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...majorité a soutenu l'allocation de 1 % du budget de l'Agence nationale de la recherche (ANR) à la diffusion de la culture scientifique. Notre groupe se félicite que le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, M. Pap Ndiaye, ait annoncé le retour, à la rentrée 2023, d'un enseignement obligatoire des mathématiques dans le tronc commun pour tous les lycéens de la filière générale, dès la classe de première.
…vous êtes-vous déjà retrouvé devant une classe ? Il serait vraiment temps d'écouter les enseignants.
...ent vacants à l'issue des concours de l'enseignement. La tendance semble s'accélérer, malgré les efforts engagés par le ministère de l'éducation nationale. En juillet 2022, sur les 27 300 postes ouverts, 4 000 étaient restés vacants, dont 2 267 dans le secondaire. Malgré le recrutement de 4 500 contractuels pour la rentrée 2022, nous n'avons pas pu commencer l'année avec un enseignant dans chaque classe. Nous assistons bel et bien à une crise des vocations, qui est avant tout une crise de l'attractivité du métier d'enseignant. Comment expliquer qu'entre 1999 et 2021, les candidatures au Capes aient diminué de 63 % ? Ce gouvernement n'est pas responsable de cette situation dégradée, due à plusieurs causes : l'accumulation de réformes qui ont alourdi les tâches quotidiennes sans apporter de moyen...
... la gloire de la III
...n doit être la mère des réformes, car elle prépare l'avenir de notre pays. À cet égard, je me réjouis des annonces faites vendredi dernier par la Première ministre, aux côtés de laquelle vous étiez, monsieur le ministre. Elles prennent la mesure de la situation de nos écoles rurales, qu'il est nécessaire de préserver. La nouvelle méthode promise permettra, je l'espère, la sauvegarde de nombreuses classes dans les territoires ruraux…
... l'espace, de la santé, de l'intelligence artificielle, du numérique et bien d'autres encore. Je m'empresse d'ajouter que le problème est d'autant plus grave que, ces dernières années, la réforme du baccalauréat décidée par Jean-Michel Blanquer a fait plonger le nombre de jeunes filles engagées dans des voies scientifiques. Même si son successeur a annoncé vouloir corriger le tir, pour plusieurs classes d'âge, le mal est fait. On peut en tout cas affirmer que la promotion des sciences en France passe nécessairement par une stratégie volontariste auprès des jeunes filles et des femmes, comme cela a été dit précédemment. J'ai dit que les carrières scientifiques ne sont pas assez mises en valeur. Cela tient, bien entendu, aux représentations qui sont véhiculées par de nombreux médias et à l'insuf...
Contrer le recul de la culture scientifique, voilà un bien vaste programme. Avant tout, je voudrais, sur un tel sujet, rendre hommage à des visionnaires et des précurseurs en la matière. Je pense aux trois scientifiques de métier qui voulaient que l'école rende justice à la joie d'apprendre et à la curiosité des jeunes enfants en convainquant les professeurs des classes primaires d'amener leurs élèves à faire de la science et à mettre eux-mêmes la main à la pâte, ce qui devenait source de joie pour l'enfant comme pour son maître. Vous les aurez reconnus : il s'agit de Georges Charpak, prix Nobel de physique en 1992, de Pierre Léna, astrophysicien, et d'Yves Quéré, physicien. Tous trois étaient membres de l'Académie des sciences. Ce trio, à l'origine de la fonda...
...s ayant eu, à raison, le sentiment de s'être fait berner par les annonces parfois contradictoires de l'exécutif. Toutefois, cela ne l'empêche pas de persévérer dans cette mauvaise voie, le Gouvernement pensant, une nouvelle fois, avoir raison contre tout le monde. Rappelons brièvement les faits. Devant la crise de recrutement des professeurs, face au constat, maintes fois exposé et chiffré, du déclassement des professeurs dans notre pays, tant en termes de rémunérations que de reconnaissance, il fallait prendre des mesures fortes. C'est en tout cas ce qui était attendu par les équipes pédagogiques. Rappelons qu'en euros constants, les enseignants français ont perdu entre 15 et 25 % de rémunération au cours des vingt dernières années. En début de carrière, les professeurs sont passés d'un salair...
Le traitement des enseignants du primaire et du secondaire après dix ou quinze ans de service est inférieur d'au moins 15 % à la moyenne de l'OCDE et il reste inférieur à la moyenne de l'Union européenne jusqu'à la fin de leur carrière. Dans le même temps, les enseignantes et les enseignants français passent plus de temps à enseigner que ceux des autres pays européens, dans les classes les plus chargées d'Europe. Dans ce contexte, que nous propose le Gouvernement ? Le projet de loi de finances pour 2023 a prévu une double revalorisation : l'une, dite « socle », de 635 millions d'euros, et l'autre, dite « pacte », c'est-à-dire une revalorisation conditionnée à de nouvelles tâches, pour 300 millions. Concernant les augmentations inconditionnelles, il convient de rappeler que la...
