Interventions sur "audiovisuel"

522 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch, présidente :

Mes chers collègues, j'ai le plaisir d'accueillir, en votre nom à tous, les représentants des sociétés de l'audiovisuel public : pour Arte France, M. Boris Razon, directeur éditorial et M. Aksel Gökçek chargé de mission au secrétariat général ; pour France Médias Monde, M. Roland Husson, directeur général en charge du pôle ressources, Mme Cécile Megie, directrice des stratégies et coopérations éditoriales transverses et M. Thomas Legrand-Hedel, directeur de la communication, des relations institutionnelles et de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

...aite pour cataloguer certaines informations. Pouvons-nous vous entendre sur ces éventuels inconvénients et sur la manière dont nous pouvons les éviter ? Je reviens également sur le sujet des coûts, des prix et des investissements dans l'information, pour faire suite aux éléments dont nous disposons, depuis la semaine dernière, sur le coût que représente l'information et sur la part assumée par l'audiovisuel public. Cette étude n'a pas encore, en revanche, abordé la question des contenus. Quelle est donc la part des contenus produits par l'audiovisuel public dans la masse globale de l'information? Il est en effet important que nous puissions évaluer, au-delà de la somme, la qualité de l'information. Je souhaite enfin aborder le sujet de l'obligation d'information. De la même manière qu‘il existe des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

...avez indiqué, le public a encore une grande confiance dans la qualité de l'information du service public et vous parvenez à obtenir des parts de marché importantes. L'information de proximité et les éditions locales, à la radio comme à la télévision, représentant un coût important, votre regard sur la modification de la Lolf (afin de permettre le maintien de l'affectation d'une part de la TVA à l'audiovisuel public) est à cet égard intéressant. Je souhaite également vous interroger sur un sujet d'actualité, susceptible d'être source de divergences entre vous, les salariés et les présidents des différentes sociétés, qui est celui du renforcement des synergies au sein de l'audiovisuel public souhaitée par la ministre de la culture. Quel regard portez-vous sur ce sujet ? Pensez-vous qu'il existe un ris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

...(LCP-AN) depuis 2018. Messieurs, je précise que vos mandats prendront fin en juin et que les bureaux des deux assemblées ont lancé les procédures d'appel à candidatures correspondantes pour les trois prochaines années. Je vous remercie de répondre à notre invitation. Vous êtes des acteurs de la télévision numérique terrestre (TNT), comme nous avons eu l'occasion de le rappeler en auditionnant l'audiovisuel public, et votre parcours vous donne une véritable expérience du milieu de l'audiovisuel et spécifiquement des chaînes de la TNT. Votre avis et votre expertise nous seront donc utiles. Durant une intervention liminaire d'environ cinq à dix minutes, je vous invite à nous faire part de votre avis sur l'évolution de la TNT et du paysage audiovisuel, ainsi que sur celle de vos chaînes parlementaires...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

Pouvez-vous tous les deux nous rappeler vos passés respectifs dans l'audiovisuel, que nous savons riches et importants et qui nous permettront d'éclairer vos propos ? S'agissant des chaînes d'information, au sens large, le canal 13 est en effet très important, car il vous protège par sa visibilité et son exposition. Faut-il, selon vous, pousser l'Arcom et le Gouvernement à reprendre l'idée du bloc de chaînes d'information ? Certaines devraient ainsi être déplacées, comme LCI...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

...n. À cette occasion, j'ai une pensée émue pour Frédéric Mitterrand, qui nous a quittés il y a une semaine. Je salue l'homme de télévision et de cinéma qu'il a été. En publiant La Récréation, en 2013, il nous a laissé, au jour le jour, le témoignage le plus personnel et littéraire de ses années rue de Valois. Il a défendu la culture pour chacun. Il a été l'instigateur de grandes politiques audiovisuelles, qu'il s'agisse de la protection des œuvres et de la lutte contre le piratage, avec la loi du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet puis la loi du 28 octobre 2009 relative à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet – dites « lois Hadopi 1 et 2 » –, ou de la régulation des services de médias audiovisuels à la demande ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

