immigration clandestine ! Nous pourrions aussi proposer de renforcer la participation dans l'entreprise, comme le Général de Gaulle en rêvait,…

Enfin, il faudrait, bien sûr, une réforme des retraites qui récompense le travail – l'inverse, donc, de ce que vous allez faire.

Tout d'abord, lors de son intervention, d'ailleurs brillante, dans le cadre de la discussion générale, M. Ruffin avait parlé de lexique. Je remarque donc que, depuis le début de l'examen du texte, aucun de ceux qui s'y opposent n'a eu un mot pour les Français qui souffrent, pour ceux qui, même s'ils perçoivent un salaire, ne peuvent plus se pro...

ne veulent pas de cette mesure. Elle est incitative, fondée sur le volontariat et attendue par les patrons de PME, qui ne demandent qu'à pouvoir augmenter les salaires afin de motiver et de fidéliser leurs employés ! Enfin, le seul véritable argument des opposants au texte réside dans le fait que les charges alimentent les budgets de la sécuri...