Interventions sur "opposition"

255 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

De ce fait, nous avons été privés de débat sur les finances des collectivités territoriales, sur le soutien aux entreprises pour faire face aux envolées des prix de l'énergie, sur l'éducation, sur la défense, et sur tant d'autres sujets d'importance capitale. Vous avez justifié le recours à l'article 49.3 en indiquant qu'aucun groupe d'opposition ne vous avait fait connaître une évolution de sa position sur son vote final. C'est exact, en tout cas du côté des Républicains mais, vous-même, madame la Première ministre, avez-vous décidé de revoir votre copie ? Aucunement. Parlons en premier lieu des hypothèses macroéconomiques retenues par votre Gouvernement. Sourds à toute remise en cause, vous campez coûte que coûte sur une hypothèse de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...ni nous offusquer de cela. Nous ne voterons pas cette motion de censure car nous ne rentrerons pas dans le jeu dangereux de la NUPES et du Rassemblement national, qui peuvent s'allier pour mener la politique du pire. Les députés de La France insoumise et du Rassemblement national auront beau, tour à tour, tenter de nous discréditer, la vérité, c'est que les députés Les Républicains sont la seule opposition utile et responsable, la seule à agir dans l'intérêt du pays, ne vous en déplaise, la seule à obtenir des avancées concrètes pour les Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

...obre. Cela peut paraître impressionnant, il est vrai, si l'on n'en explique pas les raisons. En réalité, c'est un seul et même budget sur lequel le 49.3 a été utilisé. Dès lors, nous devrions considérer qu'il s'agit d'un seul et même recours à cette procédure, comme le sous-entend le texte de la Constitution. Je crois d'ailleurs pouvoir dire qu'il n'y a pas vraiment d'autres options : toutes les oppositions, de l'extrême droite à la gauche extrême, avaient annoncé vouloir voter contre ce projet de loi de finances avant même sa présentation. Il faut bien donner un budget à la France, et je crois que le recours à une ordonnance, prévu à l'avant-dernier alinéa de l'article 47 de la Constitution, pour mettre les dispositions de ce PLF en vigueur aurait, à raison probablement, suscité des critiques plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard :

Cela n'a pas échappé aux autres groupes de la gauche, qui semblent adopter une position responsable en se désolidarisant de votre opération de communication à laquelle ils ne prennent plus part. En effet, il est bien aise de se complaire dans l'opposition systématique ; il est facile de dire que rien ne va ou que tout aurait pu être mieux fait. En revanche, il semble bien plus difficile de prendre vos responsabilités et de vous asseoir autour d'une table pour discuter du budget de l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Plassard :

Les débats ont été nourris ; les groupes ont discuté et amendé le texte, et chacune des commissions permanentes y a intégré de nombreux amendements, y compris lorsqu'ils provenaient des oppositions. Pourtant, rien n'y fait : tout ce qui ne vient pas de vos bancs, tout ce qui ne porte pas un pin's rouge en boutonnière est forcément à combattre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Je reviendrai, pour finir, sur votre brutalité. Nous pouvons avoir des désaccords sur le projet de loi de finances : c'est bien normal. Vous reprochez aux oppositions d'y être opposées ; mais si nous représentons l'opposition à votre politique, il y a bien une raison ! Nous sommes là pour défendre les engagements que nous avons pris devant les Françaises et les Français contre votre politique, et contre ce que nous estimons être des régressions. Je suis frappé, chers collègues de la majorité, que vous trouviez normal et légitime que nous ne puissions même pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Mais lorsqu'on tend la main, encore faut-il qu'il se trouve quelqu'un pour la saisir de manière sincère. Or force est de reconnaître qu'en ce qui concerne les projets de loi de finances, les oppositions n'ont pas joué le jeu. Arrêtons l'hypocrisie : vous n'avez pas voulu travailler avec le Gouvernement pour l'aider à adopter les budgets. Derrière ces motions de censure répétitives, il y a beaucoup de tartuferie. Vous aviez annoncé d'emblée, dès l'été, avant même de commencer l'examen des textes, que vous vous opposeriez aux lois de finances. Certains orateurs de l'opposition l'ont d'ailleurs ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Cet exercice inédit d'association des oppositions à la construction du budget de la nation s'est traduit par la prise en compte, dans les différents textes budgétaires, de plusieurs amendements déposés par les oppositions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Sabatou :

…on banalise le droit qu'ont les députés de censurer le Gouvernement. Le suspense est, bien sûr, inexistant, et les causes de l'échec sont toujours les mêmes. La NUPES multiplie les motions de censure pour faire croire qu'elle est le premier parti d'opposition, mais c'est un leurre, puisqu'elle refuse les voix des députés du Rassemblement national, qui sont, comme les siens, élus par le peuple français. Ainsi, c'est la voix de millions de Français que rejette, une fois de plus, l'extrême gauche NUPES, montrant là tout son mépris pour le peuple de France. Enfermés dans leur logique et leurs intérêts, les députés de la NUPES refusent également de voter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Sabatou :