...e 24 réponde aujourd'hui à ce qu'avait annoncé Jacques Chirac, une grande CNN à la française ? Est-on au niveau en matière d'influence, de pouvoir de convaincre ou soft power ? N'y a-t-il pas une forme d'hypocrisie dans le système de renouvellement ? On imagine difficilement que des groupes comme M6 ou TF1, qui ne sont pas les plus sanctionnés, qui ont une place historique dans le paysage audiovisuel, puissent être balayés quand leur fréquence est renouvelée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

Madame la ministre Fleur Pellerin, en 2015, notamment dans Les Échos, vous aviez parlé de la recomposition du paysage audiovisuel, du fait de l'émergence de nouveaux acteurs, comme Netflix et Amazon. Quelle évolution avez-vous perçue depuis cette interview ? Comment voyez-vous l'avenir et la place de nos groupes audiovisuels français vis-à-vis de ces acteurs, à un moment où un grand nombre d'entre eux mettent en place une stratégie de plateforme numérique ? Olivier Schrameck a fait part de pressions de la part du Président...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

Le sujet ne s'est en effet pas épuisé. Dans un communiqué, le groupe Canal+ s'est déclaré « profondément choqué » de vos déclarations, ajoutant : « En laissant à nouveau entendre que les licences de nos chaînes ne mériteraient pas d'être renouvelées en 2025 alors même qu'elle se refuse de commenter la procédure de renouvellement d'autres acteurs de l'audiovisuel, Mme la ministre prend parti, sort de sa réserve et ne respecte pas l'indépendance de notre régulateur. » Le président du directoire du groupe Canal+, Maxime Saada, avait même estimé qu' « un ministre ne devrait pas dire ça ». Considérez-vous que vos déclarations, qui rappelaient le cadre législatif, pourraient être comprises comme une influence indirecte que vous exerceriez sur l'Arc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Il est inhabituel de vous entendre ensemble, et de profiter d'une telle profondeur de champ et hauteur de vue. J'aimerais vous interroger sur un sujet très proche de celui de la commission d'enquête : celui de l'avenir de l'audiovisuel public, dont nous avons tant besoin. Pourriez-vous nous donner votre point de vue sur la réforme de sa gouvernance et sur les modalités de pérennisation de son financement pour lui garantir stabilité et sécurité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

Mes chers collègues, nous arrivons à la conclusion de notre journée d'auditions. Après avoir reçu le président de l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour une audition extrêmement importante, puis M. Xavier Niel, qui fut candidat pour entrer sur la TNT mais dont le projet n'a pas été retenu, nous recevons à présent Mme Rachida Dati, ministre de la culture, dont le portefeuille comprend la politique envers les médias ainsi que le secteur de la communication et de la presse. Madame la ministre, je vous souhaite la bienven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

J'en prends note. Je constate une forme de crispation qui est un peu ennuyeuse. Vous avez fait la une du JDD du 4 février 2024 avec cette déclaration : « Le service public doit respecter toutes les opinions. » Le 6 février 2024, vous avez abondé en ce sens sur CNews, précisant que « l'audiovisuel public a le soutien des Français, mais s'il veut le garder, il doit être le reflet de la diversité des opinions des Français ». Est-ce que, par ces déclarations, vous sous-entendiez que l'audiovisuel public ne respecte pas le pluralisme ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Madame la ministre, vous avez souligné le rôle essentiel de la TNT dans le maintien de la cohésion de la société. Au-delà de la TNT, il s'agit de l'audiovisuel, à propos duquel l'un de nos chevaux de bataille est de permettre l'accès de tous et la reconnaissance de la culture de tous. Ma question porte sur la place de la représentation de la société française à l'écran. J'ai travaillé en tant que journaliste et en tant qu'experte sur la représentation des femmes à l'écran, domaine dans lequel des progrès ont été réalisés. Chaque année, l'Arcom publie u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJocelyn Dessigny :

... leurs fréquences parce que, d'après son appréciation, elles n'assureraient pas le pluralisme politique attendu. Pour ces chaînes cependant, à l'inverse de ce qui se produit chez M. Barthès, ce sont les intervenants qui refusent de se rendre sur les plateaux. Madame la ministre, votre franc-parler étant unanimement reconnu, quel est votre regard sur l'état du pluralisme politique dans le paysage audiovisuel français et sur les garanties que lui apporte le gouvernement que vous avez choisi de rejoindre ? Sous votre ministère, l'Arcom devra-t-elle encore craindre les ingérences de vos prédécesseurs ou comptez-vous la laisser faire son travail avec l'impartialité et l'indépendance dont elle a besoin pour mener correctement son action ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

