Interventions sur "événement"

342 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

La prévention passe par une connaissance précoce des événements. J'imagine que vous travaillez avec Météo-France : comment vous coordonnez-vous ? Avez-vous des besoins, notamment dans la mise à disposition des données météorologiques et satellitaires ? Y a-t-il des corrections à apporter dans ce domaine ? Une commission d'enquête vise aussi à aider les acteurs auditionnés. La répartition des compétences en matière d'aléas et de risques naturels majeurs est-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

Vos réponses sont déjà très riches. Ne vous méprenez pas : il n'y a aucune critique de vos travaux dans mes propos – bien au contraire. Nous apprenons face à des événements qui s'étalent durant une période assez considérable. Évidemment, la société est traversée par des contradictions et il n'est pas simple de prendre en compte des intérêts complexes et qui ne convergent pas forcément. Mais la question est de savoir quel est le risque acceptable et comment on arrive à l'assumer de manière partagée. La situation est difficile, mais je suis complètement d'accord avec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

...avons noté que ce dernier a été intégré profondément dans la culture de prévention du risque des services de l'État et des services locaux, ce qui est positif. Cette intégration culturelle a effectivement abouti à une gestion du cyclone Belal particulièrement efficace. Cependant, les scientifiques indiquent également qu'au regard de la trajectoire de l'évolution climatique, le risque est que les événements soient non pas plus nombreux qu'actuellement, mais plus semblables à l'ouragan Irma qu'au cyclone Belal, c'est-à-dire des événements d'une intensité plus forte en moyenne que ceux d'aujourd'hui. Comment cette trajectoire est-elle intégrée dans les documents ? Comment transmettez-vous les informations en la matière ? Comment faites-vous en sorte de pouvoir gérer le cumul des désordres ? J'évoque...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

Une ligne budgétaire du ministère de l'intérieur et des outre-mer prévoit un fonds d'urgence. Il s'agit d'une enveloppe théorique. Je note dans vos témoignages qu'il convient de distinguer le traitement de l'urgence et le traitement curatif nécessaire à la résilience de terrains vulnérables. Vous évoquez la difficulté à adapter un outil de sécurité civile à des événements qui ne se produisent pas continuellement. À cet égard, il semblerait compliqué de maintenir en état de veille une force pouvant réagir à un aléa. Je précise que le représentant de la sécurité civile a témoigné des efforts accomplis par sa direction afin de favoriser la formation du personnel sur place. Comment évaluez-vous la culture du risque du personnel des collectivités et de la population ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine, président :

Vous évoquez un sujet complexe qui n'est pas spécifique à l'outre-mer. Il s'agit d'une question régalienne postant sur la liberté de circulation des personnes. Elle relève exclusivement de la compétence de l'État. Toutefois, au regard de la conjugaison des événements et de la réaction de l'opinion, il semble que cette position commence à évoluer. À titre personnel, je lutte ardemment contre l'immigration clandestine, car je peux en observer les dégâts sur mon propre territoire. Cependant, je reste humain et ne peux pas imaginer qu'en cas de catastrophe naturelle, nous ne venions pas en aide des personnes clandestines. L'île de Mayotte a récemment connu une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine, président :

...partie de la population. Avez-vous pris en compte cet aspect ? À titre d'exemple, comment communiquer sur un danger et sur les réflexes à acquérir auprès de ma mère, qui a 87 ans et qui n'est jamais allé à l'école ? De même, un travail de communication doit sans doute être effectué auprès des jeunes scolaires. À Mayotte, j'ai l'impression que ces derniers n'ont pas été mobilisés lors des récents événements météorologiques. Dans le cadre d'une mission portant sur le même sujet, nous avons relevé que le Japon a mis en place la « journée japonaise » afin de mieux communiquer auprès de la population. J'ai cru comprendre qu'aux Antilles, un début de développement de culture a été entamé en la matière. En revanche, j'ignore si d'autres collectivités prennent en compte ce besoin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine, président :

Je tiens à saluer la modestie qui caractérise tous les militaires. Nous avons pu constater que cette coordination a bien fonctionné car le même phénomène a causé bien plus de dégâts à Maurice qu'à La Réunion. Cela souligne que les événements ont été gérés de manière très professionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrantz Gumbs :

J'ai beaucoup apprécié vos interventions très documentées et pertinentes. Élu de Saint-Marin, j'ai vécu le cyclone Irma. Tant que l'on n'a pas assisté à un tel événement, on ne sait pas vraiment ce que c'est. On a beaucoup insisté sur l'importance de la relation de confiance entre la population et ceux qui décident des mesures de prévention, d'alerte et d'urgence. Mme Devès a dit très clairement qu'il fallait associer des personnalités locales à la transmission de l'information, afin qu'elle soit mieux comprise. C'est d'autant plus nécessaire que, dans certains ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur de la commission d'enquête sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d'outre-mer :

...as d'aléa majeur. Par ailleurs, sur d'autres territoires, la question du prépositionnement des moyens (ressources, matériels, ressources en nourriture et en boissons) a été évoquée. Comment concevez-vous ces éléments ? Ont-ils été intégrés dans le Sdacr pour permettre aux territoires de supporter un aléa majeur ? Même si comparaison n'est pas raison, lorsque nous avons auditionné les témoins des événements à Saint-Martin, le retex a permis de comprendre ce qui s'y est déroulé. Ensuite, je souhaite évoquer la question du voisinage. Un désordre peut toucher une île voisine, un État voisin ou l'ensemble de la zone et entraîner des conséquences sur les besoins en sécurité civile et ceux de la population. Intégrez-vous ces aspects dans la gestion du risque sur le territoire ? Une forme de coopération ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

