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Plein emploi


Les interventions de Sandrine Rousseau


Les amendements de Sandrine Rousseau pour ce dossier

43 interventions trouvées.

Il vise à créer une charte d'« employeurabilité », afin que les employeurs instaurent des conditions propices à l'accueil de personnes issues du RSA et en cours d'insertion dans l'emploi. Il a beaucoup été question d'employabilité dans nos débats, mais les entreprises doivent elles aussi faire un effort – rappelons qu'elles reçoivent chaque ann...

Les modalités concrètes d'association de l'ensemble des parties prenantes restent floues et ce n'est pas au seul opérateur France Travail de définir des outils et des services communs pour les mettre à la disposition des membres de son réseau et des opérateurs. Aussi, pour éviter toute ambiguïté, souhaitons-nous supprimer les alinéas 26 à 30.

Vous parlez de clubs et d'initiatives. Certes, il en existe, heureusement : il serait incroyable que des entreprises ne s'engagent pas pour favoriser l'inclusion. L'inscrire dans la loi permettrait toutefois de généraliser cette pratique. Nous franchirions ainsi un cap indispensable.

Cet amendement est important. L'article 5 supprime le rapport du médiateur de Pôle emploi, qui deviendra celui de France Travail, remis obligatoirement tous les ans au Cnefop. Or ce rapport serait d'autant plus important que les radiations et les sanctions seraient, si ce projet de loi est voté, amenées à s'intensifier . Elles devraient donc f...

Il faut supprimer cet article, car il ouvre la possibilité d'une privatisation à bas bruit du service public de l'emploi. Je le sais bien, pour vous, le service public est une notion difficile à appréhender. Pourtant, le service public fonde notre société, notre modèle social. Il est le patrimoine commun de ceux qui n'ont pas grand-chose et de ...

Après le mot « privés », cet amendement vise à insérer les mots « à but non lucratif ou des organismes privés à but lucratif agréés "entreprise solidaire d'utilité sociale". » Il s'agit d'éviter un scandale similaire à celui des Ehpad ou des crèches. Il ne faudrait pas que l'accumulation soit le principal moteur de ces organismes.

C'est aussi un amendement de repli. Il s'agit de substituer au mot « privés » les mots « appartenant au secteur de l'économie sociale et solidaire tel que défini à l'article 1er de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire », afin d'éviter les dérives de l'exploitation, tant des personnes qui accompagnent ...

Il s'agit ici de protéger les missions locales d'une mise en concurrence et du recours aux organismes privés. C'est un amendement important.

L'amendement dispose que « les missions locales mentionnées aux articles L. 5314-1 à L. 5314-4 du code du travail ne sont pas visées par le recours aux organismes privés. ». Nous parlons bien d'organismes privés, pas de fondations d'intérêt privé.

Il s'agit de remplacer, à l'alinéa 4, le mot « concertation » par le mot « négociation ». En effet, depuis quelque temps, les textes se succèdent, qui visent à substituer progressivement la concertation à la négociation, ce qui conduit à une disparition graduelle du dialogue social et de la participation des acteurs de la vie sociale et politiq...

Il s'agit de supprimer les alinéas 5 et 6 de l'article 7. Nous sommes là, me semble-t-il, au cœur du projet de loi et des intentions de ses auteurs, partisans d'une logique « adéquationniste » mettant en regard les secteurs en tension, où il est difficile de trouver de la main-d'œuvre, et les personnes sans emploi. Ni dans ce projet de loi ni ...

Quinze heures ! Et pourquoi pas dix, onze ou vingt ? Depuis le début de l'examen du texte, vous dites que les allocataires du RSA ont besoin d'être accompagnés, cultivant ainsi une vision légèrement paternaliste puisque ces personnes sont aussi des artistes ou des travailleurs agricoles aux faibles revenus – le RSA recouvre bien des réalités ! ...

Les personnes sont dans l'obligation de travailler pour bénéficier de l'aide sociale, soit un renversement complet de la philosophie du RSA.

Je suis sûre qu'au fond les membres du groupe Renaissance – en tout cas certains d'entre eux – ne sont pas totalement à l'aise avec ce texte.

Car il me semble impossible d'être à l'aise avec l'idée qu'une personne qui reçoit zéro euro est une personne aidée. Je ne suis pas non plus certaine que vous soyez totalement à l'aise avec l'idée de faire endosser aux agents de France Travail la décision de mettre les personnes dans une situation d'extrême précarité – puisque ces dernières ne ...

…en permettant aux bénéficiaires du RSA de changer de conseiller s'ils en font la demande. Une telle mesure ne représente pas grand-chose – et même rien par rapport à l'esprit de votre loi. Elle accorde cependant au moins une liberté à des personnes qui n'auront plus aucune prise sur leur destin. Je vous invite à voter cet amendement qui ne ch...

Monsieur le rapporteur, vous n'avez pas eu l'air de comprendre pourquoi j'avais qualifié cette loi de « scélérate ». Je vais donc vous l'expliquer simplement. Nous parlons de personnes qui gagnent 607 euros par mois et qui, chaque matin, ont peur de se lever et de ne pas tenir jusqu'à la fin de la journée. Or votre façon de gérer leurs conditi...

Si je parle de loi scélérate, c'est parce qu'elle vous permettra de faire régner la terreur sur des personnes qui, déjà, ne savent pas de quoi demain sera fait et aussi parce qu'elle valorise et encourage un productivisme qui, de toute façon, nous conduit dans le mur et menace même nos conditions de vie sur Terre.

Cette loi est scélérate, enfin, parce qu'avec elle vous mettez le genou sur la nuque des plus pauvres. En revanche, vous ne le mettez jamais sur la nuque des plus riches, sur celle des grandes entreprises. Ces amendements ne visent qu'à accorder un droit minuscule à des bénéficiaires du RSA, celui de pouvoir changer d'agent référent à France T...

Il vise à supprimer l'alinéa 8 de l'article 2, car il introduit une disposition parfaitement arbitraire. En effet, il inscrit dans la loi la notion extrêmement floue de « participation active ». En commission des affaires sociales, j'avais demandé à M. le ministre et à M. le rapporteur ce qu'elle signifiait. Considérera-t-on qu'une personne qui...