Les amendements de Rachel Keke pour ce dossier

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J'étais hier matin, avec les femmes de chambre du groupe Louvre Hotels qui sont en grève depuis maintenant cinquante-cinq jours. Elles demandent une augmentation de salaire de 300 euros par mois. Elles travaillent dur, elles s'abîment le corps pour des salaires dérisoires. Une augmentation de 300 euros, ce n'est rien pour ce groupe qui dégage b...

Vous rendez-vous compte de la vie de ces gens ? Savez-vous ce que c'est que de vivre avec des salaires de misère ? Cet amendement de repli propose d'indexer le salaire des femmes de ménage sur l'inflation. Le minimum serait que, bien qu'elles gagnent de petits salaires, les femmes de ménage voient cependant leur pouvoir d'achat maintenu, même s...

Personne ici ne sait ce que c'est de gagner moins de 1 000 euros par mois ! Vous ne connaissez pas la souffrance provoquée par les métiers essentiels, pour lesquels nous demandons une augmentation des salaires. Vous parlez, mais vous n'en avez rien à faire.

Ici, qui a déjà touché ces sommes par mois ? Personne ! Vous ne faites que proposer des primes. Prenez les salariés du groupe Monoprix, eux qui ont servi la France pendant la crise de la covid-19 ; leur PDG a augmenté son salaire de 70 %. Ils vous demandent seulement une augmentation des salaires, et vous refusez. Quelle honte ! Élue députée p...

Ce que le Gouvernement ne comprend pas, c'est que les Français veulent vivre dignement de leur salaire. Les gens aspirent à une vie paisible, où leurs enfants peuvent manger à leur faim et faire des études ; ils veulent avoir un logement et des conditions de vie décentes. Ni les primes ni les chèques ne changent leur quotidien.

On ne veut pas se mettre à genoux devant nos patrons chaque fois qu'il faut payer une facture ! On ne veut pas mendier devant nos patrons chaque fois qu'on fait le plein d'essence ! On ne veut pas se coucher devant nos patrons chaque fois qu'on doit remplir nos caddies ! Nous sommes la sixième puissance mondiale : il est indigne que certains de...

Augmenter le SMIC à 1 500 euros est le moins que nous puissions faire pour les invisibles. Augmenter leur salaire, c'est reconnaître qu'ils sont essentiels à la vie du pays ,

c'est leur reconnaître un savoir-faire et une valeur. Augmenter le SMIC, c'est leur rendre leur dignité. Tel est notre devoir. En tant qu'élus de la nation, nous devons travailler à améliorer leur vie : ce doit être notre seule préoccupation. Nous le leur devons. Soyons à la hauteur !