...e connaître les différentes étapes de cette procédure, afin que nous puissions comprendre comment intégrer les évolutions dans la réécriture d'un tel schéma. Par exemple, de quelle manière intégrez-vous les évolutions dues au changement climatique ? Enfin, je voudrais que vous évoquiez différents éléments concernant la sécurité, au sens de l'ordre public. À Saint-Martin, des pillages ont suivi l'événement cyclonique, en partie parce que certains ne savaient pas où aller pour obtenir de l'eau ou de la nourriture, en partie pour des motifs plus « opportunistes ». Le schéma prévoit-il un déploiement des forces de l'ordre et de la gendarmerie sur le territoire pour éviter de tels épisodes ? Considérez-vous disposer de moyens suffisants en la matière ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

Même si les territoires ne sont pas totalement comparables, nous avons naturellement l'exemple de l'ouragan d'Irma en tête. Or il apparaît que les modifications du PPRN qui ont suivi cet événement ont été assez compliquées, dans un premier temps. Où en êtes-vous en la matière ? Connectez-vous la révision du PPRN à vos travaux sur le Sdacr ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

Cette commission d'enquête a pour objectifs de faire un état des lieux en ce qui concerne les événements passés et leur prise en compte, c'est-à-dire la façon dont l'expérience a permis de modifier les plans de prévention, notamment les plans Orsec, et de voir, dans le cadre d'un second état des lieux, dans quelle mesure les territoires ultramarins français sont capables de résister aux aléas, divers et variés, qui les frappent régulièrement. L'expérience de Saint-Martin est, bien sûr, très précieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

...s rendu à Saint-Martin. À cette occasion, il m'avait été fait part des difficultés d'approvisionnement en eau liées à l'impossibilité de l'échange des ressources entre les deux parties de l'île en raison de leur statut différent – région ultrapériphérique (RUP) et pays et territoires d'outre-mer (Ptom). Qu'en est-il aujourd'hui ? Existe-t-il des protocoles particuliers ? Que se passerait-il si un événement, même moins intense qu' Irma, venait perturber la vie courante de l'île ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

...is de modifier les procédures. Une question générale : tout cela a dû coûter cher. L'État a-t-il été à la hauteur des attentes des collectivités en termes d'accompagnement financier et budgétaire, pour intégrer les résultats des retours d'expérience aux équipements présents sur votre territoire et opérer les modifications nécessaires ? En termes de ressources humaines, j'ai bien entendu que des événements aussi traumatisants pouvaient aboutir à l'éviction de certaines compétences – ce qui vaut sans doute à Saint-Barthélemy aussi bien qu'à Saint-Martin et partout ailleurs. Comment faire revenir ou retenir des compétences qui ne se trouvent pas sinon sur les territoires, faute par exemple de formations ? Comment avez-vous fait pour favoriser l'attractivité du territoire après un tel événement, et c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur de la commission d'enquête sur la gestion des risques majeurs dans les territoires d'outre-mer :

Bonjour, monsieur le président. Il est fondamental pour nous de vous entendre, car vous êtes à un moment clé de vos responsabilités à Saint-Martin, même si vous y aviez été associé plus tôt dans l'histoire de la collectivité. Vous arrivez quasiment concomitamment aux événements et vous avez à gérer la suite. Chacun a en tête de donner la meilleure vision possible des événements et des décisions qui en ont découlé. Je dirais que c'est presque humain. Cependant, il est utile parfois de sortir des généralités en apportant des précisions. À Saint-Martin, 95 % des bâtiments ont été touchés, contre moins de 1/5ème sur Saint-Barthélemy. Différentes explications, en particul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Vuilletet, rapporteur :

Suite à ces événements, les autorités de l'État sont à présent réparties sur différents points du territoire, de façon à assurer une forme de continuité. Par exemple, le secrétaire général de la préfecture n'est pas situé au même endroit que le préfet. Cette situation fait-elle ressortir chez vous des souvenirs de la gestion de la crise par l'État ? Enfin, pourquoi la reconstruction a-t-elle été plus compliquée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine, président :

...ssentiel sur « l'ouverture du parapluie », et explique qu'elles ne fonctionnent pas toujours comme nous l'aurions souhaité. J'ai cru comprendre que certaines personnes n'avaient pas réussi à reconstruire leur maison détruite et que des constructions sont toujours en cours. Avez-vous une idée de leur nombre ? Par ailleurs, quelle justification donnez-vous aux pillages deux ou trois jours après l'événement ? Les forces de l'ordre - et notamment des militaires - ont été mobilisées de manière tardive et certains nous ont laissés entendre que ces pillages ont provoqué plus de dégâts que le cyclone lui-même.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLisa Belluco, présidente :

L'organisation de la sécurité civile lors des grands événements nous intéresse au premier chef, puisque nous devrons relever des défis inédits en la matière à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), que nous aurons l'honneur d'accueillir dans quelques mois, notamment à Paris. Coordonner les acteurs de la sécurité civile pour assurer la protection de tous constitue un élément majeur de la réussite des Jeux. Nous nous réjouissons donc de consacr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Lemaire, rapporteur :

...vons parfois décelé l'expression d'un manque de liens en dehors des crises – en cas de crise, tout le monde se sent concerné. Comment cette constellation d'intervenants de la protection civile, dans laquelle j'inclus notamment la Croix-Rouge, est-elle intégrée dans le dispositif mis en place à la faveur des JOP ? Ces intervenants sont-ils associés d'emblée, intégrés au fur et à mesure ou en cas d'événements ? Sont-ils concentrés spécifiquement à Paris ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Lemaire, rapporteur :

Quelles sont selon vous les conséquences actuelles et prévisibles du dérèglement climatique sur la survenue de situations ou d'événements (sécheresse, incendies, inondations, tempêtes…) pouvant occasionner des crises pour nos services de sécurité et de protection civiles ?