Les amendements de Thomas Portes pour ce dossier

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 « Vous avez un problème avec vos personnels municipaux et vous avez trop de grèves » : voilà ce qu'a déclaré Emmanuel Macron en septembre 2021 à Marseille. Le peuple a faim. Le peuple n'arrive pas à se loger. Et plutôt que de répondre à cette urgence, vous faites le choix de vous attaquer à celles et ceux qui se mobilisent. Le texte de loi qui ...

Emmanuel Macron n'aime pas les salariés. Emmanuel Macron n'aime pas le droit de grève. Personne ici n'a oublié les images de policiers envoyés au domicile de raffineurs grévistes, réquisitionnés devant leur famille parce qu'ils étaient mobilisés contre la réforme des retraites. Le texte que nous examinons est votre unique réponse à la mobilisa...

Deux ans de vie volés ne vous suffisent pas, monsieur le ministre délégué. Briser les corps et les esprits ne vous a pas rassasié. Vous ne voulez pas des travailleurs : vous voulez des domestiques corvéables et jetables !

Les syndicats vous alertent depuis juin 2022 à propos d'un manque de personnel aux conséquences néfastes pour les salariés et les usagers : silence du Gouvernement. Rien dans cette proposition de loi ne vise à améliorer le quotidien des usagers ; rien ne répond aux demandes d'embauches de salariés. Cette loi n'a qu'un objectif, je le répète : c...

Monsieur le ministre délégué, les preuves sont accablantes ! Vous ne le cachez même pas. Prenons l'exemple de Michael O'Leary, le PDG de Ryanair : il a fait le tour d'Europe des briseurs de grève et a fini par atterrir en France, pour rencontrer le Gouvernement d'Emmanuel Macron. Quelques mois après, la présente proposition de loi arrive dans l...

L'amélioration des conditions de travail, monsieur le ministre délégué, passe par une meilleure réglementation et non par la casse du droit de grève des salariés. Dans son combat contre les droits des travailleurs, la Macronie pourra compter sur son fidèle allié : le Rassemblement national.

En votant pour cette proposition de loi, l'extrême droite est fidèle à son héritage : celui du régime de Vichy, qui avait interdit le droit de grève le 4 octobre 1941. Vous êtes les héritiers du régime de Vichy, ici dans l'hémicycle !

Hier comme aujourd'hui, l'extrême droite reste la même : l'ennemi des travailleurs et le chien de garde du grand patronat.

Ensemble, vous préparez méthodiquement le terrain pour casser le droit de grève. En septembre dernier, un député de votre majorité faisait le tour des plateaux de télévision afin de demander que des lois d'exception soient votées pour interdire la grève à la veille d'événements internationaux.

Vous-même, monsieur le ministre délégué, en février 2023, vous évoquiez des pistes pour modifier le service minimum, allant jusqu'à mentionner la possibilité d'employer des bénévoles pour remplacer les travailleurs grévistes. Voilà ce que vous avez proposé : briser les grèves, comme le faisaient les patrons britanniques sous Margaret Thatcher !...

Je le dis ici : celles et ceux qui se mobilisent par la grève sont la fierté du pays. À l'heure où la majorité présidentielle rêve de voir disparaître le droit de grève, il convient de rappeler quelques vérités. La grève trouve ses origines dès la Révolution française. Le droit de grève est un droit constitutionnel, proclamé par le Conseil d'Ét...

Il faut le rappeler inlassablement et à très haute voix : il n'y a pas de démocratie dans un pays sans droit de grève. Vous détestez la démocratie, vous détestez aussi le droit de grève.

Le groupe parlementaire de La France insoumise n'acceptera aucune remise en cause de ce droit fondamental. Collègues macronistes, la vraie vie, ce ne sont pas les conseils d'administrations et les cabinets de conseils. Collègues macronistes, le monde du travail, ce ne sont pas les jetons de présence et les dividendes. Pour des millions de salar...

Finalement, ce texte est à votre image : c'est une proposition de loi low cost, soutenue par un gouvernement low cost. Nous voterons contre ce texte !

Il vise effectivement à supprimer l'article unique. Monsieur le ministre délégué, à qui comptez-vous faire croire que cette proposition de loi ne s'attaque pas au droit de grève ? Il ne vous aura pas échappé que nous nous opposons au service minimum, outil que vous dévoyez pour en faire un service normal. Voilà la réalité ! Vous employez d'aill...

…qui, en 2006, invoquait déjà les difficultés du transport public ferroviaire – dues en réalité au manque d'investissement et à la casse de l'outil public – pour justifier son attaque contre le droit de grève. Aujourd'hui, vous recommencez en vous attaquant à un droit très cher aux salariés. Le droit de grève, peut-être cela vous a-t-il échapp...

En imposant une déclaration individuelle préalable, vous en faites un droit individuel. Même si ce texte est adopté avec l'appui de l'extrême droite, les salariés de ce pays se sont toujours mobilisés lorsqu'ils l'ont voulu, quelles que soient les lois répressives que vous aviez instaurées.

Ils n'ont d'ailleurs pas d'autre choix, tant le rapport d'exploitation est terrible et tant les injustices gangrènent le monde du travail. Nous serons toujours à leurs côtés.

Vous avez dit, monsieur le ministre délégué, que cette loi était soutenue par les professionnels concernés. C'est si vrai que, comme mon collègue Carrière l'a rappelé, les salariés se mobiliseront lundi prochain en faisant grève contre votre projet !

Évidemment, nous voterons cet amendement de notre collègue du groupe Écologiste. Monsieur le ministre délégué, vous ne duperez personne, ici, sur vos intentions. Tout à l'heure, je vous ai interpellé sur les propos exacts que vous avez tenus le 3 février 2023 sur BFM TV : vous disiez chercher des volontaires pour remplacer les salariés gréviste...