Interventions sur "pénibilité"

226 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

…du Sénat ou des retraites chapeaux dans les grandes entreprises ? Comment justifiez-vous ce deux poids, deux mesures ? Pourquoi cette stratégie du bouc émissaire ? Si vous voulez vraiment supprimer les régimes spéciaux, alors créez un système permettant de réellement prendre en compte la pénibilité ! J'ai entendu M. Dussopt demander pourquoi les chauffeurs de bus parisiens devraient bénéficier d'un privilège dont les conducteurs marseillais sont exclus. Mais plutôt que de priver les chauffeurs de bus de Paris de leurs avantages, au point qu'il devient impossible d'en recruter, pourquoi ne pas créer un vrai système de prise en compte de la pénibilité, correct et dûment organisé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...r à 64 ans. Vous ne savez déjà plus comment faire après 55 ans, les gens vous disent : Les emplois, c'est plus bon pour vous. C'est ça la réalité […]. » Ces mots sont ceux d'Emmanuel Macron en 2019. Il a changé d'avis depuis, mais c'est toujours celui de 93 % des actifs du pays. Déjà, en 2019, les régimes spéciaux étaient érigés en boucs émissaires. Emmanuel Macron n'aime pas, bien sûr, le mot « pénibilité » – il en a d'ailleurs supprimé quatre des critères dès 2017. Or les régimes spéciaux répondent directement aux enjeux de la pénibilité dans les métiers concernés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure générale de la commission des affaires sociales :

sachant que beaucoup de nos concitoyens sont polypensionnés. Eh oui, c'est actuellement le cas de 58 % des gens relevant d'un régime spécial. Ce sera donc un moyen de simplifier les retraites à venir que de fermer les régimes spéciaux aux nouveaux entrants. Vous considérez aussi que cette dernière mesure ne prend pas en compte la pénibilité, mais c'est faux et j'espère que nous pourrons aller jusqu'à l'article 9, ce qui nous permettra de débattre sur les améliorations proposées en la matière car il s'agit d'un véritable choc de prévention : renforcement du compte professionnel de prévention, création d'un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle, développement des congés de reconversion et les consultatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

...reconnais que ce mode de calcul écrase les disparités – 2 500 euros brut par mois quand la moyenne pour l'ensemble des salariés est de 1 510 euros par mois. Quant à la durée de versement des pensions, il convient de rappeler que, pour les hommes, c'est environ vingt-sept années de versements à la RATP comme à la SNCF, et près de trente-deux années pour les femmes. Et puis il y a la question de la pénibilité que nous devons reconnaître davantage et notre groupe Renaissance y travaille. Mais il faut rappeler qu'il n'y a pas de surmortalité chez les retraités des régimes spéciaux. Par conséquent, mettre fin à terme aux régimes spéciaux, c'est non pas, comme on l'a entendu, mettre fin à des privilèges, abroger une anomalie, mais seulement établir l'égalité des Français devant la retraite. Je note d'ail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...icultés du régime général. Il y en a même, parmi ceux que vous supprimez, deux qui contribuent au financement du régime général et ainsi à la solidarité. Tout cela mérite d'être rappelé et d'être mis sur la table pour avoir une vision objective des choses. Nous considérons que les régimes spéciaux sont des régimes pionniers parce qu'ils ont permis la prise en compte ajustée des métiers et de leur pénibilité par la diversité de chacun des régimes concernés. Vous, vous proposez seulement une dégradation brutale des droits des nouveaux entrants. Nous nous opposons évidemment à une telle disposition. Je note au passage, monsieur le ministre, que vous vous asseyez sur les propos que vous avez tenus sur le caractère fondamental des négociations de branche et du dialogue social dans son ensemble, puisque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Le temps n'est plus aux régimes spéciaux, il est à l'examen de la pénibilité au cas par cas, individu par individu, en fonction du poste occupé. C'est la raison pour laquelle il faut que ce texte soit beaucoup plus ambitieux sur les questions de pénibilité. La solution est là. Certes, les régimes spéciaux se justifiaient parfaitement quand ils ont été conçus, mais aujourd'hui, le vrai progrès serait de prendre en compte la véritable pénibilité en fonction des charges soul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

…en remettant en question leurs conquêtes sociales, pourtant justifiées par la pénibilité de leurs métiers. Collègues, dans quel état seriez-vous, au bout d'une journée de conduite d'un bus double de la RATP, au bout d'une année, d'une carrière entière, avec des salaires souvent inférieurs de moitié à nos indemnités ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Nous refusons la suppression du régime spécial de retraite de la RATP. Cette mesure est injuste et inutile. Nous rencontrons de nombreux problèmes pour faire fonctionner l'outil performant qu'est la RATP, compte tenu du manque d'attractivité des métiers qu'elle propose, de leur pénibilité et de leur spécificité. Vous déclencherez inutilement la réprobation, voire la colère, de l'ensemble des personnels de la RATP. La suppression de ce régime spécial de retraites n'amènera rien, car ses premiers effets financiers ne seront pas évidents avant une quarantaine d'années.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Alexandre :

