Les amendements de Nicolas Sansu pour ce dossier

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Je retire l'amendement n° 218 et propose à mes collègues de retirer les leurs pour qu'on se concentre sur l'amendement n° 217 rectifié. Je le répète, madame la ministre déléguée, les accords-cadres peuvent aller jusqu'à la fin de 2026. Si nous n'adoptons pas cet amendement, aucun des marchés conclus dans un accord-cadre avec un prestataire ne s...

À l'issue de ce débat, peut-être un peu long aux yeux de certains, j'éprouve un sentiment mitigé. D'un côté, je suis soulagé que le texte ait enfin été inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée et que nous soyons allés au terme de sa discussion dans l'hémicycle. De l'autre, je ressens une certaine frustration face à des choix selon moi inopportu...

Nous souhaitons nous aussi que le législateur poursuive son travail en la matière, en espérant que le Gouvernement entendra la colère de nos concitoyens sur ces questions et n'essaiera pas de nouveau d'enterrer la proposition de loi.

Sincèrement, les dispositions qui viennent d'être adoptées ne remplaceront pas celles de l'article 4. En supprimant celui-ci, vous interdisez la publication en open data, c'est-à-dire au fil de l'eau. L'article 3 prévoit qu'un rapport soit publié tous les deux ans…

…pour les administrations centrales et les établissements publics soumis à l'article 1er , mais non que cette publication soit ouverte à tous, mesure prévue par l'article 4. Si nous poursuivons dans cette voie, c'est la mort du petit cheval, comme je l'ai dit en aparté. Petit à petit, vous continuez à vider de sa substance le texte qui nous éta...

À titre personnel, je suis favorable à l'amendement n° 109, lequel vise à interdire durant cinq ans à un cabinet de conseil toute prestation à titre onéreux pour une administration pour laquelle il aurait déjà réalisé une prestation de mécénat. Nous entendons encadrer les prestations à titre gracieux : la disposition proposée par Mme Panot est ...

j'exprimerai un avis très défavorable, pour une raison simple : cet amendement a été ajouté en commission afin de tenir compte du précédent qu'a constitué l'étude d'impact de la loi du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités, réalisée par le cabinet Dentons. Je précise que l'interdiction ne concernerait d'ailleurs pas les cabinets d'avocat...

…que ce soit, entre autres, la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) pour les questions sociales ou la direction générale des finances publiques (DGFIP) pour les questions de finances. Nous ne sommes pas démunis : il serait regrettable de laisser aux cabinets de conseil la possibilité de se substituer ...

Notre assemblée est saisie ce soir de la proposition de loi encadrant le recours aux cabinets de conseil privés dans la conduite des politiques publiques. Il était temps, alors même que nos concitoyens doutent – c'est un euphémisme – de notre capacité collective à assurer et à assumer la transparence et des règles déontologiques plus fortes, da...

Bien sûr, le Gouvernement a dû faire amende honorable. Il nous explique que des correctifs ont déjà été apportés, mais c'est largement insuffisant. N'oublions pas que tout a été fait pour torpiller l'examen du présent texte et amoindrir sa portée par le biais d'amendements qui corsètent ou limitent les dispositions sénatoriales !

Toutes les auditions que j'ai conduites avec Bruno Millienne, dans un esprit de pleine confiance, ont été animées par une seule volonté : la recherche du meilleur équilibre et de l'efficacité opérationnelle des dispositions. La proposition de loi ne vise pas à interdire le recours aux cabinets de conseil, mais à le soumettre au respect de troi...

Je remercie les groupes qui ont annoncé qu'ils voteraient en faveur du texte issu des travaux de notre commission. L'important, c'est de ne pas dévoyer cette proposition de loi et les dispositions qui y figurent. Bien sûr, nous allons délibérer, mais un certain nombre de dispositions, si elles étaient adoptées, videraient de sa substance le tex...

Mme Miller a mis en garde contre une approche populiste du texte. Mais le terme ne doit pas prêter à confusion. Ne pas encadrer l'intervention des cabinets de conseil privés reviendrait précisément à donner des armes à celles et ceux qui n'aiment pas la démocratie.

Je vous le dis : si demain, nous adoptons un texte vide, qui n'a plus rien à voir avec le texte sénatorial, non seulement nous aurons fait trois fois rien, mais nous aurons reculé d'un pas, ce qui est très dangereux.

C'est notre responsabilité. Sur ce sujet, nos concitoyens nous observent et nous aurions tort de le prendre à la légère en considérant qu'il n'est pas nécessaire d'agir. Je vous invite à considérer le travail qui a été mené de manière transpartisane au Sénat et ici, en commission des lois.

Je suis désolé, cela va être un peu long, car M. Millienne et moi avons parfois des avis divergents. C'est le cas pour cet amendement. Comme vous, j'ai été contacté par la RATP… mais je ne vois pas pourquoi on intégrerait les collectivités locales dans le champ d'application, au motif qu'elles reçoivent des deniers publics, et pas la RATP, qui ...

Rappelons que l'objectif de cette proposition de loi est d'encadrer le recours de la puissance publique aux cabinets de conseils. Vous soulignez que la SNCF échappe aux obligations qu'elle pose. C'est bien dommage : il se trouve que le plan de discontinuité, qui va casser le fret public, a été adopté à la suite d'une mission menée par McKinsey ...

Au lieu de retirer les Epic, mieux vaudrait réfléchir au moyen de faire entrer toutes les entreprises publiques dans le champ de ces dispositions afin de les protéger.

Arrêtez de dire qu'appliquer ces dispositions aux Epic fausserait la concurrence : je ne vois pas en quoi demander à une entreprise comme la RATP de faire une évaluation du recours aux prestations de cabinets de conseil la mettrait en péril par rapport à ses concurrents. Ne racontez pas d'histoires ! Ce genre d'amendement me paraît faire parti...

Mon cher collègue Labaronne, la proposition de loi ne vise pas à interdire le recours aux cabinets de conseil. Il faut arrêter de dire ça ! Elle tend à instaurer un encadrement pour renforcer la transparence et les règles de déontologie.