... de travail, aucunement d'une revalorisation compensant les retards accumulés ces dernières années. Monsieur le ministre, en préparant cette intervention, je n'ai pas rencontré une organisation syndicale ni lu un seul témoignage de professeur du premier ou du second degré indiquant que cette revalorisation répondait à leurs attentes. Dans le même temps, les mobilisations contre les fermetures de classe se multiplient dans tout le pays : sur le territoire national, ce ne sont pas moins de 1 117 postes qui ont été supprimés. Nous demandons au Gouvernement de revoir sa copie et, surtout, de la construire avec tout le corps enseignant. Nous demandons le rattrapage sans conditions de leur traitement et son indexation sur l'inflation. Surtout, nous exigeons une amélioration de leurs conditions de tr...
... être mise en place rapidement. Celle-ci ne doit pas être considérée comme une simple dépense, mais plutôt comme un investissement pour l'avenir qui se traduira par des résultats positifs pour les élèves et pour l'ensemble du système éducatif. Cette revalorisation salariale doit également s'accompagner d'autres mesures pour améliorer les conditions de travail : la réduction du nombre d'élèves par classe et la reconnaissance de l'expertise professionnelle, par exemple. En effet, la revalorisation salariale ne doit pas être considérée comme une mesure isolée, mais plutôt comme faisant partie d'une politique globale de valorisation de l'éducation et de ses acteurs. Une politique ambitieuse doit être mise en place, en incluant des mesures pour améliorer la formation initiale et continue des enseigna...
...ernières enquêtes internationales, les élèves français du primaire et du collège sont classés en dernière position des pays de l'Union européenne et en avant-dernière position des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). On ne peut évidemment pas se satisfaire de cette situation. Nombreux sont ceux qui l'ont dit avant moi, les élèves aujourd'hui scolarisés en classe de première n'étudient plus du tout les mathématiques. Seul un enseignement scientifique général, mêlant sciences physiques et SVT, leur est dispensé. Il semble que l'actuel ministre de l'éducation nationale se soit aperçu du désastre provoqué par la politique de son prédécesseur – on peut en tout cas l'espérer –, mais il est difficile d'être optimiste quant à la manière dont cette classe d'âge, ...
...thématiques et les difficultés que nous rencontrons dans ce domaine, mais j'aimerais vous interroger, madame la ministre, sur la culture scientifique dans l'enseignement supérieur. Ce qui entrave la maîtrise d'une culture scientifique en France, c'est que l'étude des sciences n'y est pas populaire au sens propre. Lorsque l'on étudie les sciences en France, on le fait dans le cadre élitiste de la classe préparatoire, c'est-à-dire à un niveau d'excellence. Plus de 53 % des élèves des classes préparatoires suivent des enseignements scientifiques. Ainsi se renforce ce préjugé qu'en dehors de la voie royale, celle des classes préparatoires, il n'y aurait finalement pas grand intérêt à étudier les sciences. Le faire à l'université serait donc devenu un choix par défaut. Quel levier pourrions-nous ac...
...nsmettre les connaissances de manière efficace. En 2019, les élèves de CM1 en France ont obtenu le score très moyen de 485 points en mathématiques dans l'enquête internationale sur les acquis scolaires Timss, soit 44 points de moins que le score moyen des pays de l'OCDE. De plus, la confiance en soi et la motivation des élèves à l'égard des mathématiques se dégradent fortement entre le CM1 et la classe de quatrième. Or nous constatons depuis quelques années que la baisse des résultats coïncide avec une baisse du nombre d'enseignants ayant à l'origine un profil scientifique. La présence des enseignants au profil scientifique dans le premier degré est cruciale, ceux-ci étant les plus à même de transmettre les bases mais aussi le goût pour les sciences et les mathématiques à leurs élèves. De plus...
C'est vous qui jouez contre eux : si vous les aimiez, vous n'auriez pas proposé de baisser leur salaire, comme celui de toutes les classes moyennes, pour garantir le financement des retraites.
...ur dès la rentrée 2023. Cette réforme vise à mettre en place une heure de soutien ou d'approfondissement en mathématiques ou en français pour tous les élèves entrant au collège, au détriment de la technologie, dont l'heure d'enseignement devrait être supprimée. Cette suppression va empêcher les élèves de poursuivre en sixième l'enseignement des sciences et technologies, tel que pratiqué dans les classes élémentaires. Elle pourrait constituer une menace pour la pérennité des postes d'enseignants de technologie, qui risquent de se retrouver, à la rentrée, en complément de service dans un autre établissement. La technologie joue pourtant un rôle important dans l'acquisition de compétences pour la maîtrise de l'informatique et des outils numériques, et elle apporte des notions en matière de physiqu...
Ce sont dorénavant les tableaux comptables, les réformes moins-disantes et la casse du service public, avec son lot de fermeture de classes, qui animent nos débats en matière d'éducation nationale. Au centre de ce système éducatif, nos enseignants, surnommés autrefois les hussards noirs de la République, ne jouissent hélas plus du respect auquel ils peuvent légitimement prétendre. Plus de respect de la part de la société, plus de respect de la part de l'État et de leur ministère. Derrière les belles paroles des ministres successif...
…et à rassurer les enseignants. Vous êtes le digne représentant d'un gouvernement hors-sol qui maltraite les classes populaires et qui se moque bien que les établissements scolaires du bassin minier aient moins de classes et moins d'enseignants tant que vous pouvez placer vos enfants dans des écoles privilégiées. L'un de nos collègues du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) déclarait récemment, à propos de la Macronie, que la petite bourgeoisie adore l'entre-soi. En matière d'éducatio...