Vous voulez les priver de deux ans de vie à la retraite, tout en ne tenant plus compte de la pénibilité. Vous avez déjà supprimé les critères qui concernaient les salariés dont les conditions de travail étaient les plus dures, en supprimant la prise en compte des postures pénibles, des vibrations mécaniques, du port de charges et l'exposition à des agents chimiques dangereux. Maintenant, vous leur demandez de travailler deux ans de plus. Dans quel monde vivez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Pathologies, troubles musculo-squelettiques, un salarié sur cinq est inapte en fin de carrière. Nous plaidons pour que le régime spécial de la RATP, qui est non pas un privilège mais une compensation liée à la pénibilité subie, soit préservé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFarida Amrani :

Mais les faits sont têtus : tous les Français vont pâtir d'un départ à la retraite à 64 ans. Je défends le régime de la RATP, régime juste, conforme aux principes de sécurité sociale puisqu'il prend mieux en compte la pénibilité pour les travailleurs dont l'espérance de vie est la plus faible. Avec votre réforme, à cause de vous, Michaël, chauffeur de métro qui effectue des mouvements répétitifs à la même fréquence et travaille en horaires décalés, sans jamais voir la lumière du jour, ne pourra pas partir plus tôt en retraite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Vous voulez casser ce régime alors que beaucoup des métiers de la RATP cochent toutes les cases de la pénibilité : horaires décalés, vie privée et familiale affectée, travail de nuit, tâches usantes, répétitives, exposition à la pollution. Ce régime, conquis de haute lutte, a été négocié dans le cadre d'accords collectifs afin que les spécificités des métiers soient prises en considération. Monsieur le ministre, vous avez cru bon d'opposer les chauffeurs de bus de Toulouse et ceux de Paris, mais c'est un n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Cela devrait vous appeler à une forme d'humilité. Nous avons également évoqué la pénibilité, qui peut être physique, mais aussi mentale, et se rencontrer non seulement à la RATP et à Tisséo, mais aussi à l'Assemblée nationale. Dans les couloirs, vos assistants parlementaires font grise mine parce qu'ils doivent supporter des députés qui allongent leur durée de cotisation pour obtenir leur retraite. Je leur lance un appel : assistants parlementaires macronistes, rejoignez-nous samedi pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

C'est après de longues luttes que les travailleurs de la RATP ont réussi à faire reconnaître la pénibilité de leur métier et, surtout, à faire prendre en compte la diminution de leur espérance de vie. Vous passez votre temps à nous rabâcher que l'espérance de vie augmente et que c'est la raison pour laquelle il faudrait absolument augmenter la durée de cotisation. Mais ce n'est pas le cas pour ces travailleurs. Les horaires décalés et irréguliers, le travail de nuit et de week-end, les mouvements répé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Rome :

Vous ne voulez pas prendre en considération la pénibilité du travail, vous ne voulez pas entendre que le travail d'aujourd'hui, comme celui d'hier, fait mal à ceux qui travaillent dur, qui se lèvent tôt le matin et qui travaillent tard le soir en laissant leur famille, à ceux qui sont soumis à des horaires hachés et qui accomplissent des gestes répétitifs, pendant trente ans. Entendez les travailleurs de la RATP : ils disent qu'ils sont usés par le tra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Rome :

La Cour des comptes affirmait en décembre dernier que le compte de pénibilité ne répond en rien aux objectifs assignés, qu'il n'a aucune vertu de prévention, qu'il n'est pas à la hauteur. Nous parlons en effet d'un régime spécial, car il est bien plus avancé que les autres. Depuis longtemps, il tient compte du fait que le travail que l'on aime faire et que l'on aime faire bien, peut aussi faire mal. Il est important de pouvoir partir, non pas à 64 ans, deux ans plus tard ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

Madame la présidente de la commission des affaires sociales, vous avez prétendu qu'une majorité de Français étaient contre les régimes spéciaux. C'est normal : depuis le début des débats, depuis de nombreux mois même, vous distillez de fausses informations, parfois caricaturales. Les régimes spéciaux ne sont ni plus ni moins qu'une manière de prendre en compte les pénibilités, qui ne se valent pas toutes. Nous nous opposons à la suppression des régimes spéciaux, parce que nous considérons qu'elle revient à nier la pénibilité au travail. En effet, ils sont issus d'une juste perception du travail. Monsieur le ministre, vous ne manquez pas de culot de citer Ambroise Croizat. Pour mémoire, à la création du régime général, en 1945, l'objectif était de l'aligner sur les r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Portes :

En quoi est-il juste d'attaquer un régime spécial qui permet à des salariés de partir plus tôt, eu égard à la pénibilité de leurs conditions de travail ? En quoi est-il juste de voler deux ans de vie à des femmes et à des hommes qui travaillent en horaires décalés, en trois-huit, les week-ends et les jours fériés, tout en gérant le stress et la circulation des usagers ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanta Berete :

Les régimes spéciaux reflétaient une pénibilité mais, en 2023, celle-ci est inhérente à chaque métier. En toute sincérité, j'assume de le dire : il est intolérable que, pour un même métier, en fonction de leur employeur, certains salariés puissent travailler plusieurs années supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanta Berete :

Pendant des années, nous avons supporté des différences entre les régimes : nous devons commencer à rectifier le tir. La pénibilité à titre individuel est traitée à l'article 9 ; si vous retirez vos amendements d'obstruction, nous pourrons sans aucun doute aborder ce thème, qui est attendu par les Français, ainsi que par les cheminots.