Auraient-ils, eux aussi, peur d'une dissolution ? Sans aucun doute ! Leur manque de courage en fait des alliés objectifs de la Macronie. Une motion de censure n'est ni une proposition de loi, ni un programme commun, ni une coalition partisane. Elle est un outil constitutionnel qui agrège plusieurs groupes d'opposition. Il ne s'agit pas de faire allégeance à celui qui la dépose ou à ceux qui la votent. La motion de censure est une forme de référendum parlementaire qui permet de dire « stop » ou « encore » au Gouvernement. Tant que l'ensemble des oppositions ne la percevra pas ainsi, tant que les intérêts partisans de certains mouvements politiques passeront avant l'intérêt des Français, le Gouvernement et sa po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Sabatou :

...olitique. Dans son volet recettes, il exprime le consentement à l'impôt – dans un pays où le niveau des prélèvements obligatoires est le plus élevé du monde –, des choix fiscaux et une vision de la répartition de l'impôt. Le budget est donc le reflet d'une certaine vision de la France et de son avenir. En l'espèce, la vision du Gouvernement est limpide : seul compte son propre avis, au mépris des oppositions. Depuis des mois, sur tous les plateaux de télévision, les ministres expliquent qu'ils veulent le dialogue, qu'ils veulent coconstruire le budget 2023. Mais ce n'est qu'une posture car, une fois en commission et en séance publique, le Gouvernement rejette toutes les propositions des oppositions. Pour preuve, il a refusé tous les amendements, les nôtres comme ceux des autres groupes, sur la taxa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je regrette que toutes les oppositions qui passent leur temps à vous critiquer ne la votent pas. Vous devez partir !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Après avoir agité la menace de la dissolution, eu recours cinq fois au 49.3, tenu l'opposition pour quantité négligeable, voilà que, sur les bancs de la majorité minoritaire, le petit jeu de l'obstruction parlementaire – jadis dénoncé et condamné – est maintenant bien en marche, faute de réelle majorité. Cette attitude constitue un véritable déni de démocratie ; une journée de niche parlementaire, quelle que soit la couleur politique du groupe auquel elle est réservée, doit suivre son cour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Revenons à nos débats. Comme nous l'avons déjà expliqué, en l'état, il n'est toujours pas question pour le groupe Les Républicains de voter le PLFSS pour 2023. C'est clair, net et précis. Notre avis est toujours le même, celui d'un groupe d'opposition en accord avec sa ligne de conduite dans l'intérêt des Français. J'affirme d'autant plus cette position que le chaos sanitaire s'est aggravé : épidémie de bronchiolite, tensions dans le secteur pédiatrique, pénurie de paracétamol et maintenant d'antibiotiques, grève des internes, déprogrammations et grève des laboratoires de ville.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...sitions. Nous avons débattu plus d'une trentaine d'heures en commission des affaires sociales, dans la sérénité et l'écoute mutuelle. Nous avons examiné les quelques centaines d'amendements déposés sur ce texte en commission – pour être parfaitement précise, ce sont 1 024 amendements qui ont été discutés. En séance publique aussi, le débat a eu lieu ; preuve en est les dizaines d'amendements des oppositions qui ont été adoptés puis retenus dans le texte sur lequel le Gouvernement a engagé sa responsabilité en première lecture. Depuis le mois de septembre, nous sommes, majorité et opposition, à la tâche, et vous souhaiteriez au nom du fantasme d'un déni de démocratie…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...ent de la sécurité sociale pour 2023 de façon exhaustive ; vous le savez, mes chers collègues, ses apports sont nombreux et ne se cantonnent pas à de strictes mesures d'orientation budgétaire. Dans les conditions qui nous réunissent ce soir, j'en appelle à la responsabilité de chacun. Comme je m'y étais engagée, j'ai veillé à ce que les avancées réelles apportées tant par la majorité que par les oppositions soient maintenues dans le texte. C'est désormais à vous de faire votre part du chemin afin que nous puissions continuer à avancer ensemble dans l'intérêt de nos concitoyennes et de nos concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

Soyons honnêtes, vos motions n'ont aucun sens et vous discréditent. Soyons sérieux : pensez-vous vraiment qu'avec une minorité parlementaire, vous allez remplacer la majorité actuelle ? Vos méthodes divisent même au sein de votre propre camp : elles sèment le trouble, acceptez-le ! Plus personne n'entend et ne comprend votre opposition de posture comme celle que vous adoptez aujourd'hui !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...térêt général sur les polémiques sans fin, car il permet de dépasser les blocages et les guérillas politiciennes pour donner à notre pays un budget, en l'occurrence pour nos politiques sanitaires et sociales. Car c'est bien de cela qu'il est question ce soir : le financement et les recettes de la sécurité sociale. Cette matière devrait être l'occasion de montrer votre responsabilité plutôt qu'une opposition radicale et de principe comme la vôtre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...ure et la réécriture des dispositions sur le médicament, dans laquelle notre collègue Paul Christophe a été très impliqué, aient été repris dans le texte qui est nous est proposé. Le texte sur lequel le Gouvernement a engagé sa responsabilité est issu d'un beau travail parlementaire, d'un dialogue entre le Gouvernement, le Sénat et l'Assemblée ; il a été enrichi de propositions émanant aussi des oppositions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

…afin de marquer leur opposition, aussi bien sur le fond que sur la forme. Nous perdons notre temps par votre faute, alors que, dans l'intérêt des Français, il serait bien mieux employé en débats, fussent-ils le reflet de nos visions divergentes de la société. Votre gouvernance, madame la Première ministre, pourrait se résumer en un mot : « empêcher ». Vous empêchez le débat par tous les moyens. Vous empêchez les députés de fai...