...ées dans votre propos liminaire en évoquant la modernisation de la loi de 1986 par l'introduction d'un contrôle au cas par cas. Seriez-vous donc favorable à une limitation du contrôle des problèmes de concentration, qui prendrait uniquement la forme d'une vérification au cas par cas par l'Autorité de la concurrence pour ce qui concerne globalement le marché et par l'Arcom pour les enjeux liés à l'audiovisuel ? Ou alors au maintien de seuils ? Ou encore à l'idée, qui commence à prendre corps dans de nombreux esprits, de lier le calcul de la concentration aux parts d'audience, c'est-à-dire selon une vision plurimédias – sans séparer, par exemple, les quotidiens et les hebdomadaires ? Les outils dont nous devons nous doter pour lutter contre la concentration et mieux la contrôler sont essentiels et doiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

L'échelon européen est en effet le plus pertinent pour mettre en œuvre la régulation des plateformes. S'agissant des médias audiovisuels classiques, au Royaume-Uni, en Finlande, les grands groupes audiovisuels, à commencer par ceux de l'audiovisuel public, ont connu une transformation copernicienne. Les médias audiovisuels traditionnels français sont-ils aptes à mesurer l'intensité des défis révolutionnaires qu'ils doivent relever et à en assumer les conséquences et les exigences de transformation ? La captation des recettes pub...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

... voire défaillances. Outre les sanctions de l'Arcom, il vise plus largement la concentration et le pouvoir des actionnaires sur leur rédaction. Par ailleurs, il existe plusieurs chartes, alors que la déontologie n'en exigerait qu'une, à laquelle tous se tiendraient. Considérez-vous que la concentration des médias porte atteinte au pluralisme et à la diversité ? Quelles sont vos intentions pour l'audiovisuel public ? Après le rapport d'information Changer de cap pour renforcer la spécificité, l'efficacité et la puissance de l'audiovisuel public déposé le 8 juin 2022 par les sénateurs Hugonet et Karoutchi, et la proposition de loi relative à la réforme de l'audiovisuel public et à la souveraineté audiovisuelle de M. Lafon, comptez-vous nous ressortir un projet de holding dont tous les acteurs c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...a gauche et de l'extrême gauche. Elles n'acceptent pas de céder la moindre place aux idées de droite dans les médias et sont soucieuses de conserver la domination outrancière qu'elles ont acquise depuis plusieurs décennies, en particulier dans le service public. Voilà ce sur quoi nous aurions dû enquêter ! Pour de nombreux Français, CNews offre au contraire une lueur de pluralisme dans un océan d'audiovisuel dominé par la gauche. Et, en plus, cela fonctionne : elle fait de l'audience ! La gauche exerce une mainmise sur le service public, pourtant financé par nos impôts. Vous me savez sensible à la question d'Israël : elle est un des symptômes de cette orientation partiale. Je rappelais ce matin au président de l'Arcom les graves manquements du service public dans le traitement du conflit israélo-pal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Ballard :

Par souci de transparence, je précise que j'ai été journaliste près de quarante ans dans les groupes Radio France, Bertelsmann et TF1. L'avenir de notre souveraineté audiovisuelle française me préoccupe : de puissants mastodontes se dressent face à nous, qui captent les deux tiers de la publicité. Netflix représente 20 milliards de dollars par an contre 1,2 milliard d'euros pour l'ensemble des chaînes françaises. Le problème de l'invisibilité se pose également. L'Arcom a pu agir par l'intermédiaire des fournisseurs d'accès internet (FAI) pour faire en sorte que les chaîn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

S'agissant de la réforme de l'audiovisuel public, vous avez renouvelé votre souhait de créer une sorte de BBC à la française, mais je note que le budget de l'audiovisuel public représente dans notre pays 0,16 % du produit intérieur brut (PIB) contre 0,28 % au Royaume-Uni. Peut-on avoir cette ambition quand il existe une telle différence de financement ? Avez-vous pour objectif d'augmenter les moyens de l'audiovisuel public ?