Les amendements de Sandrine Rousseau pour ce dossier

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Lorsque les gilets jaunes se sont révoltés et ont occupé les ronds-points, lorsqu'ils ont demandé que l'on réfléchisse à une démocratie directe, ouverte,…

…vous avez répondu en envoyant des policiers qui tiraient au lanceur de balles de défense (LBD) à hauteur de visage. Le sang, les larmes, les yeux perdus sont alors devenus quotidiens. Lorsque vous avez transformé cela en un grand débat qui n'était en fait qu'une mise en scène grotesque d'un dirigeant seul face au peuple, nous avons eu honte. L...

Lorsque le covid est arrivé en France, vous avez imposé une gestion de la crise par un dirigeant omniscient, sans les institutions, dans le secret d'un Conseil de défense. Vous avez publié des décrets d'exception, déclaré des états d'urgence sanitaire sans la démocratie ; nous avons concédé en renonçant, au nom de la préservation de notre santé...

Quand le texte est ensuite allé au Sénat, que les sénateurs et sénatrices se sont inquiétés de ses conséquences, vous avez utilisé le 44.3, le vote bloqué : le Président n'avait pas la patience pour les discussions et les palabres que la démocratie impose.

…vous dégainez l'article 40 ! La présidente de l'Assemblée nationale a un temps résisté mais elle n'a pas tenu bien longtemps contre la volonté d'un homme seul, sacrifiant au passage le rôle de l'institution !

Le Président n'a pas le droit d'entrer dans l'Assemblée nationale, pour respecter la séparation des pouvoirs. Il n'en a plus besoin : il s'est assuré la servilité d'un perchoir !

Il est donc là, le fanfaron de l'Elysée, régnant sur une république et une démocratie abîmées, déformées, amputées de leurs contre-pouvoirs !

Mais cette crise-là n'est qu'un début. Ce qui arrive est bien pire : la crise écologique et sociale éprouvera l'édifice et la structure de notre société. Ce que vous nous vendez, c'est l'idée qu'un régime autoritaire sera seul à même de gérer ce qui vient. Alors je prends les mots de Victor Hugo : « Ce que je viens faire ici ? Je viens être ter...

Le peuple français aujourd'hui ne rit pas du tout, mais cela ne saurait durer. Nous sommes là, en défense de cette démocratie.